Et Flash pour iPhone c’est pour quand?:
Photos de la soirée ThinkTank* organisé par Adobe autour des questions de prospective: interactivité entre développeurs et designers pour le futur immédiat | 2010. Quel sera le paysage des besoins et des solutions dans la sphère interactive des médias rich et mobiles. Les interfaces, les logiciels etc. Une question centrale, la sensualité des interfaces au cœur des préoccupations de chacun. L’émotion que provoquent les médias interactifs comme l’iPhone | Naviguer, lire et partager, une expérience utilisateur qui recherche émotion et sensualité tactile et visuelle. L’avenir des logiciels Adobe sur iPhone | Flash lecteur, Photoshop etc. Photoshop express… toujours en version bêta, mais le modèle se développe… bientôt sur l’iPhone également. Un tour de table sympathique auquel ont assisté (dans le désordre): Stéphanie Saïssay (Adobe), Olivier Saint-Léger (Agence Ketchum ), Thibault Imbert (Adobe), Dominique Playoust (Designers Interactifs), Benoît Drouillat (Designers Interactifs), Stéphane Baril (Adobe), Sylvain Weber (tKaap), Jacinthe Busson (tKaap) , Jean-Louis Frechin (nodesign), Aurélien Pelletier (Atos Origine), Galdric Pons (L’Atelier), Michael Chaize (Adobe) :-) Soirée constructive et toujours passionnante. Et pour «Flash pour iPhone», vous m’excuserez cette trivialité, mais Apple, malgré toute l’affection que j’ai pour la firme de Steve, et l’admiration, et la fidélité depuis mon premier Mac en 1985, Apple dis-je devrait tout de même se dépêcher de corriger ce manque de savoir vivre digne des années Microsoft les plus grises.
*mille pardons pour l’orthographe dans le titre… mais une fois publié, on ne peut plus revenir en arrière, c’est comme ça :)
@ Peter et Alex – Merci Peter pour ta réponse. Je comprends tes arguments en faveur d’Adobe, mais je crois que je me suis mal fait comprendre: ma critique ne s’adressait pas à cette société en général ni aux logiciels qu’elle produit et qui sont excellents. J’utilise trois d’entre eux quotidiennement depuis vingt ans — sauf pour InDesign qui est plus récent et qui a remplacé avantageusement XPress dans ma boîte à outils (malgré tous les efforts de Quark, et bien que j’aie donné un temps des cours sur XPress, je ne suis pas disposé à faire marche arrière aujourd’hui). Je suis entièrement d’accord avec toi concernant les avantages que tu relèves, y compris le prix relativement bas des ces logiciels comparés aux outils dont on disposait il y a 25 ou 30 ans.
Non, ma critique s’adressait aux sites en Flash, et, sur ce point-là uniquement, je donnais raison à Apple, ou, pour le dire autrement, je n’étais pas pressé de voir Adobe gagner ce bras de fer: je conserve en effet un très mauvais souvenir de mon expérience d’utilisateur des sites Flash que je visite, je m’y sens prisonnier et peu libre de mes mouvements, et je trouverais regrettable que cette façon de concevoir le web devienne demain la règle.
Mais je veux bien croire que je suis mal informé. Si j’en crois ce que dit Alex, le format Flash permet de faire plus et mieux que ce qu’en font ceux qui l’utilisent et qui le font (mal?) connaître. J’attends de voir. Je trouve regrettable, d’ailleurs, que le format SVG n’ait pas réussi à s’imposer — et encore plus regrettable que ce soit pour des raisons commerciales. Les querelles de clochers ne m’intéressent pas, les guerres d’empires encore moins. Les plus grands empires s’effondrent un jour et disparaissent. La vie, elle, continue, et il n’y a que la vie compte — la vie et tout ce qui contribue à la rendre plus riche et plus agréable à vivre. Je suis convaincu que nous ne sommes pas encore sortis de la préhistoire de l’ère informatique, ou que nous vivons son Antiquité, et que le meilleur reste à venir. Je ne sais pas ce que seront les outils de demain (ce qui ne m’empêche pas de les imaginer), mais je suis sûr que les meilleurs seront ceux qui sauront le mieux respecter l’usager — chacun de nous au bout du compte.