Merci Ivan, de chez Adobe Service Client

Vous savez comment les blogueurs sont prompts à s’emballer, à critiquer, à partir en vrille dès qu’on touche à un nanomillimètre de leur égo ou confort ou les deux. Donc à fortiori contre les “chauds”-line des Services Clients en tous genres (FAI, Arts Ménagers, Softwares etc.).

En l’occurrence, l’autre jour j’étais en train d’importer des .psd dans un document InDesign et brusquement l’appli quitte. Sans raison apparente, comme d’hab. dans ces cas. Je m’énerve, essaie de ruser, de glisser déposer depuis Bridge, une fois, deux fois, cinq fois. Rien à faire. J’essaie de créer un nouveau document, rien à faire…

C’est comme ça qu’on finit par se trouver à composer le numéro d’un service client.

Suit la traditionnelle litanie des robots qui vous préselectionnent le service compétant et finalement au dernier chiffre, le téléphone sonne, une fois, deux fois et ça décroche: «Allo Ivan de chez Adobe, comment puis-je vous être utile?» Vous dis pas, mon cœur fait un bond. Il me propose de m’être utile… ça m’est pas arrivé depuis longtemps :-)

aNous contrôlons le numéro de ma Master Collection, il me donne mon numéro-client chez Adobe, et on poursuit… bon voilà… et lui énumère le processus de la panne. Pas de problème monsieur Gabor, nous allons procéder à un essai. Vous allez dans le répertoire biblio de l’utilisateur et dans le dossier Préférences / Adobe InDesign, vous y êtes, j’y suis Ivan. Donc dans ce dossier vous trouverez un répertoire intitulé “Version 5.0”. Vous le renommez, et vous relancez InDesign. Ok, c’est fait. Faites votre manip. d’import… vous y êtes… Oui ça y est, c’est parfait, ça re-fonctionne. Bon vous voyez qu’InDesign a créé un nouveau dossier Version 5.0, alors vous pouvez prendre le risque de n’en prendre que le fichier “InDesign Defaults”, de le remettre dans votre dossier d’origine qui contient déjà tous vos préférences perso puis vous renommez de nouveau votre nouveau “Version 5.0”, pour redonner au premier son nom d’origine, toujours “Version 5.0”. Vous quittez et relancez InDesign… ça marche? vous pouvez toujours importer vos .psd? —oui Ivan ça marche, c’est parfait. Je vous remercie mille fois. Bonne journée à vous…

Et voilà CQFD, tout ce que vous avez toujours rêvé de la part d’un service client. Compétence, gentillesse, efficacité et réactivité.

Merci Ivan (Yvan en fait) de chez Adobe. Il faudra que j’en parle sur design et typo. Vous êtes trop cool.

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typographie des magazines de mode | le studio8design très typo

Vous savez comme je suis attaché à une réflexion sur la mise en page et la typographie des magazines de mode. Le Studio8Design apporte des réponses à cette question qui me semble fondamentale: peut-on renouveler la scénographie des magazines, prenant des risques graphiques bien au delà de ce que les ténors de la presse internationale n’osent entreprendre.

Elle, Marie-Claire, Vogue, Harper’s, autant de titres prestigieux qui fort de leur volumes publicitaires et d’une relative stabilité de leur vente en kiosque n’osent plus remuer le petit doigt pour changer un iota à leur maquette. Se faisant si l’on regarde la plupart de ces magazines, ils ont plutôt régressés en comparaison de leurs ancêtres des années 50.

Là à New York, à Paris les directeurs artistiques prenaient de vrais risques sachant toute la dette qu’ils avaient à l’encontre du monde de la Mode. Parce que le plus curieux dans cette affaire, est précisément le décalage entre les prises de risques quotidiens des créateurs de Mode et les magazines qui les relaient. Autrefois il régnaient une véritable émulation entre les deux parties. Chacun poussant l’autre à pourfendre les conventions, à les pervertir pour mieux les recréer.

Tout ceci s’est considérablement éteint pour de simples raisons financières et de structure interne aux magazines devenues de véritables machines abattre des pages et des pages sans aucune considération pour le rôle de pionnier qui doivent être le leur.

Quelques articles que j’avais écrit sur le sujet:

La Mode mise en page | dans les ateliers de l’imprimerie Dreager | 1962-1964

Magazines féminins | La Mode mise en page (1)

Magazines féminins | La Mode mise en page (2)

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Profile Studio8Design:

Studio8 Design is an award-winning independent graphic design studio with a reputation for delivering intelligent and engaging creative solutions. Based in central London, Studio8 was established in 2005 by Matt Willey and Zoë Bather, formerly Creative Directors at Frost Design London. Working with clients both large and small, in the UK and overseas, Studio8 produces a diverse range of work across multiple disciplines. With over fifteen years of industry experience between them, Matt and Zoë bring a wealth of knowledge and enthusiasm to every new project and offer a scope of capabilities that includes editorial, exhibition, signage, corporate literature, websites, and brand identity systems.

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Pierre Nguyen | un jeune graphiste Homo Faber

Après vous avoir fait découvrir Noelle Allen, je me devais de rapprocher voire d’y opposer une création plus «numérique» encore que ce vous allez voir dans ce qui suit pourrait être encore apparenté à une création d’Homo Faber*. Sensibilité, élégance des traits, sens du construit sinon du constructivisme, et surtout une adroite maitrise du punctum**, ce lieu, cet instant magique où tout bascule, pivot d’une œuvre réussie qui fait sens.

site de Pierre Nguyen via FFFFound

Site

*Primauté de l’Homo faber


Selon Bergson, l’évolution de la vie délaisse chez l’homme l’instinct au profit de l’intelligence. Or cette intelligence, avant tout vouée à se saisir de la matière et de la manipuler, est essentiellement fabricatrice. C’est pourquoi Homo faber (homme fabricateur) précède Homo sapiens (homme savant). (via )

En ce qui concerne l’intelligence humaine, on n’a pas assez remarqué que l’invention mécanique a d’abord été sa démarche essentielle, qu’aujourd’hui encore notre vie sociale gravite autour de la fabrication et de l’utilisation d’instruments artificiels, que les inventions qui jalonnent la route du progrès en ont aussi tracé la direction. Nous avons de la peine à nous en apercevoir, parce que les modifications de l’humanité retardent d’ordinaire sur les transformations de son outillage. Nos habitudes individuelles et même sociales survivent assez longtemps aux circonstances pour lesquelles elles étaient faites, de sorte que les effets profonds d’une invention se font remarquer lorsque nous en avons déjà perdu de vue la nouveauté. […]

Dans des milliers d’années, quand le recul du passé n’en laissera plus apercevoir que les grandes lignes, nos guerres et nos révolutions compteront pour peu de chose, à supposer qu’on s’en souvienne encore; mais de la machine à vapeur, avec les inventions de tout genre qui lui font cortège, on parlera peut-être comme nous parlons du bronze ou de la pierre taillée; elle servira à définir un âge.

Si nous pouvions nous dépouiller de tout orgueil, si, pour définir notre espèce, nous nous en tenions strictement à ce que l’histoire et la préhistoire nous présentent comme la caractéristique constante de l’homme et de l’intelligence, nous ne dirions peut-être pas Homo sapiens, mais Homo faber. En définitive, l’intelligence, envisagée dans ce qui en paraît être la démarche originelle, est la faculté de fabriquer des objets artificiels, en particulier des outils à faire des outils et d’en varier indéfiniment la fabrication.

Henri Bergson, L’Évolution créatrice (1907), Éd. PUF, coll. « Quadrige », 1996, chap. II, pp.138-140.

**Punctum (Roland Barthes)

Le Punctum, c’est la piqûre, le petit trou, la petite tâche, la petite coupure, mais aussi le coup de dé en latin. C’est le hasard qui, dans une photo à la fois me « point » mais aussi me meurtrit. Il vient souvent de la «coprésence de deux éléments discontinus, hétérogènes en ce qu’ils n’appartenaient pas au même monde (pas besoin d’aller jusqu’au contraste)». En quelque sorte, cette fois, la nuance du «I love»

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De Max Ernst aux oiseaux de proies, le paysage fragile et intérieur de Noelle Allen

Création plastique.

Le travail de Noelle Allen s’inscrit dans cette filiation des artistes qui explorent l’invisible, Max Ernst en toile de fond de ces initiés, mais on peut, sans s’y tromper, ajouter Salvador Dali et même Jérôme Bosch par les milliers de détails qui composent chacune de ses œuvres. Tel un chercheur en biologie de l’infiniment petit Noelle Allen descend au tréfonds de la matière pour la retravailler avec les moyens traditionnels de l’aquarelle et du crayon. Elle prend beaucoup de photos avant ce travail. Comme un détective de la police scientifique elle s’entoure de «preuves» de l’existant avant de le transfigurer. Il s’agit d’un travail patient, long et vertueux, parce que sans artifices aucune. Par ce cheminement elle nous amène voyager dans notre imaginaire, celui de chacun, individuel et unique. Nous invitant à nous projeter et y projeter nos propres fantasmes infinis. Allez jeter un coup d’œil sur son site, c’est sobre et très riche d’expérience visuelle.

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Max Ernst
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Max Ernst

Salvador Dali

Noelle Allen


Détail de l’œuvre juste au-dessus

Noelle Allen


Noelle Allen

Noelle Allen

Selected Exhibitions


2007 New Work by Noelle Allen, Museum of Contemporary Art, UBS 12 X 12, Chicago, IL* Not Fade Away, curated by John Burnetti, Evanston Art Center, Evanston, IL

2006 Feast and Courtship, Wendy Cooper Gallery, Chicago, IL*

2005 A Sense of Place curated by Heather Pesanti, Lobby Gallery, Chicago, IL | Organic Matter curated by John Brunetti, Northeastern Illinois University, Chicago, IL | Midwest Contemporary Biennial curated by | Faculties, Domincan University, River Forest, IL

2004 Evanston Biennial juried by Dominic Melon and Monique Meloche, Evanston Art Center, Evanston, IL | Juror’s Award, 17th Annual Evanston + Vicinity Biennial, juried by Dominic Melon and Monique Meloche | Mike Kelley Selects juried by Mike Kelley, Detroit Artists Market, Detroit, MI

2004 Graduate Exhibition and Time Art Event 847 West Jackson Boulevard, Chicago, IL
Integrity of the Minimal Honorable Mention, curated by Ruth Synderman Art on the Line

2003 Suspension curated by Skylar Smith 1926 Gallery, Chicago, IL

2002 Noelle Allen and Ariel Frieberg, Thesis Exhibit, Northampton Center for the Arts, Northampton, MA | Exit Art Smith College Department of Art, Northampton, MA

Accipiters and Accipiter Studies

The Accipiter, a bird of prey, as well as fossil studies and scientific renderings of cellular mitosis, formed the basis for the fragmented forms and ruptured avian figures that appear in these new drawings. Beyond these particular sources, however, the works demonstrate a sustained interest in corporeal transformation: the ability of physical bodies to break, tear, decay, heal and regenerate. These modes of repetition and mutation are mirrored in the time-intensive and laborious processes by which the drawings were created.
For this series of work, I introduced watercolor to graphite drawings on Mylar. In addition to complementing an otherwise monochromatic palette with subtle blues and greens, the watercolor further abstracts the figures from true representation with broad washes of color and textured gradations of pigment and graphite. When viewed closely, the drawings can be explored as intricately detailed compositions, or a “microscopic topography” of precise markings. However, on a macro level, there exists an aesthetic of fantasy, in which there is a quick transition from recognizable forms to abstracted areas of line and movement. In this shift and in the flux of states, there is an investigation of the process of decay and the pleasure and pain of transformation. This work is a continuation of my interest in the conflicts within the fragile, mutable and fugitive state of our interior landscape.

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css pour les perfectionnistes des approches typo du web

Via le blog de nowhereelse vous pourrez tester vos choix typo pour votre webdesign ici.

C’est juste que c’est un peu plus rapide que de le faire dans WordPress et d’être obligé de “mettre à jour” pour voir s’afficher vos nouveaux paramètres. Et nous savons tous que dans cette affaire ce qui compte, est la réactivité des programmes pour tester nos “hésitations” le plus rapidement possible.

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Publié dans Lisibilité et Visibilité, Production Graphique, Typographie de magazine, Typographie de Presse Quot. | Un commentaire

Typographie du Tigre | la nouvelle maquette est disponible

J’ai toujours eu une grande tendresse pour la démarche littéraire d’un magazine. Déjà je participais (comme simple typographe) à l’élaboration de l’Autre Journal (Michel Butel) ou au «Monde Illustré» qui devait sortir à la fin des années 80. Ce dernier n’a finalement jamais vu le jour à l’exception de deux numéros zéro, cependant on peut supposer que le Monde II est l’émanation de cette époque où les quotidiens voulaient être également présents sur le segment des hebdos.

Qest-ce que le Tigre?

«Le Tigre est un magazine généraliste indépendant et sans publicité, distribué en kiosques et en librairies. Le Tigre est dirigé par deux auteurs, Lætitia Bianchi et Raphaël Meltz. Des journalistes, photographes, dessinateurs, écrivains et universitaires participent au Tigre. Dans la lignée des grandes aventures de presse magazine des trente dernières années (Actuel, l’Autre Journal), Le Tigre propose un regard singulier, rare, à contre-courant de l’uniformisation ambiante.»

Pourquoi Le Tigre?

«Avant de créer Le Tigre, Lætitia Bianchi et Raphaël Meltz ont dirigé R de réel, une revue «alphabétique» (de A à Z, 2000-2004, www.rdereel.org) qui a bénéficié d’un très bon accueil auprès des critiques et des lecteurs. R de réel mélangeait les sciences humaines, la littérature et l’illustration, le tout dans une maquette dadaïste… À la fin de l’alphabet, une idée est venue: pourquoi pas un projet aussi téméraire, mais cette fois dans le secteur de la presse?

C’est ainsi qu’est né Le Tigre en mars 2006. Le Tigre dresse des passerelles entre des secteurs d’ordinaire très éloignés. Le Tigre revendique d’être inattendu, inclassable, à la fois léger et sérieux, inventif et rigoureux, parfois sauvage… mais toujours curieux dans les deux sens du terme. C’est pourquoi Le Tigre est un magazine à la personnalité très marquée, et c’est pourquoi Le Tigre a pris le parti de ne pas faire ce que d’autres font déjà très bien:

— Le Tigre ne fait pas de recension de l’actualité culturelle (livres, films, disques, etc). En revanche, Le Tigre fourmille de créations d’auteurs contemporains (pages graphiques et dessins, photographies sans contrainte d’actualité, etc.)
— Le Tigre est un journal critique, mordant à l’occasion, mais qui préfère l’ironie à la diatribe, n’est jamais défaitiste, et ne se revendique délibérément d’aucune mouvance politique. Le Tigre a l’ambition de faire réfléchir et non de dire ce qu’il faut penser…»

J’ajouterai que le Tigre dirigé par Raphaël Meltz et Lætitia Bianchi file dans la droite ligne du mouvement DaDa lancé par Hugo Ball en 1915. Autant littéraire que graphique le mouvement essaima à travers toute l’Europe et prit différents visages que ce soit sous le marxisme en Russie ou le Bauhaus de Weimar ou encore les mouvement surréalistes d’André Breton et plus récemment l’Oulipo pouvait se revendiquer de même du mouvement suisse. Scénariste, écrivain Raphaël Meltz est avant tout un curieux, un chercheur d’idées introuvables. Sa démarche narrative est donc bien avant que d’être graphique de l’ordre de l’écriture. Ce faisant quand on regarde la revue Tigre on est surpris de ne pas retrouver les codes de la modernité 2.0 magnifiquement illustré par le magazine Ink. Il ne faut cependant pas s’y tromper la démarche est la même à ceci près que le contenu prime sur la forme. Un tout petit peu. Une forme décalée, presque rétro pour ceux qui ne regardent pas au détail. Je vous laisse en compagnie de cette nouvelle maquette et si vous voulez en découvrir plus et dans un format plus confortable, rendez-vous sur le site du Tigre où l’on vous donnera les recettes de la lecture.

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Publié dans Galaxie Gutenberg, Ouvrages et Expressions, Typographie de magazine | Un commentaire

Vacances d’Hiver 2008 | les chroniques ‘design et typo’ que vous avez (peut-être) raté

Eh bien tous les vacanciers n’amènent pas leurs PowerBook à la montagne ou aux antilles. Et quand bien même, ils n’ont pas forcément eu envie de faire marcher leurs neurones typographiques. J’ai repris pour vous ici l’essentiel des billets que vous avez (peut-être raté). Entre journée électorale, mauvais temps et *design et typo*, il n’y a pas à hésiter, les trois sont solubles et comptatibles, dans l’ordre ou l’inverse.

Nespresso vs Illy Café | deux modèles de branding

Une des plus belles chroniques de design & typo (Inhuit de Jeremy Tanquard, par Jonathan Munn)

Zoudov | bons baisers de supinfocom

Paul Nini nous habille de typo et analyse les problèmes de lisibilité pour les gens agés

La Ponctuation ou l’art d’accommoder les textes | via l’obs

Entre urbanisme et chocolat | Urbanbike tisse une réflexion sur l’humain

Guy Bourdin ou le pied de la Lettre

Le design hostile par Bruce Sterling | auteur de science fiction

Le rêve de Zhuangzi | on croit connaître et on découvre

Post Typography | vous avez tué la typographie, vive la rebellion!

Planète Terre ISO 2008 non conforme

1 Nintendo DS + 2 Apple iPhones = iBand

Un synthétiseur typographique | Rob Meek et Frank Müller

Mae West | séductrice ou rebelle

La couleur du son | le son de la couleur

“Pauv’con” | LaCie | Spams et calculs arithmétiques

Cassandre & Francia y sus vinos | plagiat ou revival

Le Houellebecq | animation After ou Flash?

Design corporel | Le Monde comme Volonté et comme Représentation

Autobahn freshfonts and Kraftwerk Autobahn | culture confiture

Jonathan recherche: un Développeur PHP/MySQL et un Graphiste/Infographiste

Deux heures en compagnie de Stanley Kubrick | movie designer

Le processus de création en danger

Philippe Apeloig | Exposition d’affiches et de lettres animées | Vivo in Typo

Philippe Starck feel like a shit | design humour garanti

La mondialisation des communications au départ de New York

Les jambes de Cyd Charisse | typographiques

les galeries pédagogiques de design et typo | rappel

Saul Bass, graphic and movie designer | tribute

Une histoire de l’écriture Islamique | par Annie Vernay-Nouri

The Golden Eye of CBS Logo | la véritable histoire de la naissance du logo de la CBS

Mansilla & Tuñón Arquitectos | une palette de couleurs architecturé

Reza Abedini à la Galerie Anatome | les images

“Cher Monsieur Picasso” & Net_Chronique i-Phone

Reflets 2.0 pour Logos 2.0 pour Web 2.0 et plus si affinités

Typographie Typographie Typographie

Typographie | Les lauréats Type Director Club 2008 classés par design et typo

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Typographie | Les lauréats Type Director Club 2008 classés par design et typo

Voici les lauréats 2008 du concours des Type Director Club de New York.

J’ai pour ma part sélectionné 14 fontes sur les 22 gagnants et placé dans l’ordre de ma préférence personnelle. C’est toujours un exercice délicat, et de sélectionner et de classer. Les critères que j’ai retenus au nombre de quatre, sont essentiellement l’originalité, la rigueur du dessin, la délicatesse et l’élégance des tracés, et enfin la difficulté du travail accompli.

La grande nouveauté depuis quelques années reste l’arrivée en force des alphabets non latins: Arabes, Chinois, Coréens, Japonais. Le caractère mobile par exemple, comme nous l’entendions lors de la conférence sur l’écriture islamique à la Galerie Anatome n’est apparu que vers la moitié du XIXe siècle dans le monde Arabe. Ce faisant les créateurs comme Fred Smeijers et Lara Assouad Khoury se penchent tels des paléontologues sur l’étude et l’adaptation de la calligraphie arabe aux styles de nos caractères latins. Une démarche d’autant plus utile que nombre d’éditions de luxe ou du commerce international ont besoin d’être composées dans plusieurs langues.

Chaque année le TDC organise un concours pour les créateurs d’alphabets et publie ensuite le travail des gagnants dans son célèbre Annual qu’on peut se procurer soit gratuitement en adhérant au TDC soit en l’achetant dans les bonnes librairies d’Arts Graphiques comme Artazart par exemple.
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Voici le classement de Design et Typo pour
le concours 2008

 Typeface: Ventura | Designer: Dino dos Santos, Matosinhos, Portugal | Foundry: DSType www.dstype.com

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Typeface: Vodafone Hindi | Designers: Dalton Maag Ltd, Fiona Ross, Tim Holloway, John Hudson | London & Swells Hill, UK; | Gabriola, BC CA | www.tiro.com

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Typeface: Presidencia | Designer: Gabriel Martínez, Meave | Mexico City MX | Foundry: Kimera | www.kimera.com.mx

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Typeface: Studio Lettering Swing | Designer: Ken Barber,Yorklyn, Delaware | USA Foundry House Industries www.houseind.com

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Typeface: Palatino Arabic | Designers: Nadine Chahine & Hermann Zapf | Bad Homburg, Germany Foundry: Linotype GmbH | www.linotype.com

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Typeface: Mommie | Designer: Hubert Jocham, Memmingen, Germany | Foundry: Hubert Jocham | www.hubertjocham.de

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Typeface: Burgues Script | Designer: Alejandro Paul | Buenos Aires, Argentina | Foundry: Sudtipos | www.sudtipos.com

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Typeface: Marat | Designer: Ludwig Übele, Den Haag | The Netherlands Foundry | www.ludwiguebele.de

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Typeface: Anselm | Designer: František Štorm | Bohemia, Czech Republic | Foundry Stormtype | www.stormtype.com/

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Typeface: Al Rajhi | Designer: Habib Khoury | avantype.com | Foundry Brandinstinct: brandinstinct.com

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Typeface: Restraint | Designer: Marian Bantjes & Ross Mills | BC CA | Foundry: Tiro Typeworks | www.tiro.com

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Typeface: Fondo | Designer: Cristóbal Henestrosa | Mexico City, Mexico | Foundry: Estudio CH | www.estudio-ch.com

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Typeface: Logo Jr Black | Designers: Shigeru Katsumoto ???, Kyoko Katsumoto ???? | Osaka, Japan | Foundry: Visual Design Laboratry Inc. | www.vdl.co.jp/

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Typeface: Fresco Arabic | Designers: Fred Smeijers & Lara Assouad Khoury (Antwerp, Belium & Dubai UAE) | Foundry: The Khatt Foundation (Amsterdam, The Netherlands) | www.khtt.net

:::Le Classement de Typographica:::

Dans un esprit plus large, mais tout aussi rigoureux, le site de Typographica propose son propre classement désormais devenu une référence dans la profession.


Sur le site de Typographica.org, possibilité de cliquer sur chaque typo pour aller visiter la fonderie du créateur correspondant.

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The Golden Eye of CBS Logo | la véritable histoire de la naissance du logo de la CBS

Un très bel article sur SpeakUp qui retrace la naissance du mur de la cafet’ de la CBS entièrement habillé de mots typographiés et en volume. Une souscription y serait même lancé pour tenter de recréer à l’identique ce mur archi-décoratif. Et puis bien évidemment je me souviens avoir déjà publié une note sur l’histoire de son créateur, Lou Dorfsman.

C’est en fouillant sur le net à la recherche de quelques éléments pouvant apporter un éclairage supplémentaire sur son œuvre magistrale que je tombe sur cet interview diffusé sur You Tube. Beaucoup pensaient que ce logo de la CBS avait été créé par Wiliam Golden* (cf. le titre du billet). Il semble qu’il n’en est rien, c’est bien Dorfsman qui en serait l’auteur. Et o surprise heureuse (du coup le gabor est très content) You Tube nous livre pieds et video liés ces quelques 3’minutes d’interview restrospectif qui nous renseigne complètement sur la question.

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*Wiliam Golden était le directeur de créa qui précéda et engagea Lou Dorfsman à la direction de la com. de la CBS. Mais c’est à Dorfsman que l’on doit véritablement le style CBS et un véritable design global qui aujourd’hui encore, est un modèle du genre.

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Mansilla & Tuñón Arquitectos | une palette de couleurs architecturé

Voici le blog de http://www.belowtheclouds.com/ (Merci Raph!). C’est sans doute mon cher Jean-Christophe Courte qui sera heureux de découvir ces images. Nous avons tant souffert dans les années 70 de ces architectes qui voulaient «colorier» les immeubles sociaux que cette solution graphique qui mèle transparences et géométrie simple semble si parfaitement évident. Bien sûr qu’on peut associer la couleur à l’architecture, à condition qu’il s’agisse d’une vraie réflexion sur les apports entre les deux registres. C’est ce que les deux architextes Espagnols, Mansilla + Tuñón Arquitectos semblent avoir compris en réalisant ce projet pour la Contemporary Arts Museum de Castilla y León.


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Musée d’Art Contemporain de Castille y León

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Immeuble construit par Gaudi entre 1906 et 1910 à Barcelone pour la famille Mila.

Bien entendu, nous sommes avec Mansilla & Tuñón à l’opposé de l’architecture de Gaudi, baroque et organique, mais ce projet du Musée d’Art Contemporain de Castille y León reflète bien la renaissance d’une création espagnole plus vivante que jamais.

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