-
Articles récents
- Comment le professeur Paul Achouh et l’Hôpital Public m’a sauvé la vie à l’AP_HP Georges Pompidou
- Anne Frank, ou le «confinement» originel
- Pourquoi avoir pris ce portrait d’Einstein, tirant la langue pour illustrer une brève histoire de ma vie?
- PAS TOUS LES GENS QUI BRÛLENT DES LIVRES SONT DES CRIMINELS
- Catalogues d’Exposition du Bauhaus de 1969 et 2016-2017
- Naissance d'un Livre en process Gutenbergien en 2019
- Naissance d’un Livre en process Gutenbergien en 2019
- 100e Birthday of Bauhaus. Adobe with Erik Spiekermann \ Successful Tribute to the First Pluridisciplinary School
- 100e Birthday of Bauhaus. Adobe with Erik Spiekermann \ Successful Tribute to the First Pluridisciplinary School
- 100e Birthday of Bauhaus. Adobe with Erik Spiekermann \ Successful Tribute to the First Pluridisciplinary School
Commentaires récents
- Frédéric Bortolotti™ dans Paul Gabor | 14 décembre 1913 – 20 juillet 1992 | typoGraphe et Graphic-Designer
- Frédéric Bortolotti™ dans Au retour des Rencontres de Lure | Une caméra sur la moto | Un paysage et une musique
- Frédéric Bortolotti™ dans Visual Transformation | Walter Diethelm | Le Graphisme dans tous ses états | 1982
- stefie dans La Com’ d’Apple en 1989 dans la revue Graphis n°259
- Marie Jeanne dans Emmanuel Wolfstirn enseigne le dessin et la couleur à e-artsup
Archives
- mars 2020 (2)
- février 2020 (1)
- janvier 2020 (1)
- septembre 2019 (1)
- juillet 2019 (2)
- mars 2019 (3)
- octobre 2018 (1)
- décembre 2017 (2)
- novembre 2017 (4)
- septembre 2017 (2)
- juillet 2017 (2)
- juin 2017 (5)
- mai 2017 (4)
- avril 2017 (1)
- février 2017 (1)
- novembre 2016 (2)
- octobre 2016 (1)
- juillet 2016 (2)
- juin 2016 (15)
- mai 2016 (6)
- février 2016 (2)
- janvier 2016 (1)
- décembre 2015 (1)
- janvier 2015 (2)
- décembre 2014 (2)
- novembre 2014 (2)
- octobre 2014 (2)
- avril 2014 (3)
- mars 2014 (2)
- décembre 2012 (12)
- novembre 2012 (28)
- octobre 2012 (4)
- septembre 2011 (2)
- juillet 2011 (2)
- mai 2011 (4)
- février 2011 (4)
- décembre 2010 (2)
- novembre 2010 (10)
- octobre 2010 (13)
- septembre 2010 (12)
- août 2010 (1)
- juillet 2010 (2)
- juin 2010 (4)
- mai 2010 (10)
- avril 2010 (6)
- mars 2010 (3)
- février 2010 (1)
- janvier 2010 (6)
- décembre 2009 (1)
- novembre 2009 (5)
- octobre 2009 (3)
- septembre 2009 (6)
- août 2009 (33)
- juin 2009 (2)
- mai 2009 (4)
- avril 2009 (18)
- mars 2009 (43)
- février 2009 (43)
- janvier 2009 (26)
- décembre 2008 (20)
- novembre 2008 (2)
- octobre 2008 (8)
- septembre 2008 (8)
- août 2008 (6)
- juillet 2008 (12)
- juin 2008 (11)
- mai 2008 (14)
- avril 2008 (15)
- mars 2008 (31)
- février 2008 (68)
- janvier 2008 (32)
- novembre 2007 (2)
- octobre 2007 (27)
- septembre 2007 (25)
- août 2007 (25)
- juillet 2007 (46)
- juin 2007 (58)
- mai 2007 (36)
- avril 2007 (14)
- mars 2007 (50)
- février 2007 (18)
- janvier 2007 (25)
- décembre 2006 (4)
- novembre 2006 (6)
- octobre 2006 (26)
- septembre 2006 (24)
- août 2006 (18)
- juillet 2006 (6)
- juin 2006 (19)
- mai 2006 (12)
- avril 2006 (35)
- mars 2006 (30)
- février 2006 (16)
- janvier 2006 (14)
- décembre 2005 (18)
- novembre 2005 (19)
- octobre 2005 (33)
- septembre 2005 (9)
Catégories
La formation classique | Il n’y a que ça | extrait du Cave se Rebiffe
Publié dans Opinions et Im-pertinences, Typographie et typographies, Videos
Commentaires fermés sur La formation classique | Il n’y a que ça | extrait du Cave se Rebiffe
Étudiants, l’avenir à crédit | L’institut Montaigne préconise d’accélérer le processus de privatisation des Études Supérieures
«En même temps»…
Le processus de Bologne a ouvert la boîte à Pandore de l’industrialisation et la privatisation de l’enseignement supérieur. 16 millions d’étudiants en 1965, 200 millions au passage du Processus de Bologne en 1999-2001 et on prévoit déjà 400 millions d’étudiants dans le supérieur pour dans moins de quinze ans.
Une manne pour les fonds de pension et la spéculation financière dans un domaine qui devrait au contraire rester réservé au service public, c’est-à-dire à un État social et respectueux de l’avenir des jeunes.
•
Les jeunes du monde entier s’endettent pour une course folle pour décrocher des diplômes qui dans un contexte néo-libéral et de désindustrialisation des pays du Nord crée le chômage de masse d’une population qui doit se satisfaire du seul secteur qui reste, celui du tertiaire.
•
Que l’institut Montaigne désigne le secteur numérique comme porteur n’est pas étonnant, le bon sens près de chez vous (vieux slogan du Crédit Agricole)… Mais qu’il promeut, d’abord l’indépendance des Universités pour accélérer la privatisation de ce secteur en dit long sur l’inconscience dont il fait preuve dans les prévisions économiques et sociales.
•
Les économistes atterrés le dénoncent depuis 2013-2014. Le néo-libéralisme, c’est à dire un capitalisme financier qui se déconnecte du réel, n’a cure des conséquences désastreuses pour les familles des classes moyennes, qui se sur-endettent pour juste acheter le rêve d’une emploi assuré à la sortie des écoles. Et là on a juste envie de leur crier… foutaises.
•
Les lobbies financiers se moquent éperdument de l’avenir des classes moyennes et des peuples en précarité. Va pour les diplômes, puisque c’est la nouvelle manne financière. Mais la Casse Sociale va être à la hauteur des emprunts et des déficits d’emplois.
•
Vous croyez que les médias traitent de ces sujets? Oui bien sûr. Mais pour cela il faut regarder ARTE et non BFM ou CNews. Quant à Ruquier ou Hanouna, n’en parlons pas. On n’a pas encore besoin de diplôme pour faire le guignol de la Société du Spectacle.
Sources: article du Monde:
http://abonnes.lemonde.fr/campus/article/2017/06/28/ce-que-propose-l-institut-montaigne-pour-que-l-universite-francaise-ne-rate-pas-la-revolution-numerique_5152107_4401467.html
Documentaire diffusé sur ARTE
http://boutique.arte.tv/f11743-Etudiants_avenir_credit
Analyse pertinente de notre société du Spectacle par Guy Debord.
La Société du Spectacle.
#Étudiants, l’avenir à crédit | L’institut #Montaigne préconise d’accélérer le processus de #privatisation des #Études #Supérieures
Publié dans Formation et méthodo, Opinions et Im-pertinences
Marqué avec institut Montaigne, Les économistes atterrés, l’avenir à crédit, processus de Bologne
Commentaires fermés sur Étudiants, l’avenir à crédit | L’institut Montaigne préconise d’accélérer le processus de privatisation des Études Supérieures
Étudiants, l’avenir à crédit | L’institut Montaigne préconise d’accélérer le processus de privatisation des Études Supérieures
«En même temps»…
Le processus de Bologne a ouvert la boîte à Pandore de l’industrialisation et la privatisation de l’enseignement supérieur. 16 millions d’étudiants en 1965, 200 millions au passage du Processus de Bologne en 1999-2001 et on prévoit déjà 400 millions d’étudiants dans le supérieur pour dans moins de quinze ans.
Une manne pour les fonds de pension et la spéculation financière dans un domaine qui devrait au contraire rester réservé au service public, c’est-à-dire à un État social et respectueux de l’avenir des jeunes.
•
Les jeunes du monde entier s’endettent pour une course folle pour décrocher des diplômes qui dans un contexte néo-libéral et de désindustrialisation des pays du Nord crée le chômage de masse d’une population qui doit se satisfaire du seul secteur qui reste, celui du tertiaire.
•
Que l’institut Montaigne désigne le secteur numérique comme porteur n’est pas étonnant, le bon sens près de chez vous (vieux slogan du Crédit Agricole)… Mais qu’il promeut, d’abord l’indépendance des Universités pour accélérer la privatisation de ce secteur en dit long sur l’inconscience dont il fait preuve dans les prévisions économiques et sociales.
•
Les économistes atterrés le dénoncent depuis 2013-2014. Le néo-libéralisme, c’est à dire un capitalisme financier qui se déconnecte du réel, n’a cure des conséquences désastreuses pour les familles des classes moyennes, qui se sur-endettent pour juste acheter le rêve d’une emploi assuré à la sortie des écoles. Et là on a juste envie de leur crier… foutaises.
•
Les lobbies financiers se moquent éperdument de l’avenir des classes moyennes et des peuples en précarité. Va pour les diplômes, puisque c’est la nouvelle manne financière. Mais la Casse Sociale va être à la hauteur des emprunts et des déficits d’emplois.
•
Vous croyez que les médias traitent de ces sujets? Oui bien sûr. Mais pour cela il faut regarder ARTE et non BFM ou CNews. Quant à Ruquier ou Hanouna, n’en parlons pas. On n’a pas encore besoin de diplôme pour faire le guignol de la Société du Spectacle.
Sources: article du Monde:
http://abonnes.lemonde.fr/campus/article/2017/06/28/ce-que-propose-l-institut-montaigne-pour-que-l-universite-francaise-ne-rate-pas-la-revolution-numerique_5152107_4401467.html
Documentaire diffusé sur ARTE
http://boutique.arte.tv/f11743-Etudiants_avenir_credit
Analyse pertinente de notre société du Spectacle par Guy Debord.
La Société du Spectacle.
#Étudiants, l’avenir à crédit | L’institut #Montaigne préconise d’accélérer le processus de #privatisation des #Études #Supérieures
Publié dans Formation et méthodo, Opinions et Im-pertinences
Marqué avec institut Montaigne, Les économistes atterrés, l’avenir à crédit, processus de Bologne
Commentaires fermés sur Étudiants, l’avenir à crédit | L’institut Montaigne préconise d’accélérer le processus de privatisation des Études Supérieures
Concours Adobe Exclusif: recréer «Le Cri» de Munch à l’aide de ces pinceaux. Un Cri, un Défi.
////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Les grandes œuvres d’art traversent le temps et continuent d’inspirer les créatifs plusieurs siècles plus tard. Au fil des années, les musées ont préservé avec soin les outils, souvent tenus hors des regards, utilisés pour créer ces chefs-d’œuvre. Mais que se passe-t-il lorsque ces objets jalousement conservés reprennent vie entre les mains des artistes numériques d’aujourd’hui ?
Le 15 juin, Adobe a annoncé une nouvelle campagne innovante, baptisée «The Hidden Treasures of Creativity» (Les trésors cachés de la créativité), destinée à préserver sous forme digitale les brosses plus que centenaires d’un artiste emblématique, Edvard Munch, afin d’inspirer une nouvelle génération d’artistes peintres. En collaboration avec le musée Munch d’Oslo et le célèbre créateur de brosses Photoshop Kyle T. Webster, Adobe a créé une réplique digitale de sept pinceaux originaux de Munch avant de les mettre à la disposition des utilisateurs de Photoshop du monde entier. Ces outils révolutionnaires seront disponibles en téléchargement depuis Adobe Photoshop à partir du 15 juin.
Pour en savoir plus sur l’utilisation des reproductions digitales des brosses de Munch afin de créer vos propres œuvres, le public pourra visionner la série de livestream proposée par Kyle T. Webster sur le thème de la peinture numérique du 20 au 22 juin.
Adobe organisera également du 15 juin au 14 juillet un concours invitant les utilisateurs de Photoshop à créer leurs propres versions du plus célèbre tableau de Munch, «Le Cri» à l’aide de ces pinceaux exclusifs. Les lauréats auront le privilège de voir leur œuvre exposée au musée Munch d’Oslo.
////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Publié dans Création plastique, Design Motion, Méthodologie, Photo, Videos
Commentaires fermés sur Concours Adobe Exclusif: recréer «Le Cri» de Munch à l’aide de ces pinceaux. Un Cri, un Défi.
Une police partant de mon écriture manuscrite | Le Manu-Script-Short | Libre de Droits
Série de lettres en Capitales et Bas de Casses du Manu-Script Short ©peter gabor, libre de droits.
Bonjour les amis,
J’ai créé voici une vingtaine d’années une police de caractère à partir de mon écriture courante. Le Manu-Script-Short | Méthode utilisée:
// choix d’un stylo à plume carrée calligraphique et d’un papier dont le grain assez fin allait créer une matière dans le dessin des lettres.
// j’ai produit des centaines de mots qui utilisaient l’alphabet complet, Capitales et Bas de Casses. Écrivant en corps normal d’écriture qui correspondrait à quelque chose comme du corps 14-16.
// Ensuite gros travail de sélection des lettres qui étaient les mieux réussies. Il s’agissait donc presque d’une écriture courante mais avec un apprentissage en live de ma propre écriture pour la rendre la plus neutre possible.
// le plus dur était d’éliminer les accidents et les malfaçons qui ne manquent pas de surgir lorsque vous écrivez vite un courrier.
Voici le résultat et je vous offre par la même occasion la police au format .otf qui vous permettront d’utiliser cette police dans InDesign ou même Word. L’avantage d’InDesign sera bien entendu que vous pourrez afficher avec les glyphes certaines alternates qui n’apparaissent pas ici dans la planche ci-jointe.
Enjoy et n’hésitez pas à me faire part de vos remarques.
voici le fichier .otf que vous pourrez utiliser aussi bien sur PC (pour Geoffrey Dorne) que sur Mac. http://www.typogabor.com/Media/Manu-ScriptShort/Manu-ScriptShort.otf.zip
Suite à une remarque justement qui m’a été déjà faite dans le Groupe Facebook:
«Je me mets au Lettering» (https://www.facebook.com/groups/229594860514561/)
D’abord merci beaucoup pour le partage de votre travail ! J’aimerais bien savoir qlq chose sur le critère que vous avez adopté pour la sélection des lettres : quand vous dites “les mieux réussies”, c’est par rapport à quoi ? cohérence / unité formelle, etc ? Je vous demande ça parce que de mon coté j’ai essayé de créer une typo à partir d’une calligraphie, et je me suis arrêtée à cette étape : chaque fois que la cohérence entre les lettres été respectée, je perdais l’esprit de l’écriture et viceversa
Enjoy et n’hésitez pas à me faire part de vos remarques.
voici le fichier .otf que vous pourrez utiliser aussi bien sur PC (pour Geoffrey Dorne) que sur Mac. http://www.typogabor.com/Media/Manu-ScriptShort/Manu-ScriptShort.otf.zip
Suite à une remarque justement qui m’a été déjà faite dans le Groupe Facebook:
«Je me mets au Lettering» (https://www.facebook.com/groups/229594860514561/)
D’abord merci beaucoup pour le partage de votre travail ! J’aimerais bien savoir qlq chose sur le critère que vous avez adopté pour la sélection des lettres : quand vous dites “les mieux réussies”, c’est par rapport à quoi ? cohérence / unité formelle, etc ? Je vous demande ça parce que de mon coté j’ai essayé de créer une typo à partir d’une calligraphie, et je me suis arrêtée à cette étape : chaque fois que la cohérence entre les lettres été respectée, je perdais l’esprit de l’écriture et viceversa
Voici une première réponse:
Alors ça n’est pas très compliqué. Mais j’avoue que je suis un collectionneur de stylos à plume calligraphique (plume or, qui ont l’avantage de courir sur le papier avec une souplesse jamais atteinte par les plumes en acier). Me souviens qu’à l’époque il s’agissait d’un des derniers Schaeffer à plume carrée. Partant de là, l’écriture des mots est grandement facilitée.
J’ai choisi des mots types qui contenaient toutes les lettres dont j’avais besoin, et j’ai fait des pages et des pages d’écriture. Ça m’a bien demandé quelques jours voir semaines.
Ensuite j’ai commencé à encadrer les lettres qui me semblaient être les plus neutres. C’est à dire qui n’étaient pas entachées d’accident d’écriture comme on en a tous quand on est pressés. Mais de fait il faut tout de même faire l’exercice assez vite pour donner du naturel à la formation de son écriture.
Bon tout cela demande du temps. Une fois la sélection faite on passe au scanner et à l’import dans Fontographer (par exemple). Et là encore on fait des dernières corrections.
Je dis pas que c’est difficile, juste un peu long. Puis on fait quelques réglages de kernings, mais pas trop. Ça ne sert à rien de créer 10.000 paires de kernings. Enfin c’est mon avis. Essayez la police avec InDesign. Affichez les Glyphes et vous verrez toutes les options apparaître.
Si besoin vous m’appelez au fil 06.80.13.90.90 je vous donnerai toutes les précisions qui vous manquent.
Publié dans Production Graphique, Typo fonderies, Typographie, Typographie et typographies
Commentaires fermés sur Une police partant de mon écriture manuscrite | Le Manu-Script-Short | Libre de Droits
Une police partant de mon écriture manuscrite | Le Manu-Script-Short | Libre de Droits
Série de lettres en Capitales et Bas de Casses du Manu-Script Short ©peter gabor, libre de droits.
Bonjour les amis,
J’ai créé voici une vingtaine d’années une police de caractère à partir de mon écriture courante. Le Manu-Script-Short | Méthode utilisée:
// choix d’un stylo à plume carrée calligraphique et d’un papier dont le grain assez fin allait créer une matière dans le dessin des lettres.
// j’ai produit des centaines de mots qui utilisaient l’alphabet complet, Capitales et Bas de Casses. Écrivant en corps normal d’écriture qui correspondrait à quelque chose comme du corps 14-16.
// Ensuite gros travail de sélection des lettres qui étaient les mieux réussies. Il s’agissait donc presque d’une écriture courante mais avec un apprentissage en live de ma propre écriture pour la rendre la plus neutre possible.
// le plus dur était d’éliminer les accidents et les malfaçons qui ne manquent pas de surgir lorsque vous écrivez vite un courrier.
Voici le résultat et je vous offre par la même occasion la police au format .otf qui vous permettront d’utiliser cette police dans InDesign ou même Word. L’avantage d’InDesign sera bien entendu que vous pourrez afficher avec les glyphes certaines alternates qui n’apparaissent pas ici dans la planche ci-jointe.
Enjoy et n’hésitez pas à me faire part de vos remarques.
voici le fichier .otf que vous pourrez utiliser aussi bien sur PC (pour Geoffrey Dorne) que sur Mac. http://www.typogabor.com/Media/Manu-ScriptShort/Manu-ScriptShort.otf.zip
Suite à une remarque justement qui m’a été déjà faite dans le Groupe Facebook:
«Je me mets au Lettering» (https://www.facebook.com/groups/229594860514561/)
D’abord merci beaucoup pour le partage de votre travail ! J’aimerais bien savoir qlq chose sur le critère que vous avez adopté pour la sélection des lettres : quand vous dites “les mieux réussies”, c’est par rapport à quoi ? cohérence / unité formelle, etc ? Je vous demande ça parce que de mon coté j’ai essayé de créer une typo à partir d’une calligraphie, et je me suis arrêtée à cette étape : chaque fois que la cohérence entre les lettres été respectée, je perdais l’esprit de l’écriture et viceversa
Voici une première réponse:
Alors ça n’est pas très compliqué. Mais j’avoue que je suis un collectionneur de stylos à plume calligraphique (plume or, qui ont l’avantage de courir sur le papier avec une souplesse jamais atteinte par les plumes en acier). Me souviens qu’à l’époque il s’agissait d’un des derniers Schaeffer à plume carrée. Partant de là, l’écriture des mots est grandement facilitée.
J’ai choisi des mots types qui contenaient toutes les lettres dont j’avais besoin, et j’ai fait des pages et des pages d’écriture. Ça m’a bien demandé quelques jours voir semaines.
Ensuite j’ai commencé à encadrer les lettres qui me semblaient être les plus neutres. C’est à dire qui n’étaient pas entachées d’accident d’écriture comme on en a tous quand on est pressés. Mais de fait il faut tout de même faire l’exercice assez vite pour donner du naturel à la formation de son écriture.
Bon tout cela demande du temps. Une fois la sélection faite on passe au scanner et à l’import dans Fontographer (par exemple). Et là encore on fait des dernières corrections.
Je dis pas que c’est difficile, juste un peu long. Puis on fait quelques réglages de kernings, mais pas trop. Ça ne sert à rien de créer 10.000 paires de kernings. Enfin c’est mon avis. Essayez la police avec InDesign. Affichez les Glyphes et vous verrez toutes les options apparaître.
Si besoin vous m’appelez au fil 06.80.13.90.90 je vous donnerai toutes les précisions qui vous manquent.
—
—
—
Publié dans Production Graphique, Typo fonderies, Typographie, Typographie et typographies
Commentaires fermés sur Une police partant de mon écriture manuscrite | Le Manu-Script-Short | Libre de Droits
Vu hier soir la pièce BAAL de Bertolt Brecht | BAAL c’est un peu l’Alien éternel
Vu hier soir la pièce BAAL de Bertolt Brecht. Moderne par l’accumulation de souffrances humaines… la pièce magnifiquement montée par Christine Letailleur est un coup de poing dans la gueule des Gens de tous horizons. L’amour, la tendresse, la pornographie, l’argent, l’argent, l’argent que dénigre et recherche sans cesse l’artiste, l’acteur, le poète. Un Vide-Plein qui n’est pas un Vide-Grenier de nos souvenirs, mais plutôt le refoulé de nos aspirations et de nos rêves les plus fous.
BAAL c’est un peu l’Alien éternel. Celui qui vient nous déloger dans notre zone de confort pour nous rappeler l’existenz de l’Autre. Sans lequel il n’y a point de raison de vivre.
La langue de Brecht est d’une modernité absolue. Pas une seconde de poussière langagière. Mieux, l’impression d’un décalage entre notre monde ultra-formatée, sans odeur ni relief. (À part les boursouflures d’un Pierre Gauthronet ou des provocations bien tempérées d’un Georges Grammat). Une langue qui nous rappelle le formol dans lequel la civilisation voudrait nous jeter, pour que seule, survive l’idée, d’une ère où les gens nommaient les choses sans détour.
J’ai bien peur que la bave du nouvel Alien de Ridley Scott soit bien trop numérique pour avoir gardé le rugueux d’une entité fictive qui serait le Mal absolu. Nous sommes devenus trop polissés, trop polis, trop gentils, trop mignons, cachant la misère de notre condition derrière une langue puritaine et d’une expression qui vise à gommer les différents et les différences.
BAAL ou Alien pour exprimer la même soif de vérité sur l’humain et ce qui l’oppose à l’humain.
Ça se passe au Théâtre Nationale de la Colline, ce sont les dernières. À voir ab-so-lu-ment.
Et je ne vous ai pas même parlé de la mise en scène de Christine Letailleur qui est un petit bijou de culture de l’image constructiviste que mes amis d’Archives Graphiques adoreraient. Lumières, projections, mouvements et espaces sont à l’œuvre pour nous faire partager La Distance. Celle nécessaire à la compréhension des Différences, de nos différences. De notre Alien.
•
http://www.colline.fr/fr/spectacle/baal
Publié dans Non classé
Commentaires fermés sur Vu hier soir la pièce BAAL de Bertolt Brecht | BAAL c’est un peu l’Alien éternel
Vu hier soir la pièce BAAL de Bertolt Brecht | BAAL c’est un peu l’Alien éternel
Vu hier soir la pièce BAAL de Bertolt Brecht. Moderne par l’accumulation de souffrances humaines… la pièce magnifiquement montée par Christine Letailleur est un coup de poing dans la gueule des Gens de tous horizons. L’amour, la tendresse, la pornographie, l’argent, l’argent, l’argent que dénigre et recherche sans cesse l’artiste, l’acteur, le poète. Un Vide-Plein qui n’est pas un Vide-Grenier de nos souvenirs, mais plutôt le refoulé de nos aspirations et de nos rêves les plus fous.
BAAL c’est un peu l’Alien éternel. Celui qui vient nous déloger dans notre zone de confort pour nous rappeler l’existenz de l’Autre. Sans lequel il n’y a point de raison de vivre.
La langue de Brecht est d’une modernité absolue. Pas une seconde de poussière langagière. Mieux, l’impression d’un décalage entre notre monde ultra-formatée, sans odeur ni relief. (À part les boursouflures d’un Pierre Gauthronet ou des provocations bien tempérées d’un Georges Grammat). Une langue qui nous rappelle le formol dans lequel la civilisation voudrait nous jeter, pour que seule, survive l’idée, d’une ère où les gens nommaient les choses sans détour.
J’ai bien peur que la bave du nouvel Alien de Ridley Scott soit bien trop numérique pour avoir gardé le rugueux d’une entité fictive qui serait le Mal absolu. Nous sommes devenus trop polissés, trop polis, trop gentils, trop mignons, cachant la misère de notre condition derrière une langue puritaine et d’une expression qui vise à gommer les différents et les différences.
BAAL ou Alien pour exprimer la même soif de vérité sur l’humain et ce qui l’oppose à l’humain.
Ça se passe au Théâtre Nationale de la Colline, ce sont les dernières. À voir ab-so-lu-ment.
Et je ne vous ai pas même parlé de la mise en scène de Christine Letailleur qui est un petit bijou de culture de l’image constructiviste que mes amis d’Archives Graphiques adoreraient. Lumières, projections, mouvements et espaces sont à l’œuvre pour nous faire partager La Distance. Celle nécessaire à la compréhension des Différences, de nos différences. De notre Alien.
•
http://www.colline.fr/fr/spectacle/baal
Publié dans Non classé
Commentaires fermés sur Vu hier soir la pièce BAAL de Bertolt Brecht | BAAL c’est un peu l’Alien éternel
H.R. Giger | Alien | Hommage
•
Une descente dans l’enfer de Dante, dans les figures d’un Jérôme Bosch et dans la Pornographie d’un Marquis de Sade revisité par Michel Foucault, un hommage à H.R. Giger qui travailla sur Dune et Alien et qui inspira les décors des films réalisés par David Lynch et Ridley
•
Remerciements musicaux
à Andrey Pushkarev et Echo Planar.
Cadrages, montage
et sound design
by ©peter gabor (petergabor)
J’ai produit cet hommage à l’un des grands du dessin d’anticipation H.R. Giger qui est décédé en Suisse en 2014 je crois. Il a été à l’origine des œuvres de Dune et d’Alien. Son œuvre témoigne d’une obsession constante des grands thèmes de l’avenir de l’humanité. La maternité, la mort et l’amour. Mais plutôt que de dessiner des tableaux façon quatrocinquo il a pris exemple sur Jérôme Bosch et les œuvres littéraires d’Aldous Huxley ou le Comte de Lautréamont.
•
Qu’y voit-t-on ? Une obsession de la pénétration par la bouche et l’œsophage de belles femmes qui sont enfantées malgré elles. Ce n’est pas de la pornographie, et si c’en était ce serait celle d’un Marquis de Sade revisitée par Michel Foucault. La mort des enfants et des progénitures est omniprésente. Les crânes jonchent, voire tapissent l’enfer façon Dante. C’est une de ces visions dystopiques dont la littérature de science fiction et le cinéma ont le secret. Que ce soit avec Le Soleil Vert, de Richard Fleischer, ou District 9 de Neill Blomkamp, sorti en 2009 et Elysium du même réalisateur dont l’action se situe en 2154. Ces dessins illustrent exactement le mot dystopique que peu d’entre-vous pratiquent au quotidien. L’antithèse d’un monde utopique.
•
Un nouvel opus d’Alien, réalisé par Ridley Scott, va sortir dans les jours qui viennent. Et nous allons nous retrouver avec un Président dont le programme viendra nourrir l’avenir de ce monde de rêve, sinon de cauchemar. Les fractures sociales viendront se multiplier car nous le savons déjà, rien ne changera sur l’essentiel. La marchandisation du Travail et la fuite des profits au bénéfice de la seule Finance internationale ne vont que s’accélérer. Le néo-libéralisme conduit inexorablement à un partage totalement inégale des richesses de cette planète dont au passage les climatosceptiques n’en n’ont rien à faire. Et bientôt on sélectionnera l’ADN des futurs nouveaux nés pour devenir, qui des esclaves, qui des dominants.
•
Mais comme proposait Calliclès dans le Gorgias de Platon, la Force est Naturelle, donc toute loi issue de la Force est naturelle. Ce faisant il est tout à fait normal de passer au stade ultime de la destruction de la civilisation au nom de la liberté naturelle de détruire la Planète et l’espèce Humaine.
•
Ne voyez pas du sexe dans ces dessins, ou pas que. Peut-être pourriez-vous vous interroger sur les obsessions d’un Giger sur sa propre naissance, ou son absence de paternité, ou de son manque d’amour, mais nous n’avons pas le droit de réduire cette œuvre à la seule posture freudienne, car elle porte un message sociologique et universel sur l’avenir de l’Humanité. La place de la Femme, définitivement esclave victimes de sa maternité imposée, violée. Par tous les trous. Ces derniers reviennent sous toutes les formes, ainsi que les prothèses en cuir et en métal forgé qui enferment les corps dans des postures d’esclaves non consentantes. C’est du SM à haute dose, mais c’est tout sauf une invitation à la masturbation collective. Car le malaise de ces dessins nous renvoient à la condition humaine, au harcèlement quotidien dans le monde du travail. Deux postures possibles donc, celle de Giger. Clinicien froid d’une dystopie annoncée au bord d’un gouffre de cynisme, ou bien une souffrance dans l’empathie d’une humanité torturée à l’excès, sous les formes sociales les plus ignobles. Je vous passe les détails. Les chaînes d’infos en continu nous les déversent avec complaisance à longueur d’années.
•
Matériau ayant servi à réaliser ce montage. Il s’agit d’un album que je timbale depuis près de vingt ans dans ma bibliothèque. J’ai toujours été persuadé qu’on ne peut pas comprendre ces images si l’on n’y fait pas un focus et qu’on ne se ballade pas entre les visions et les expressions complètement délirantes de Giger. Apprendre à regarder, cela demande une certaine lenteur. Un voyage interstellaire entre les obsessions et les textures de la réalité que veut nous imposer Giger. D’où la naissance de cette vidéo. Mais vous l’aurez compris, la bande son a une importance tout aussi forte. Ralentir le regard demandait une image sonore qui obligeait nos yeux à ralentir leur exploration. Et ce fut sans doute le travail le plus long pour la réalisation de cette production. Mais je vous laisse libre de juger et de découvrir ce travail. Belle nuit à toutes et à tous.
•
Publié dans Création plastique, Design Motion, Les Photos, Videos
Commentaires fermés sur H.R. Giger | Alien | Hommage
H.R. Giger | Alien | Hommage
•
Une descente dans l’enfer de Dante, dans les figures d’un Jérôme Bosch et dans la Pornographie d’un Marquis de Sade revisité par Michel Foucault, un hommage à H.R. Giger qui travailla sur Dune et Alien et qui inspira les décors des films réalisés par David Lynch et Ridley
•
Remerciements musicaux
à Andrey Pushkarev et Echo Planar.
Cadrages, montage
et sound design
by ©peter gabor (petergabor)
J’ai produit cet hommage à l’un des grands du dessin d’anticipation H.R. Giger qui est décédé en Suisse en 2014 je crois. Il a été à l’origine des œuvres de Dune et d’Alien. Son œuvre témoigne d’une obsession constante des grands thèmes de l’avenir de l’humanité. La maternité, la mort et l’amour. Mais plutôt que de dessiner des tableaux façon quatrocinquo il a pris exemple sur Jérôme Bosch et les œuvres littéraires d’Aldous Huxley ou le Comte de Lautréamont.
•
Qu’y voit-t-on ? Une obsession de la pénétration par la bouche et l’œsophage de belles femmes qui sont enfantées malgré elles. Ce n’est pas de la pornographie, et si c’en était ce serait celle d’un Marquis de Sade revisitée par Michel Foucault. La mort des enfants et des progénitures est omniprésente. Les crânes jonchent, voire tapissent l’enfer façon Dante. C’est une de ces visions dystopiques dont la littérature de science fiction et le cinéma ont le secret. Que ce soit avec Le Soleil Vert, de Richard Fleischer, ou District 9 de Neill Blomkamp, sorti en 2009 et Elysium du même réalisateur dont l’action se situe en 2154. Ces dessins illustrent exactement le mot dystopique que peu d’entre-vous pratiquent au quotidien. L’antithèse d’un monde utopique.
•
Un nouvel opus d’Alien, réalisé par Ridley Scott, va sortir dans les jours qui viennent. Et nous allons nous retrouver avec un Président dont le programme viendra nourrir l’avenir de ce monde de rêve, sinon de cauchemar. Les fractures sociales viendront se multiplier car nous le savons déjà, rien ne changera sur l’essentiel. La marchandisation du Travail et la fuite des profits au bénéfice de la seule Finance internationale ne vont que s’accélérer. Le néo-libéralisme conduit inexorablement à un partage totalement inégale des richesses de cette planète dont au passage les climatosceptiques n’en n’ont rien à faire. Et bientôt on sélectionnera l’ADN des futurs nouveaux nés pour devenir, qui des esclaves, qui des dominants.
•
Mais comme proposait Calliclès dans le Gorgias de Platon, la Force est Naturelle, donc toute loi issue de la Force est naturelle. Ce faisant il est tout à fait normal de passer au stade ultime de la destruction de la civilisation au nom de la liberté naturelle de détruire la Planète et l’espèce Humaine.
•
Ne voyez pas du sexe dans ces dessins, ou pas que. Peut-être pourriez-vous vous interroger sur les obsessions d’un Giger sur sa propre naissance, ou son absence de paternité, ou de son manque d’amour, mais nous n’avons pas le droit de réduire cette œuvre à la seule posture freudienne, car elle porte un message sociologique et universel sur l’avenir de l’Humanité. La place de la Femme, définitivement esclave victimes de sa maternité imposée, violée. Par tous les trous. Ces derniers reviennent sous toutes les formes, ainsi que les prothèses en cuir et en métal forgé qui enferment les corps dans des postures d’esclaves non consentantes. C’est du SM à haute dose, mais c’est tout sauf une invitation à la masturbation collective. Car le malaise de ces dessins nous renvoient à la condition humaine, au harcèlement quotidien dans le monde du travail. Deux postures possibles donc, celle de Giger. Clinicien froid d’une dystopie annoncée au bord d’un gouffre de cynisme, ou bien une souffrance dans l’empathie d’une humanité torturée à l’excès, sous les formes sociales les plus ignobles. Je vous passe les détails. Les chaînes d’infos en continu nous les déversent avec complaisance à longueur d’années.
•
Matériau ayant servi à réaliser ce montage. Il s’agit d’un album que je timbale depuis près de vingt ans dans ma bibliothèque. J’ai toujours été persuadé qu’on ne peut pas comprendre ces images si l’on n’y fait pas un focus et qu’on ne se ballade pas entre les visions et les expressions complètement délirantes de Giger. Apprendre à regarder, cela demande une certaine lenteur. Un voyage interstellaire entre les obsessions et les textures de la réalité que veut nous imposer Giger. D’où la naissance de cette vidéo. Mais vous l’aurez compris, la bande son a une importance tout aussi forte. Ralentir le regard demandait une image sonore qui obligeait nos yeux à ralentir leur exploration. Et ce fut sans doute le travail le plus long pour la réalisation de cette production. Mais je vous laisse libre de juger et de découvrir ce travail. Belle nuit à toutes et à tous.
•
•
Publié dans Création plastique, Design Motion, Les Photos, Videos
Commentaires fermés sur H.R. Giger | Alien | Hommage