Times New Roman by Stanley Morison | bientôt suite et fin


Cela fait déjà plusieurs années que j’ai commencé à relater la naissance du caractère Times et de la vie du célèbre typographe Stanley Morison. J’en n’ai pas encore tout a fait fini mais je peux vous assurer que ce sera bientôt fait. Avant Noël certainement. Cadeau. Assurément.

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Visual Transformation | Walter Diethelm | Le Graphisme dans tous ses états | 1982

À quoi bon répéter sans cesse la même litanie… l’art graphique n’est pas né d’aujourd’hui pas plus qu’il n’est né avec l’invention du Macintosh. Ehhhh non ce n’est pas Adobe qui l’a inventé, pas plus que Quark d’ailleurs… Ehhhh oui, on designait des logos avant l’ordinateur et on savait créer des images digitales avant même Gutenberg puisqu’on trouve sur certains bas reliefs Egyptiens de l’époque de Toutânkhamon des décors polychromes dignes du meilleur des Vasarely. Et c’est bien la leçon de choses que nous recevons en feuilletant le livre de ABC Verlag daté de 1982 sous le numéro ISBN: 3-85504-068-0. Ci-dessous vous allez trouver un extrait de la jaquette du livre de Walter Diethelm et en cliquant sur chaque image vous pourrez découvrir à une taille raisonnable chacune des pages de l’ouvrage. Patience… je n’ai pas fini de vous assassiner avec les références du passé du graphic design. Everything is Design… Paul Rand


Textes de la jaquette de l’ouvrage


Visual Transformation. Tendances créatrices dans la conception graphique, l’art la technique et /’information. Le remarquable auteur de «Emblème Signal Symbole» (trois tirages) et de «form + communication» (deux tirages), Walter Diethelm, montre dans le présent ouvrage des voies de visualisation nouvelles. Des exemples du monde entier, judicieusement choisis, illustrent le texte. Toute une série de contributions inédites du monde de la technique, des sciences, de la recherche et de la publicité, rédigées par des auteurs hautement compétents, enrichissent cette publication. Le présent ouvrage de référence apporte foule de suggestions à tous ceux qui travaillent dans la publicité et que fascinent les nouvelles voies de visual isation. ABC Edition Zurich.

Walter Diethelm, Zurich, designer et planificateur, ASG / ICTA / A.TYP.I. Ses travaux dans la conception formelle de caractères sont mondialement connus et considérés par les spécialistes comme la base de nouvelles séries de développements. Rédaction de traités sur l’histoire et la conception formelle des caractères: «Evolution stylistique des caractères d’impression», «Conception du livre moderne», «Caractères d’impression», etc. Formation: Ecole des beaux-arts, Zurich, Académie Ranson et Fernand Léger, Paris. Séjours d’étude et stages à Londres, Stockholm, Vienne, aux Etats-Unis et au Japon. Pendant 10 ans directeur artistique d’une grande imprimerie zurichoise ; puis, ouverture de son propre atelier  de conception graphique et de planification, exécution de projets intern; tionaux dans les secteurs suivants: images d’identification de séries d’édition et d’institutions culturelles, création de plus de cent affiches, en partie primées, pour la publicité commerciale et culturelle.

École polytechnique fédérale, système d’orientation pour les nouveaux bâtiments au Honggerberg, information visuelle par la couleur sur des objets de démonstration et conception d’un système d’alarme commandé par ordinateur.

En tant que créateur et exposant, participation à diverses foires professionnelles. Expositions individuelles: Landesgewerbemuseum Stuttgart, College of Printing, Londres, Art Gallery and Museum, Edmonton, University of Alberta, Canada. Ses livres «Emblème Signal Symbole» (trois tirages) et «form+communication» (deux tirages), publiés aux éditions ABC, sont des ouvrages de référence de premier ordre pour les publicitaires du monde entier et de tous les secteurs de la création artistique.


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La Com’ d'Apple en 1989 dans la revue Graphis n°259

Si vous avez jamais eu l’occasion d’allumer un Macintosh, vous avez dû avoir un petit choc en voyant au milieu de l’écran, le petit visage qui vous souriait! Un gentil petit visage radieux, bien sympathique, qui vous disait sous la forme graphique la plus simple:«C’est O.K. J’ai beau être un ordinateur, je vais vous faciliter le travail en ma compagnie».

Ainsi commençait la Pub d’Apple en 1989. Qu’en pensez-vous. À l’heure des iPad, des iPhone, des iMac 27″ et des MacBookPro super puissants, est-ce que le petit visage «bien sympathique» vous sourit toujours? Pensez-vous qu’Apple est resté totalement ou partiellement fidèle à sa philosophie d’antan. L’absence du lecteur Flash sur les mobiles et iPad d’Apple vous parait encore «tenable» comme attitude ou bien au contraire estimez-vous que désormais Steve est devenu le grand méchant loup, volant cette place privilégiée au célèbre Bill Gates? quelques questions simples qui méritent sans doute un débat.

Si vous voulez lire les pages ci-dessous, n’hésitez pas à cliquer

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Un cours magistral de Mise en page(s) par Damien et Claire Gautier | chez Pyramyd

Je reviens vers vous cette semaine avec la sortie d’un ouvrage que pour le coup je trouve absolument incontournable. Vous connaissiez tous je pense le manuel de Typographie de Damien Gautier édité chez Pyramyd: Il était sérieux, exhaustif et remarquablement bien mise en page. Depuis l’anatomie de la lettre jusqu’à son utilisation dans les moindres recoins de notre imagination, le livre rouge de D.G. était devenu le livre de chevet sinon de bureau de chacun d’entre nous lorsque hésitants nous avions quelques doutes sur l’usage et l’expérimentation d’une typographie. Il nous apprenait aussi bien à classer, qu’à interlettrer, interligner et mettre en page des ouvrages d’éditions institutionnelles ou commerciales.

Bien sûr depuis plusieurs années, environ une quinzaine, les livres sur la typographie se multiplient. Que ce fussent ceux de James Craig, ou d’Alston W. Purvis et de Cees W. de Jong, d’Ellen Lupton,  Jean-Luc Dusong, sans oublier bien sûr les manuels de Muriel Paris ou bien de Karen Cheng et encore le non moins précieux «maquette/mise en page de Pierre Duplan et Jean-Pierre Janneau» . Et parmi mes dernières publications, le Livre de Monsieur de Bracquemond et Jean-Luc Dusong édité chez Eyrolles. ou de

Trop ou pas assez, telle pourrait être alors la question à laquelle je vais tenter de répondre. Pas si simple que cela… tout d’abord parce que tous ces livres se recoupent, peu ou très largement. Mais il existe cependant une grille de lecture intéressante… la cible. Nombre d’ouvrages se contentent de s’adresser à des débutants ou des premières années d’études d’arts graphiques. Celui de Damien et Claire Gautier se situent ou en tous les cas tentent de se situer bien au-delà de cette cible un peu limitée.

C’est aussi sans doute aussi l’avantage d’avoir déjà survolé très largement le corpus typographique qui a levé les derniers freins d’aborder très librement la mise en page et la place de l’image dans l’édition, près du texte. Et là on prend un plaisir quasi sensoriel tout en mesurant le vide abyssal d’un livre qui voudrait certainement être encore plus exhaustif mais qui faute de place et de moyens financiers ne peut se compter «qu’en quelques centaines de pages» et non en milliers, comme on voudrait les voir décliner leur analyse pertinente et sensible.

Tout y passe, depuis les règles de la grille de Le Corbusier, en passant par les réflexions sur la symétrie que l’école de Bâle a su aborder dans les années 50. Damien et Claire, évoquent de même la théorie de la couleur en se référent à Johannes Itten pour le cercle chromatique, et très vite ils avancent sur le territoire de la mise en scène graphique. Les pages Fond et forme/plein et vide, ainsi que celles consacrées à la Limite/hors limite ont le mérite d’être superbement illustré. La preuve par l’exemple est sans doute la plus profitable au lecteur d’un manuel du savoir mettre en scène graphique.

Mais à peine prenons-nous le rythme de ces (re)découvertes visuelles que les auteurs reviennent aux fondamentaux, la grille, la surface, les marges etc. Et d’énoncer sinon d’égrener sans cesse les codes, les règles multiples et innombrables des rythmes permutables riches en expérience d’usage de lecteur. C’est à cette alternance que l’on mesure le travail didactique et universitaire de l’ouvrage. Car il ne s’agit pas tant d’être ennuyeux ni par trop spectaculaire que de faire un tour de piste pédagogique qui nous enrôle dans un cortège de référents, de règles, de transgressions… Et le foisonnement de ce livre est suffisamment fertile pour qu’à chaque chapitre nous y trouvions un plaisir inéffable.

Il y a encore de la place sur les bibliothèques des graphistes. Toujours, et encore plus. Mais je ne saurais que trop recommander à celui qui n’a encore rien acheté, de commencer par cet ouvrage qui a à la fois des qualités visuelles autant que de rigueur dans sa propre mise en page que des qualités rédactionnelles digne d’une thèse doctorante sur la chose graphique. Et à ceux qui ont faim d’écrire sur la chose, rassurez-vous, il y a encore tant de choses à dire…

Dans un monde où les designers interactifs deviennent pléthore et considèrent bien souvent la culture typographique comme «old school», je m’interroge parfois sur leur légèreté à mésestimer un contenu théorique autant utile au monde du papier que de l’écran. D’autant plus vrai que l’organisation des espaces de lecture n’a jamais été autant à l’ordre du jour que depuis la multiplication des i-formats (iphones, ipads etc.). Merci donc au couple Gautier d’être resté ainsi droits dans leurs bottes de graphistes, sans tomber dans la facilité d’évacuer le papier au prétexte que les supports deviennent «incidentes» à souhaits. Retrouvez l’ouvrage chez Pyramyd ici::

©peter gabor | directeur d’e-artsup, avec l’autorisation aimable de l’éditeur. Tous droits de reproductions réservés, usage strictement pédagogique.

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L’ouvrage de référence sur la Typographie
écrit par Damien Gautier pour les éditions Pyramyd.

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Top Symbols & trademarks of the world | Vol.3

Franco Maria Ricci & Corinna Ferrari | Top Symbols & trademarks of the world | suite
Voici venir le 3e Vol de la collection Top Symbols & Trademarks of the World. Le volume 2 se trouve ici . J’avais publié le 5 mai 2006 le premier volume d’une collection de 10 albums édités par Franco Maria Ricci et Corinna Ferrari en 1973. Voici aujourd’hui présenté le deuxième volume de cette somme assez incroyable par le foisonnement, la richesse des ressources et la rigueur quasi encyclopédique déployée par les deux auteurs sus-nommés.
Ce n’est pas moins de 300 pages et environ 600 trademark dont il s’agit là. La fin des marques des USA (publiés dans le premier volume) et une quantité impressionnante de marques venant du Canada. Chacun des trademarks se trouve accompagné de la nomenclature de ses créateurs: le Client, son origine géographique, son secteur d’activité, le Designer et l’Agence en charge du budget ainsi que l’année de sa création. On imagine sans peine la logistique nécessaire à ce travail à une époque où Internet n’existait pas encore, et que le Fax venait juste de naitre sous une forme artisanale qui n’a rien à voir avec les technologies d’aujourd’hui (rapidité, laser, multi-envoi etc.). Il est à parier que tout ce travail organisationnel a été effectué par courrier postal et peut-être par téléphone (j’en doute).
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Top Symbols and Trademark #VOL.3 from petergabor on Vimeo.
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Rendons donc hommage à ces deux auteurs d’avoir commencé et terminé quelques mois plus tard la publication de près de 6000 signatures d’entreprise parfaitement recensées et légendées.
Il serait parfaitement superfétatoire de ma part de vouloir analyser chacune de ces marques, travail titanesque auquel je ne me risquerai même pas. Cependant il apparait nécessaire de dégager quelques grandes lignes de cet expression graphique.
Tout d’abord qu’est ce qu’un logotype. Contrairement aux idées reçues, ce n’est ni le symbole, ni le sigle ou acronyme, très exactement il s’agit de l’écriture intelligente c’est à dire qui fait sens de la marque. Sony, Apple, Kodak, ou Wolkswagen (etc.) se sont dotés d’un arsenal de signifiants dont un logotype.
L’ensemble Symbole + Sigle + Logotype constitue un tout rassemblé sous le terme générique de bloc-marque. Sans compter des extensions de ce système lorsqu’une marque se dote d’une marque ombrelle. Nous y reviendrons.
Lorsqu’on examine à la loupe chacun de ces trademarks on constate presque toujours un certain nombre de constantes.


Une bonne marque n’est pas bavarde. Elle résume de la façon la plus simple le métier, les valeurs, l’environnement industriel et/ou le secteur d’activité de l’entreprise ou de l’institution. Il est à parier que chacune des créations ainsi rapporté a fait l’objet d’une démarche réflexive où le client et son agence/designer ont analysé de la façon la plus claire et évocatrice le message que doit délivrer la marque. On peut aussi parler de poésie de la marque, par sa simplicité minimaliste elle rappelle cette forme d’écriture cher au Japon le haiku, qui ne s’embarrasse d’aucune circonvolution verbale.
Nombre de créations se contentent d’assembler graphiquement deux ou trois lettres. Nous disons graphiquement lorsque cet assemblage subtilise au passage toute forme typographique inutile à la compréhension d’un sigle ou d’un acronyme. Ainsi par exemple le ‘RJR’ dessiné par Walter P. Margulies en 1969. Bien entendu la poésie des marques s’exprime plus évidemment dans la recherche d’un symbole significatif, c’est le cas de la marque ‘FONDA’ dessiné par Dixon & Parcels Associates.
Chacun sait qu’il faut chercher l’origine de cet art du ‘résumé’ de l’image de l’entreprise dans la symbolique des blasons, la science de l’héraldique. Mais alors que cet art remonte à l’époque antique, son propos était tout autant d’affirmer la puissance d’un seigneur à une époque où les rois tiraient leur légitimité de Dieu que de servir aux nobles artisans d’enseigne pour leur métier. Sorte d’écusson païen qui se devait de rappeler au chaland l’exercice d’une profession hautement respectable.
C’est donc le XIXe siècle, et surtout le XXe qui voyaient le développement de l’industrialisation qui donnèrent à cette forme d’expression graphique ses lettres de notoriété. Là il s’agissait de marquer des produits distribués par milliers puis par million. Là il s’agissait de publier des ‘réclames’ puis des publicités portant l’enseigne, la marque de l’entreprise.
Il existe des modes dans cet expression. Elles tiennent autant aux outils de conception (crayon, gouache, carte à gratter) qu’aux médias qui les véhiculent. Le Print et l’architecture corporate ont développé des modes dont témoigne cet ouvrage de Franco Maria Ricci. Les trademarks s’exprimaient d’abord en noir et blanc et se devaient de ‘fonctionner’ de la sorte. Sans l’aide chatoyante de la couleur. On verra que depuis près de trente ans l’arrivée d’un univers d’écran translucide (ou trans-lucide) a formatée l’expression graphique des marques en couleur, se servant à la fois de transparences et d’effets de brillance. (cf la nouvelle marque de Rank Zerox). Il s’agit sans doute d’une tendance lourde et d’une véritable rupture avec la première époque des logotypes et marques. (Bien qu’on puisse voir dans les écussons en métal les prémices de cette tendance moderne). Je vous laisse découvrir les quelques pages qui suivent.
©peter gabor | directeur d’e-artsup | tous droits de reproduction réservés. Reproductions destinées exclusivement à des fins pédagogiques.
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Le Livre Rouge «typo et culture» chez Eyrolles | Jacques Bracquemond et Jean-Luc Dusong

Sous le numéro ISBN: 978-2-212-12621-1, les Éditions Eyrolles ont publié un ouvrage des plus intéressants. Commis par Jacques Bracquemond et Jean-Luc Dusong (dont j’ai déjà évoqué une publication ici même sur Design et Typo) ce manuel s’adresse aux étudiants de première et deuxième année en Arts Graphiques ou en techniques de production. Cela ne veut pas dire qu’il ne s’adresse pas au grand public. Mais j’émettrai des réserves plus loin sur la nature même de cet ouvrage.

J’ai découvert ce livre sur le Salon du Livre dernier et l’éditeur me l’a envoyé afin que j’en fasse une analyse sur le net.

Permettez-moi tout d’abord de dire merci, à l’éditeur, qui a le courage d’aborder des «catégories» peu vendeurs sur un marché de l’édition où le numérique et le web permettent aujourd’hui au plus grand nombre de disposer d’informations et de cultures des plus vastes.

Or le modèle économique d’une «publication papier» entraîne des contraintes matérielles et financières des plus rigides. Le format, la pagination et le nombre d’exemplaires pour n’en citer que les plus importantes. Et bien sûr la qualité du papier, son grammage, ainsi que ceux de la couverture, sont également déterminants dans l’évaluation du coût d’une édition . Et puis il y a l’éditeur, ses charges de fonctionnement, ses directeurs de collection, ses structures juridiques et financières ainsi que ses bureaux de fabrication. C’est tout cela qui fait d’une telle édition une véritable prise de risque confronté à la gratuité de la culture sur le net.

Nous n’allons pas non plus comparer, ce n’est pas le lieux ici, les avantages du papier sur l’écran, bien que les livres électroniques commencent à arriver en force et vont créer de nouvelles pratiques de lecture. Le même ouvrage diffusé sur l’iPad avec une mise en page adapté pourra sans doute un jour remplacer le papier. On économisera sur les tonnages de papier, mais pas sur le coût final qui devra tenir compte du développement sous <objectif c>, des coûts de la maquette et des frais de réalisation ainsi que de la diffusion électronique. Donc on reste et on restera dans un processus à haut risque d’échec chaque fois que l’on voudra publier des ouvrages spécialisés destinés à un public restreint (à cause de la langue notamment). Le seul mot qui me vient alors à l’esprit c’est: RESPECT.

Parce qu’il existe en France aujourd’hui une culture de l’édition, véritable exception culturelle sans grandes subventions de l’État qui doit se frotter avec ses structures lourdes et expérimentées à l’avènement du tout digital sans recul sur la méthode ni sur les processus idéaux pour faire face à cette révolution économique et structurelle.

Du coup j’ai relégué la critique du livre au second plan bien que beaucoup de choses à en dire.

Je vais essayer de faire court. La structure de l’ouvrage me semble parfaite. Les chapitres vont de l’histoire de la lettre et de l’écriture vers les pratiques modernes et digitales. S’en suit un découpage logique historique et technique qui épouse l’évolution de la matière typographique, la lettre, la composition, la mise en page. Le seul bémol que j’exprimerais concernant ce manuel pédagogique tient essentiellement à ses qualités graphiques de mise en page.

Les deux auteurs restent cependant trop scolaires sur ce registre, voire d’une neutralité exemplaire. Mise en page classique, pages excessivement surchargées malgré une bonne hiérarchisation de la lecture. Les auteurs ont réalisé là un ouvrage pédagogique classique et sans ambition de concevoir une maquette raffinée, élégante et conceptuelle. C’est en me rapprochant de l’éditeur que j’ai compris le pourquoi. Jacques Barcquemond était déjà atteint d’une maladie grave lorsqu’il apporta le manuscrit aux Éditions Eyrolles. Et c’est à son ami Jean-Luc Dusong qu’il confia le soin de terminer l’ouvrage dès lors qu’il n’avait plus la force et l’énergie d’y travailler à plein temps. Ce livre est donc à la fois un testament, un modèle de courage humain face à la maladie et une œuvre pas tout à fait achevée puisque Jacques Bracquemond n’a pas eu la force de l’amender ou de le corriger à fond. Un travail d’abnégation également en ce qui concerne Jean-Luc Dusong qui s’est interdit d’ajoûter ou d’interprêter à sa façon les chapitres de l’ouvrage. Il s’est effacé et cantonné au rôle d’interprête-exécutant là où il avait le talent de faire un travail graphique plus personnel.

Du coup il est passé à coté de l’opportunité de devenir une référence en tant que telle, d’une architecture d’édition expérimentale ou créatrice. Mais franchement, je comprends l’auteur et l’éditeur dans ces conditions si particulières ne pas vouloir prendre à ce stade trop de risque.

On pourrait évidemment se demander ce qu’auraient fait Hermann Zapf, Herbert Lubalin ou encore Bradbury Thompson. Il est à parier qu’ils eussent été moins «gargantuesques» dans l’emploi des illustrations pour rester dans l’élégance de la démonstration.

Mais il s’agit là d’une critique presque facile et qui de toutes façons frise la fiction et m’arrêterai donc sur une note positive: on ne fera jamais assez d’ouvrages sur la typographie tant cette culture est essentielle à l’humanité.

Un jour, je déambulais dans les rues de San Francisco et brusquement me suis trouvé à un carrefour qui était tellement proche d’une architecture européenne, voire française que j’ai eu un instant une impression panique d’avoir été transporté par une machine spatio-temporelle sur une autre planète. Et l’instant d’après je lisais frénétiquement le nom des rues, les devantures de magasin, les journaux dans leur distributeur automatique, et me suis vite calmé… j’étais bien aux USA (Today), dans la ville aux Tramways marron et rouge-bourgogne… Me voilà rassuré, je n’étais pas à Budapest ni sur le Boulevard des Maréchaux. Pour reprendre l’expression de Paul Rand, everything is type, everthing is type.
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peter gabor
directeur d’e-artsup

 

Jacques Bracquemond 1930-2006 – Meilleur Ouvrier de France (1982), Commandeur des Arts et des Lettres (1996)
D’une famille d’artistes, formé à l’École Estienne, ainsi qu’aux Beaux-Arts de Paris et aux Arts Appliqués, Jacques Bracquemond a mené de front une carrière de dessinateur publicitaire, d’artisan artiste graveur et de professeur de dessin, notamment au lycée d’arts graphiques Initiative à Paris, où il enseignait le trait, la lettre et l’histoire de l’art. Transmettre son expérience était pour lui un devoir et une évidence.

Jean-Luc Dusong – Docteur en esthétisme, Jean-Luc Dusong a enseigné les techniques éditoriales à l’École Estienne et à l’IUT métiers du livre de Saint-Cloud. Il est actuellement professeur d’arts visuels dans l’atelier « Arts et métiers du livre » du Centre Paris Lecture. Enraciné dans la grande tradition de la typographie par sa formation de graphiste, il a consacré ses travaux universitaires aux nouvelles technologies et aux nouveaux médias. Co-fondateur de l’agence de communication Darjeeling, il est l’auteur du jeu Les dents de la pub. Plusieurs fois lauréat du Grand Prix Stratégies, il a reçu pour ses campagnes et ses films des récompenses en corporate et en conception visuelle.

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Graphisme de l’Information | DataFlow#1 | indispensable dans la bibliothèque du Graphiste

Sous le numéro ISBN: 978-2-878-11-333-4 l’Éditeur «Thames et Hudson» a édité le premier volume d’un ouvrage consacré au Graphisme de l’Information. Il a ensuite édité un deuxième volume tout aussi exceptionnel par la tenue de son contenu autant que par les textes d’accompagnement.

Pour faire court il n’est pas dans mon propos de tenter ici la moindre psychanalyse d’une société post-moderne. Cependant et c’est la vertu de genre d’édition, nous montrer un vocabulaire et une grammaire utilisés dans différentes instances économiques ou sociales pour tenter de faire «passer» la représentation de certaines «complexités» socio-économiques.

Je dis vocabulaire parce que l’école du Bauhaus nous a déjà habitué, en défrichant les arcanes du graphisme, à utiliser le carré, le cercle, les lignes, les surfaces, les contrastes, la texture, la couleur, le rythme, l’équilibre, la symétrie ou l’assymétrieet bien sûr la lumière et la variété des formes.

Je dis grammaire parce que les travaux de Claude Lévy-Strauss ont été fondateurs d’une compréhension schématisée et schématisable de la représentaion des structures humaines et sociales dans les sociétés primitives. Parce qu’aussi les travaux de Abraham Moles et de Robert Estivals dans les années 50-65 ont largement contribué à faire le pont entre ethnologie et représentations graphiques.

Nous pourrions aussi bien remonter jusqu’à Norbert Wiener, le père de la Cybernétique moderne pour illustrer ces propos. Car de quoi s’agit-il?

Ni plus ni moins que ce que Roger Thérond va nous léguer avec cette phrase célèbre qu’il eut pour promouvoir Paris-Match, «une image vaut mille mots». L’art du diagramme, ou du DataFlow se mesure à l’aune de cette phrase. Lorsqu’un schéma imprimé ou interactif, me permet de gagner du temps sur le verbe, sans rien perdre de la complexité d’une représentation, au contraire, en la mettant en valeur et en y apportant une vision «éclairée» de la réalité, nous serions dans ce cas en face d’un bon schéma.

Vous imaginez bien que ce que je viens d’énoncer peut-être totalement sujet à caution. Car qu’est-ce que la clarté, la lisibilité d’une information. Qu’est-ce qui fonde la qualité d’une structure graphique pour simplifier la complexité d’un flux de données au point de nous la rendre lisible tout en préservant les qualités premières de l’information: arborescence, hiérarchie, structure, complexité d’une trame etc. Un schéma peut raconter l’organigramme d’une entreprise, les fils inextricables d’une affaire (Clearstream), les ressources économiques d’une catégorie socio-professionnelle ou d’une miliardaire à la tête de la première entreprise de Luxe Française.

Où l’on voit la responsabilité du graphiste pour 1) digérer l’information, 2) pour la mettre en forme afin de gagner du temps sur son énoncé verbal. Je vous donne un exemple: Dans le schéma publié par le journal Le Monde relatant, tentant de relater l’affaire Clearstream, il y a des flèches partout, des intermédiaires de l’information, de décisions, des zones d’influences politiques et juridiques etc. Mais dans le coin à droite, typographié en tout petit, il y a un nom qui apparait, minuscule et insignifiant, dont part un réseau de fils mais où aucun ne revient. Il s’agit de l’ancien Président de la République, Jacques Chirac. Le graphiste-rédacteur qui a réalisé ce schéma avait-il conscience que sa représentation toute modeste se lisait presque comme une accusation juridique si l’on se donne la peine de décortiquer de gauche à droite et de haut en bas tout son schéma. Sans doute que non. Je dirais même qu’il était embarassé de ne pas savoir où placer le nom de l’ancien Président. Et l’on voit par là même l’importance d’une représentation qui prend fait et cause, qui «schématise», c’est-à-dire qui a vocation de rendre plus claire une information. 

Les enjeux sont incroyables. Manuel Lima parle de 25 petaoctets d’informations qui s’échangent sur Google par jour, 25 millions de giga octets d’infomations. Dans toutes les sphères. Politiques, journalistiques, économiques, sociales, culturelles, sportives, et bien sûr en premier scientifiques. L’infoGraphie est-il en train de devenir cet esperanto qu’appelle Michel Onfray de ses vœux. Parce que devant se comprendre dans toutes les langues, dans toutes les cultures. Je n’en sais rien, mais il me semble déjà irréversible. Le monde tel que nous le connaissons ne peut en aucune manière être réduit à des schémas simplistes. La 3D et l’interactivité apportent la réponse  à cette difficulté de LA représentation. Et nous le verrons dans les semaines et mois à venir combien celles-ci vont faire évoluer nos propres schémas mentaux qui par essence ne demandent qu’à simplifier cette information.

N’hésitez pas à cliquer sur chaque image que vous pouvez ainsi zoomer.

 

 

 


articles précédents sur le même sujet : ici

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Le Mouvement DaDa ou la Transgression en marche 2

Republié pour cause
de défaillance
de la plateforme
des blogs du Monde.fr

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C’est en 2005 que le Musée Georges Pompidou organise une des plus grandes rétrospective que l’on ait consacré au mouvement DaDa, et à tous les artistes qui de près ou de loin s’en réclamaient.

Je me permets de publier ici les pages du catalogue qui fut alors édité par le Musée et qui représente l’un des plus beau travail qui ne fut jamais réalisé de mémoire de muséographe. À la fois chrono-logique et alphabétique, le livre retrace le cheminement d’une époque difficile puisqu’elle démarre un peu avant la Drôle de Guerre (14-18) et se prolonge un peu après.

De fait lorsqu’on étudie le mouvement DaDa on devrait toujours faire un parallèle avec deux autres mouvements simultanés, l’une en Russie avec le Constructivisme et l’autre en Allemagne à Weimar avec le Bauhaus. Trois attitudes, trois réponses différentes posées par les mêmes problématiques. Fins de régimes, montée de l’industrialisation, et crise de 29 annonciateur de bouleversements encore plus radicaux. Dans cette courte période de 1905 à 1920, le monde va basculer à l’est vers le bolchevisme et les idéaux d’un pouvoir populaire, au centre vers le nazisme avec les crimes humanitaires qu’on lui connaît.

Au centre de tout il y a la Suisse,

petit pays neutre et sans doute à l’abri, en toutes apparences des grandes révolutions qui jouxtent ses frontières. Et c’est là, dans une atmosphère plutôt bon enfant que naîtra le mouvement DaDa. Allez savoir, la bourgeoisie est capable de tant d’autodérision. Parce que là où la rigueur abstraite et à la fois construite des architectes du Bauhaus, là où les graphistes et photographes de la Russie née de la Révolution d’Octobre vont «changer le monde» et notre perception du monde, le DaDa va faire plus, il va installer le spectateur dans une transgression de sa perception.

Bousculer les lignes et les équilibres.

Renverser la gravité de la page et du sens des mots. Rien n’échappe au DaDa, poésie, graphisme, typographie, photographie, musique et arts plastiques. Chacune des expressions se retrouve non pas tête en bas mais «à coté». De coté si vous préférez. Histoire d’en rire ou de se moquer, histoire de provoquer, de déranger, de renverser les idées reçues. Mais alors que les deux autres mouvements vont procéder à une entreprise de démolition-reconstruction, le DaDa ne propose rien, ne reconstruit rien. La transgression pour la transgression. La transgression pour dénoncer, hurler contre l’absurde d’une société qui envoie ses enfants comme chairs à canon se faire démolir la gueule et le ventre. Transgression pour manifester l’angoisse des artistes devant le non sens d’un monde qui commence (seulement) une course effrénée vers la vitesse.

Plus vite, toujours plus vite.

Voici venir le temps des machines qui écrasent l’homme dans sa fragilité et l’artiste se révolte et envoie la typo, valser tête en bas ou de côté pour dire sa révolte d’artiste et d’homme… DaDa, Constructivisme et Bauhaus, c’est trois courants fondamentaux qui vont donc déterminer l’avenir de nos métiers, dont tous les graphistes un jour ou l’autre se revendiqueront.

Deux manières de consulter l’ouvrage ci-dessous.

Soit vous vous laissez embarquer par un déroulé en scrolling aussi long que magique de tout l’ouvrage, avec possibilité d’agrandir en cliquant sur chacune des pages, soit vous allez directement à la galerie ci-dessus pour prendre un aperçu plus général de l’ouvrage. Je ne crois pas que vous puissiez faire l’économie d’y passer du temps. Il est très rare de voir autant d’œuvres exposés simultanément avec nombre de légendes.

Avertissement

J’ai pris les photos à la volée, vite, en feuilletant moi-même ce catalogue pour votre plus grand plaisir et surtout curiosité. Si vous êtes enseignant, je ne peux que vous encourager de montrer ces pages à vos étudiants. Si vous êtes simple amateur, vous pouvez bien sûr «faire tourner» le lien de ce billet parmi vos amis, en revanche j’invite les lecteurs à ne faire aucun usage de photocopieur, pas plus que de faire commerce de ces reproductions. Leur usage est strictement réservé à l’usage pédagogique.

peter gabor | directeur d’e-artsup


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Infographie = «Graphisme de l’Information» et non «Graphisme informatisé»

Diagram Graphics de Kazuo Abe et Fumihiko Nishioka fut publié pour la première fois en 1992 et apparemment réédité en 2000, mais de toutes façons épuisé pour lors et vous ne disposez plus que de deux exemplaires d’occasion sur Amazon.

Je vous laisse bien sûr découvrir avec délectation ce somptueux ouvrage que j’ai pris grand plaisir à photographier. Comme certains d’entre vous, me suis rendu compte bien souvent que lors d’une opération de prise de vue, l’œil fixé sur l’objectif, on s’approche encore plus des visuels jusqu’à pénétrer dans l’âme de la création. Et surtout ne me parlez pas de scanner ce genre d’ouvrage… il n’y a rien du plus dégradant que d’aplatir les pages, leur enlever toute sensualité. Car il ne s’agit pas seulement de vous montrer des graphiques, mais de vous donner envie de toucher le papier et l’ouvrage qui a demandé autant de travail des éditeurs. 

Mais revenons à l’essentiel. Qu’avons-nous là sous les yeux. Un recueil de graphs, de diagrams, de computer graphics comme disent les américains ou d’infographie comme nous devrions dire nous ici en France. Parce que l’infographie c’est bien cela. Un art de visualiser des données (Data Visualisation) qui rend celles-ci plus compréhensibles, à la portée du lecteur-spectateur.

Que ce soit pour les données scientifiques, médicales, politiques et géopolitiques, sociologiques et technologiques, sans oublier bien sûr les données économiques, le graphiste est appelé à concevoir des info-graphies, qui rendent ces données intelligibles, parlantes et évocatrices.

J’avais commencé à publier des ouvrages sur ce sujet qui me tient à cœur dans mes précédents billets.

Graphis Diagrams | Une histoire de l’infographie (1/3)
Graphis Diagrams | Une histoire de l’infographie (2/3)
Graphis Diagrams | Une histoire de l’infographie (3/3)

Et finalement c’est Manuel Lima qui nous donne la meilleure explication sur les enjeux à venir pour les graphistes dans le monde de plus en plus complexe que nous habitons. 

Manuel Lima Video sur Digup TV

Où Manuel Lima nous rappelle que Google traite aujourd’hui plus de 25 millions de Gigaoctets de données par jour.

C’est dire que les enjeux futurs pour les communautés politiques, scientifiques et éducatives seront considérables afin de faciliter la Visualisation de ces données. Et si «ça» (http://www.webdesign-festival.com/2010/) bouge autant aujourd’hui dans la communauté graphique, c’est sans doute aussi parce que nous atteignons désormais l’âge adulte de cet art. En effet, il ne date pas d’hier. L’infographie s’est développé tout au long de la seconde moitié du XXe siècle sous l’effet d’un développement économique et scientifique prolifique. Abraham Moles et Robert Estival en ont jeté les fondements dans leurs sociétés de Schéma et Schématisation. J’avais été frappé par leur travaux que j’ai découvert lors d’une rencontre graphique de Lurs, voici plusieurs dizaines d’années. Et j’avais déjà à l’époque fait le rapprochement avec les travaux de Levi Strauss.

Le structuralisme (mais aussi la linguistique avec les travaux de Ferdinand de Saussure ou d’un Roman Jacobson), est aux schémas et leur représentation, ce qu’est l’art du rythme et du sonore à l’expression poétique. La recherche de l’expression juste et séduisante qui rend l’information plus intelligible. Rien dans les images qui suivent n’est laissé au hasard. L’analyse des données transformée en structure graphique polymorphe pour nous permettre de rapprocher d’une réalité, de lire l’illisible, de décoder le caché et le subliminal. Voilà les enjeux de cet art majeur qui prend son envol aujourd’hui grâce à l’interactivité des moyens de production et du code html, javascript ou encore de l’Action Script. Sans compter bien sûr la 3D qui fait désormais irruption dans le champ de la créativité à tous les étages.

Avertissements: les images sont cliquables pour un zoom de bonne qualité qui vous donne bien souvent la légende de chaque reproduction.

À remarquer que nombre de ces infographies ont été créées avant l’arrivée des PC et de Macs sur le marché de la PAO.
Preuve que le mot même d’«infographie» a été largement dévoyé de son sens premier: Graphisme de l’Information.

Les images ci-dessous sont réservées uniquement et strictement à l’usage pédagogique

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Une Histoire de la Typo; une généalogie de l’alphabet d’imprimerie

 

 

Une Histoire de la Typo | A Type Historical Story from peter gabor

(design et typo) ©peter gabor

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