Un immense plaisir de vous faire partager cet ouvrage de Westvaco (West Virginia Pulp and Paper Company) qui fait partie d’une série de 4-5 albums qui s’échelonnent de 1945 à 1965 et qui témoigne de ce que les industriels du Papier savaient encore faire à une époque où l’argent n’était pas aussi rare. L’insdustrie des Arts Graphiques a été durement touché depuis 1973, le premier choc pétrolier. Puis à l’époque de la première guerre du Golf. Ç’en était fini des festivités et ripailles que nous avons connu autour de l’imprimerie et des industriels périphériques.
L’après-guerre signifiait la reconstruction pour nous autres européens, mais aux États-Unis, il n’y avait rien à reconstruire, les années de dépression étaient loin, et la machine industrielle tournait à plein régime. Le consumérisme était en train de naître avec son éventail de représentation, les médias. Chauds ou froids, selon Marschall McLuhan (voir l’article d’Etienne Mineur), parce que l’électronique ouvrait la voie à la télévision, à la radio FM et l’affichage ainsi que la presse ne restaient pas en chemin. Sur la cinquième avenue les magazines de Mode, les agences de Publicité, allaient faire frissonner le public par les images audacieuses, les compositions les plus recherchées.
Et c’est dans cet ambiance de foisonnement social et visuel que les industries papetières et graphiques tentaient de démontrer qu’ils n’étaient pas en reste. Ils revendiquaient même un rôle de pilote des tendances et des audaces graphiques.
Nous sommes donc en 1961, deux ans avant l’assassinat de John Fitzegerald Kennedy et on roulait en Chevrolet Impala et en Chrisler 300G (la voiture de mes rêves ;-). Voici les plus belles pages de ce cahier de tendances graphiques. C’est Westvaco.
l’adresse d’une galerie complète se trouve ici.
Sans entrer dans le détail des critiques et analyses, on peut dores et déjà reconnaître certains styles, des guimmicks de mise en page que nous retrouvons chez les graphic designer de l’époque. Mais par delà ces analyses, la chose qui m’a frappé en premier: l’extraordinaire actualité de ces pages. Et aussi bien en Print qu’en Webdesign. Et j’attends vos commentaires avec impatience. Je reviendrai plus tard sur une analyse détaillée de ces pages.
Merci, c’est magnifique!
Peut-on acheter cet ouvrage quelque part?