samedi 12 février 2011 sur la Scène du Triton
bizarre «Comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie!»
Si le violoncelliste Vincent Segal ne craint pas la pluie, le compositeur Jean-Jacques Birgé possède une collection d’aiguilles.
Sur scène tout est possible. Sérieux comme des bouffons, ils nous convient à partager leur nouveau chant de Maldoror, parodiant tout ce qui tombe entre leurs mains sans renier leur amour pour les lieux communs, le romantisme et le naturalisme, l’improvisation et les musiques contemporaines quelle que soit leur époque. Les machines célibataires de Birgé se laissent séduire par le lyrisme et l’élégance du violoncelle de Ségal pour construire ensemble la plus humaine des Eve futures. Leur distanciation crée le vertige en incarnant la victoire de l’imaginaire sur le réel. (©Le Triton)
J’aime le noir et blanc qui concentre l’intérêt sur la beauté plastique des expressions et émotions. Je trouve que la lumière coloré reste un peu anecdotique, ne serait-ce moi, j’opterai toujours pour de la lumière blanche. C’est sans compter la nécessité d’animer et de chatoyer le spectateur. Je sais, mais ça me gonfle un peu :-) Pour ma prédilection pour les «fondus», je «superposais» déjà des photos en prise de vue argentique, et avec le numérique moins de surprise, plus de composition. Donc c’est bien à la prise de vue sans autre truquage que celui de retarder l’avancée réelle ou virtuelle de la bobine que me permet de faire ces compositions qui rendent compte de la complicité des musiciens et de l’intensité de leur relation artistique.
Vincent Segal violoncelle
Jean-Jacques Birgé Tenori-on, MascaradeMachine, FluxTune, trompette à anche.
(l’arbalète, le frein, la trompette à anche et les flûtes ont été construits par Bernard Vitet dans les années 70. MascaradeMachine est un instrument virtuel conçu par Antoine Schmitt et J-J Birgé en 2010)
§ enregisré
en audio avec un ZOOM H4n