Je reviens vers vous avec une deuxième version du billet précédent, puisque j’ai glissé une coquille volontairement dans le titre et le nom principal. Ici vous lisez bien Typedia, mais le logo lui, est à la limite de la lisibilité… Un ami sur Facebook me faisait justement la remarque qu’on dirait un de ces titrages que Libé utilisait pour sa page Culture de la période Claude Maggiori (avec du Matrix Script d’Emigre).
C’était magnifique, très «tendance» mais peu lisible. Peu importe. Toujours est-il que nous travaillons sur des signes et que c’est notre métier. La moindre des choses, lorsque vous cherchez à faire un site de typographie pour aider vos confrères à trouver, identifier une police, c’est de donner à voir un logo lisible. L’expérimentation, la recherche, je ne suis pas contre, sauf à considérer que ce n’était pas le lieu. Enfin, rien de grave, sauf peut-être que vous n’êtes pas nombreux à vous être manifesté. J’en suis fort triste.
Un nouveau moteur de recherche et d’indentification de caractères typographiques vient de naître. Typedia. Quel usage, quel modèle économique et surtout quel mode de fonctionnement au regard des éditeurs de caractères. Des débats sont ouverts dont celui sur le site de Typophile. Un propos qui y revient assez souvent est celui de l’interface Flash. Les professionnels dénoncent la fragilité et la difficulté d’accès au travers de cette configuration. Qu’en pensez-vous.
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