C’est une juste pomotion pour cette vieille maison d’édtion The Penguin’s book, que de relater quelques unes de leurs plus belles réussites de design cover. Ici c’est le blog de The Casual Optimist qui s’y colle pour notre plus grand bonheur. À découvrir et lire et me dire ce que vous en pensez…
Galerie TAISS | 5 rue Debelleyme | 75003 Paris | Tél.01.42.71.18.85
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Klavdij Sluban se déplace à pied à travers les villes d’un Far Est abandonné, où sont passés les habitants?
Il en reste quelques-uns, emmitonnés dans le brouillard, quelques bêtes en fuite ou le dos au mur. À la recherche d’êtres humains, le photographe insiste au-delà de l’Europe, il pénètre en Asie, Russie, Mongolie, Chine, e densité humaine. Partout, la géographie prédomine et rend l’espèce humaine négligeable. Le photographe a la nostalgie de la neige maternelle de l’enfance qui le rebordait dans son coin de terre, mais ici la neige est devenue une lèpre blanche, elle ne recouvre pas le sol, elle le ronge. Son silence est oppressant.
Le photographe utilise rarement une vitesse d’exposition rapide pour fixer une course, un mouvement. Il laisse plus souvent un temps de pause plus long sur le diaphragme fermé, pour que le silence imprègne la pellicule.
L’immobile a besoin de plus de temps pour affleurer. L’immobile est l’état de grâce du moment messianique, non pas l’exaltation d’un avent, mais une fin de course. Une des dernières photographies revient à un portrait de notre temps, le visage d’une femme aux lèvres entrouvertes pour un baiser au néant, inversé dans un reflet. Elle s’adresse à un point qui la sépare irrémédiablement.
C’est tout l’Est qui regarde ainsi vers l’occident. C’est le regard le plus muet de toute la série, il offre et réclame un salut et fait le silence en qui regarde.
(Extrait de la préface de Erri de Luca pour le livre Transsibériades, Editions Actes Sud)
2001-2002 voit la naissance d’e-artsup, l’école supérieure de la création numérique. C’est très exactement 20 ans après la naissance de la société Adobe et des technologies qui allaient bouleverser le monde moderne. C’est pour mieux comprendre ces mutations, et les raisons qui ont fondé la création de notre école, que j’ai publié ce billet.
Mais aussi parce que nous organisons le 1er décembre un évènement prospective au forum des images afin de passer en revue l’ensemble des métiers qui ont connu ces changements radicaux. De la typo à l’image en passant par l’imprimerie et les process de la création publicitaire. Nous aborderons également le design sonore et le webdesign ainsi que l’illustration numérique pour finir en feu d’artifice avec le monde nouveau des effets spéciaux.////////////////////////////////////////////////////////////
Ou comment vous faire partager le contenu complet d’un livre qui retrace une révolution du monde contemporain. J’ai choisi le «bazooka», c’est à dire l’éventail complet des moyens qui sont à ma disposition pour vous montrer mais aussi pour vous permettre de lire ce livre afin que vous n’en perdiez pas une miette. D’abord une vidéo en Haute Def. (si vous vous mettez en mode plein écran).Puis un format PDF embarqué sur ISSUU, en trois parties. Là vous pouvez feuilleter et lire plus confortablement. Puis enfin page by page, qui vous permet de cliquer sur chaque visuel pour la voir en format jpg 1900 pixel. Mais qui vous fera ouvrir une autre fenêtre à chaque image. Suffit de les refermer au fur et à mesure pour revenir à Design et Typo. Puis en bas du billet je publie également un PDF complet à télécharger du livre qui fait tout de même plus de 220Mo (eh oui la qualité se paye en poids et en bande passante).
Ainsi donc vous ne pourrez pas me repprocher d’avoir choisi un format inconfortable. Toutes les options sont permises.
Ceci est la vidéo d’un simple livre. Mais, but what a book! celui qui reconsidère toute l’histoire vécue de l’aventure de la naissance du monde numérique tel qu’on le connait aujourd’hui. Le monde de digital est passé en vectoriel, les courbes de Bézier ont servi de tremplin pour le langage Postscript inventé par l’équipe de John Warnock. Puis ils connectent une Laserwriter postscript à un Macintosh (Steve Jobs 1985), puis, ils inventent les polices de Type I tout en faisant cadeau à l’humanité des brevets sur le Postscript (1989). Puis ils lancent dans la foulée Adobe Type Manager (ATM) qui permet enfin un vrai WYSIWYG à l’écran etc. 20 ans d’innovations qui ont bouleversé le monde à jamais. Et donc 1989-2009 nous fêtons cette année le vingtième anniversaire de cette naissance Grand Public, avec l’arrivée d’ATM.
Appel aux témoins.
Ne reste plus qu’à vous poser une question: si vous aviez l’âge de vivre ces mutations majeures et que vous travailliez à l’époque dans une agence de communication ou dans un bureau de créa, ou encore dans un studio de graphiste, comment avez-vous perçu ces évolutions? comment les avez-vous vécues dans votre quotidien?
Ce magnifique ouvrage à la gloire de l’histoire du langage Postscript et des innovations qu’Adobe a initié depuis plus de 20 ans est encore disponible sur le site d’Amazone, il s’agit pour le coup sans doute d’une édition quasi épuisé et j’espère qu’un jour il sera réédité tant il contribue à mieux nous faire comprendre les processus scientifiques, techniques, marketing et sociales qui ont changé notre monde d’avant en un monde de création à la portée du grand public. Inside the Publishing Revolution: The Adobe Story
C’est le genre de vidéo que vous découvrez au détour des actus de Facebook. Vos amis sont pleins de ressources et forcément ils regardent des choses que vous n’avez pas vu ou pris le temps de regarder. Du coup vous êtes chaque fois ému et surpris. Ici il s’agit de Jacinthe Busson qui a publié cette video il y a quelques heures.
Les vancances se terminent, les rues de Paris de nouveau envahies par une circulation de plus en plus difficile, vous êtes pressés de savoir ce qui s’est passé durant votre absence.
Pas mal de choses ici et là.
26 chroniques sur Design et Typo qui balayent le passé, le présent et l’avenir. 26 chroniques que je vous ai résumé par une image pour chacune d’elle et hop, vous pouvez faire un retour rapide.
Bonne rentrée à toutes et à tous… Que la paix descende sur terre et puisse la grippe s’en prendre aux dieux, qui s’en fichent.
Le propos de ce billet est de vous montrer un certain nombre d’articles très intéressants que j’ai pu glaner en vingt quatre heures de connection entre Facebook et Twitter, sans compter bien entendu mon agrégateur de fils RSS.
Il en résulte une richesse d’information utile pour mon métier d’enseignant et de designer. Mais aussi une diversité que j’ai appelé un peu plus loin de foisonante. Des infos nous assaillent en flux continu. Et je suis par ailleurs bien certain que peu d’entre-vous liront ce billet jusques au bout.
Mes stats le montrent, durée moyenne de visite : une à deux minutes. Alors, alors, j’écris aussi tout d’abord pour moi même, pour essayer d’y voir clair. Pour comprendre comment faire évoluer mes modes d’existence, mes interfaces avec les interfaces.
Pour y trouver, dans cet entre-deux d’images, de sons, de textes, tous plus passionnants les uns que les autres, le courage de sélectionner l’utile, le nécessaire et le vitalpour ma contribution à l’humanité, en toute modestie.
Car d’ailleurs nous n’avons plus le choix. Être modestes et humbles, faire profil bas devant cette foultitude de twits et le liens que je reçois, soit par Google Alertes, soit par NetNewsWire, ou par Facebook et Twitter.
Accepter de rater des centaines d’alertes par mois et se résoudre à n’être qu’un homme et non un superman de l’info. Voilà des défis personnels qui nous attendent tous devant la montée de ce Tsunami d’un Village Global, que Marshall McLuhan, aurait sans doute aimé analyser pour paracherver sa Galaxie Gutenberg.
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L’app.d’iPhone du Point enfin disponible
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Geoffrey Dorne de graphism.fr produit un des milliers de schémas qui essaime la toile pour nous aider à mieux comprendre les nouveaux outils d’interactivité augmentée qui nous envahissent quotidiennement.
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Cet App. d’iPhone est conçu pour vous aider à adapter votre corps pour un vélo de taille appropriée. Après vous être photographié dans la position idéale vous reportez vos spécifications sur l’écran, entrez les dimensions d’une bicyclette, et de l’App. vous indique si c’est une bonne adéquation ou non. (via Core77)
Chaque fois que vous voulez installer une Appli, sur votre page Facebook, celui-ci vous demande si vous l’autorisez à accéder à vos informations privées et à vos publications. Vous dites non, dix fois, et puis de temps à autre, vous ne pouvez faire autrement. Exemple: vous voulez que votre compte Facebook soit relié à votre compte Flickr. Dès lors vous acceptez d’ouvrir à l’application l’ensemble de vos données privées.
Et vous ne savez pas du tout ce que vont devenir ces données. Aucun contrôle et aucun moyen matériel de remonter et de tracer l’orgine future des spams qui envahissent nos boites mails (une centaine par jour pour ce qui me concerne).
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Cette Vidéo, excellente, que je n’aurais jamais découverte si un(e) de mes ami(e)s ne l’avait pas publié sur Facebook: choisir ses amis, c’est aussi choisir de se confronter à la sensibilité proche ou à l’opposé de la votre. Une expérience de l’altérité et de l’humanitude comme dirait un de mes étudiants.
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Le timbre de la poste Anglaise qui confirme le choix du logo des JO de Londres:
j’avais écrit un billet assez conséquent sur la question lors de la polémique sur le choix de Londres vs. Paris et du nouveau logo des JO made in Londres. Suis plutôt ravi que les organisateurs anglais aient maintenu contre vents et buzz internet le choix de ce logotype. Créatif, décalé, interactif dans son utilisation futur, ce logo représente bien les capacités d’innovation des anglo-saxons à l’heure où…
Nos gouvernants se posent la question de l’usage qui sera fait d’un emprunt national destiné entre autres à relancer l’innovation en France.
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Parce que bien entendu il est beaucoup plus simple pour une entreprise privée fonctionnant sur un modèle économique libérale, comme Nokia (voir Vidéo ci-dessus), de lancer le concurrent efficace de l’iPhone d’Apple. La réactivité des entreprises privées a fait ses preuves quoiqu’en pensent les anticapitalistes radicaux.
Sacré challenge que de collecter quelques trente à cinquante milliards d’euros pour relancer l’économie, lorsqu’on connait le gaspillage quotidien de l’argent public. Wait and see… Et je finirai ce rapide tour d’horizon par ce billet que vient de publier Design Observer sur un 90e anniversaire historique, celui du Bauhaus, créé par Walter Gropius dans les premières années du XXe siècle.
Tout ceci pour vous montrer qu’en l’espace de 24 heures, sous l’avalanche des liens publiés sur Facebook et Twitter, nous nous sommes retrouvés, spectateurs des nouveautés,des analyses des nouveautés,de la commémoration du passé sans compter l’obligation que nous avons de travailler, produire et élaborer des projets.
La lecture des journeaux, plus beaucoup de temps… nous parcourons les titres, les chapôs, les images, nous partageons, nous publions, nous faisons beaucoup de bruit (c’est presque Shakespea-rien) et surtout, surtout nous essayons de filtrer, de sélectionner les informations pertinentes et utiles au milieu de ce flux gigantesque, babylonien (en songeant tiens, à la numérisationdes œuvres de la BnF par Google—autre sujet à contreverse) qui gronde et nous perturbe sans que cela cesse.
Des groupes se créent sur Facebook, cinq jours sans connection, bravo et après. L’angoisse nous étreint, pouvons-nous, avons seulement les moyens de nous soustraire à ce flux dans un monde nouveau où les cabinets de rectrutement viennent fouiller dans la virtualité de vos réseaux sociaux pour choisir celles et ceux qui communiquent le mieux, le plus.
Oui bien sûr, si vous avez une position de rentier, à l’abri de tout souci du lendemain. Mais je doute que si vous êtes en train de lire ce billet vous fassiez partie de cette catégorie. Sur ce, pardonnez-moi, j’ai encore du travail.
Bien sûr lorsque vous regardez médusé le process de fabrication de vos clés USB, vous ne mesurez pas forcément l’incroyable révolution que nous venions de vivre en l’espace de vingt ans. Permettez-moi juste de vous rafraîchir la mémoire. Il y a très exactement 30 ans, il existait encore des ateliers de composition typographique en plomb. J’avais déjà publié sur D&T, des chiffres comparatifs.
En résumé, un meuble de casses qui contient un tiroir par corps, du 6 au 20 ou 24, occupait au sol environ 2m carrés (en comptant les espaces de circulation), vous imaginez donc une collection comme celle d’Adobe qui contient plus de 2000 polices de caractères, nous ramènerait à une surface équivalente de plus de 4000 m carrés. Au moins l’équivalent de deux immeubles haussmaniens de 9 étages.
Cette révolution de l’espace virtualisé des données visuelles est l’une des plus prégnantes pour comprendre les évolutions sociologiques des changements dans le rapport au travail de l’humanité contemporaine. Nous en reparlerons quelquefois durant la rentrée. Ci-dessous une série d’applications typo pour l’iPhone, plus ou moins utiles, plus ou moins bien faites. (via le site de sitepoint)
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Quelques Applis typo pour iPhone, nous en parlerons dans un futur billet
Et si vous vous intéressez aux dernières nouvelles du monde de la typographie, voici quelques sites qu’il faut définitivement intégrer dans vos fils RSS:
Cliquez sur les images pour vous emmener voyager sur les sites correspondants.
voici précisément 3 casses de Clarendon. (un corps 16, un corps 20 et 24) vous imaginez sans peine qu’en plomb on n’avait pas non plus tous les corps intermédiaires que nous connaissons aujourd’hui de fractions de points en fractions de points.
On peut remercier le blog de http://www.pinktentacle.com/2009/08/inorganic-flora/ d’avoir contribué à introduire dans notre mémoire collective l’œuvre de cet artiste Japonais qui produit des luminaires (entre autres) et qui redessine l’organique à partir de photos remarquablement éclairés. Ouvrage d’art sur Illustrator qui témoigne de l’intelligence et de la sensibilité de l’artiste face aux possibilités inouies de l’outil. Œuvre picturale et numérique par excellence, Makoto nous prouve 20 ans après (ou 21 si l’on prend la naissance d’illustrator comme point de départ) l’extraordinaire pas de géant que l’humanité vient d’effectuer grâce aux technologies du numérique.
À l’heure où nous apprenons le décès de l’une des plus grandes figures de la typographie américaine, Edward Rondthaler, qui nous a quitté à l’âge honorable de 104 ans de la maladie éternelle de la vieillesse… D’aucuns se souviennent de lui pour avoir lu son nom ici et là dans les chroniques de design et typo. Il avait fondé la première compagnie de phototitrage aux états-unis, Photolettering and Co. et participé activement à la création de ITC, International Typeface Corp avec Herb Lubalin et Aaron Burns. But you can read his bio, here, too §§§
Donc nous voici au dernier chapitre de Lettering Art in Modern Use de Raymond A.Ballinger qui aborde ici la typographie expérimentale des années 50. Expérimentale, mais aussi institutionnelle lorsqu’il photographie les packagings et l’architecture des grandes compagnies. La typographie est désormais présente sur toute la chaîne de la communication. Advertising, Packaging, Communication, Architecture et bien entendu et heureusement dans l’œuvre de plasticiens qui intégrent cet art dans leur pratique quotidienne.
Je vous invite à cliquer sur les images pour voir des détails ainsi que nombre de légendes (captions). Et vous souhaite un excellent week-end.
Je vous invite à examiner scrupuleusement chacune des pages, des illustrations ci-dessous en cliquant sur elles pour les voir en détail. Si vous avez des questions au sujet de telle ou telle page de l’ouvrage, je vous invite à m’envoyer un email à peter (point) gabor (at) gmail (point) com
Bonne lecture et n’hésitez pas à revenir sur les précédents chapitres de cette chronique, puisque ce billet se compose de quatre volets.
Nous entrons là dans ce que Raymond A.Ballinger appelle la typographie Romantique. Un manière pour Ballinger de souligner l’importance du choix des caractères selon le message à délivrer. De montrer aussi une méthode.
Si Romantique veut dire sentimental, nostalgique, oui les pages de publicités qu’il nous montre en témoignent à plus d’un égard. En premier lieu la multiplication des polices dans le champ de la communication marchande. Certaines des Réclames comptent plus de 15 polices par page. Sortes de catalogues de caractères pour imprimeur en mal de client.
Est-ce là un signe, un symptôme de romantisme… bavarde dirai-je cette clause de style. Mais Ballinger en choisissant minutieusement ses documents nous pointe déjà la question essentielle des moyens dont dispose le graphiste, le typographe pour communiquer des messages publicitaires. Et son inventaire s’il ressemble à celui de Jacques Prévert, n’en est pas moins une sorte de méthode du: ce qu’il faut faire ou pas faire pour être lu et pour séduire. Il nous en administre la preuve par le creux, le négatif, la mécréance et la parlote typographique.
Et on comprend d’avance alors que ce qui nous touchera, ce qui aura une chance de nous séduire, viendra de l’épure, de la simplicité prônée par un Massimo Vignelli, de l’élégance administrée par Herb Lubalin. Ou même, et bien plus tôt par Bradbury Thompson et Alvin Lustig. La multiplication des caractères «Saloon» façon Western nous montre également cette nostalgie des américains pour leur jeune passé qui n’arrive pas à outre-passer l’époque de la conquête de l’ouest.
Et là encore curieusement c’est la calligraphie, et les sociétés de calligraphie qui essaiment aux US qui va leur permettre de revenir vers les fondamentaux du graphisme. Herb Lubalin, et bien d’autres graphistes avaient choisi cette «filière» pour faire leur classes. Et l’on sait ce qu’il en est advenu. C’est dire qu’il n’est point besoin de sortir du Bauhaus pour comprendre les codes de l’élégance, les contrastes, les valeurs de blanc et noir, le rythme etc. La maîtrise du tracé calligraphique permet la même pédagogie et d’arriver à des résultats similaires.
Pour les légendes, je n’en n’ai pas mis ici parce que la plupart du temps il suffit de cliquer sur l’image pour pouvoir les lire correctement. Légendes en anglais se dit «captions». Bonne découverte et bonne lecture de ce passé si «généreux».
Je vous invite à examiner scrupuleusement chacune des pages, des illustrations ci-dessous en cliquant sur elles pour les voir en détail. Si vous avez des questions au sujet de telle ou telle page de l’ouvrage, je vous invite à m’envoyer un email à peter (point) gabor (at) gmail (point) com
Bonne lecture et rendez-vous pour la suite, puisque ce billet se compose de quatre chapitres.