Puisque qu’on en est à se .:coltiner:. les JO de 2012 voici les pictos de Beijing que vous pouvez comparer à ceux des années précédentes ici . Etienne Mineur nous introduit chez de designgroup à l’origine de cette charte graphique ici.
Au fond la question *tendance ou pas* ne se pose même pas. Les graphistes, moi-même vivons avec l’air du temps et les outils dont les features évoluent d’années en années. Cependant l’exercice des pictogrammes reste une aventure intéressante à plus d’un titre. Reflet d’une culture nationale et donc identitaire, où l’on voit comment les jeux d’été ont produit leur lot de design graphique-miroirs des nations organisatrices. Je vous laisse le sloisir de les détailler. Mais de comparer les pictos d’Athènes à ceux de Sidney ou Barcelone on a une idée assez exacte de ces tendances lourdes. J’ai hâte de voir les pictos de Londres. Si par hasard qq aurait des news, qu’il (elle) n’hésite pas.
Pour revenir sur les commentaires qui ont fleuri ici d’abord merci à tous, et puis ne vous y trompez pas, la passion des *j’aime*, *j’aime pas* ne suffit jamais à avancer dans un débat. C’est comme si je vous faisais écouter Le Mandarin Merveilleux de Béla Bártok pour la première fois. Argh… j’aime pas me diriez-vous… ca-co-phonie… mais en réécoutant pendant des jours et des années on finit par devenir plus proche, plus perméable. Je sais bien que les jeux Olympiques relèvent d’une culture de masse, ce n’est pas une raison pour en confier le graphisme à TF1 ou M6. L’esprit Olympique puisque vous y faites référence c’est surtout le dépassement de soi. Physique et moral. Alors de grâce, mettez de côté vos idées reçues et prenez acte d’une scénographie logotype+univers visuel qui vous dérange un peu aujourd’hui. Avec le temps vous vous y ferez. Et ils resteront à jamais gravé dans vos mémoires: *l’année ou j’ai pas aimé le logotype des JO*… nous vivons une époque moderne disait qq.