cliquez pour voir le panoramique en format plus agréable
Les bureaux de la SAT (société des arts technologiques) où j’ai pu terminer le keynote de ma conférence… (c’est aussi là que j’ai pu découvrir le travail de mon fils Matyas)
_
pendant ce temps le feu grondait en Californie et je re-découvre le format des journaux de Montréal… cathédralesque.
… et je prenais cafés sur cafés dans un «café-dépôt» qui jouxtait la SAT
les journaux sont vraiment épais…
Me suis amusé à décrypter cette affiche et surtout la faute d’orthographe trop évidente pour ne pas être voulue… Alors vous êtes toujours effrayé (vous le lecteur de l’affiche), par les mulots, ou bien par cette femme hystérique? et si personne n’avait vue la faute… et si c’était un travesti?… un chose est sûr la modernité au Québec n’a pas le même sens que pour nous… Les téléphones et autres appareils gadgets ne sont pas du dernier cri, Nikon n’a pas encore introduit le D300 ni le D3 sur le marché Québécois bref… ce n’est pas vraiment une grande angoisse ici que de ne pas être au top du top des geeks.
Maintenant j’ai le temps de faire des lulus à ma fille… c’est quoi des lulus? des bisous? n’en sais rien. Toute une langue à découvrir.
Le Desk de l’hôtel où je résidais. Les concierges ont été adorables. Internet était en rade depuis quelques jours et j’en avais absolument besoin pour terminer la présentation de ma conf. Ils ont aussitôt contacté le concierge du Saint-James, le George V de Montréal, juste en face. J’y ai été accueilli fort chaleureusement. Investi leur bibliothèque victorienne, et pu y travailler accompagné par force de litres de thés et de café jusqu’à des heures où le commun des mortels dort ou fait des lulus avec sa copine. Un WiFi ultra-rapide qui m’a dédommagé de mes avatars au XIXe siècle (le nom de mon hôtel… tout un programme… mais il y avait l’électricité :-)
_
Des tabloïds francophones et anglophones… pour moitié à la louche, la communauté de Montréal parle l’une ou l’autre langue.
_
L’humour légendaire des québécois
La conférence terminée, j’ai pu «glander» quelques heures sur les grands boulevards de Montréal (rue Sainte Catherine), visiter un centre commercial, découvrir vitrines et modes de vie…
Une québécoise écrivant minutieusement ses plannings strat au crayon…
Quelques mannequins de rêves…
L’Helvetica, toujours à la mode, pour combien de temps…? bientôt les graphistes vont redécouvrir les vertus du Futura de Paul Renner. La mode en typo ça va ça vient, aussi…
Pas de chance, c’est pas Bell qui aura le contrat avec I-Phone mais Rogers… il arrivera fin novembre ici comme à Paris (le 29 je crois chez Orange)
Un panneau d’ophtalmologue chez un opticien du centre commercial… Une anecdote aussi… un jour, lors de l’inauguration d’un Salon des Artistes Décorateurs au Grand Palais (SAD), André Malraux s’arrête devant une affiche de Roger Excoffon qui représentait l’alphabet Antique Olive…«c’est intéressant cette affiche pour ophtalmologue…» nous dit le ministre de la culture Malraux… on comprend mieux l’indigeance de la typographie française vue par les «officiels» encore aujourd’hui.
J’avais oublié combien on aimait la typographie à Montréal… mais ça me rappelle mes discours sur les différences culturels concernant la typo entre pays catholiques et protestants ou anglicans… Théorie que je ne cesse d’égrener sur D&T depuis deux ans.
La rue est support typographique ou n’est pas… La typo est partout et participe du paysage urbain…
_
_
_
_
Une vidéo que j’avais réalisé pour illustrer mes propos sur la presse on-line pendant ma conférence…
Un jour je la développerai avec voix off ici dans les colonnes du blog…
Download
La vidéo de la presse on-line
Et je reprenais un vol du soir dès mercredi 24 pour arriver le 25 à 10:30 à Roissy. Voyage express pour une conférence d’une heure. Rencontre avec des gens très intéressants (je pense à Denis Dulude par exemple dont je vous parlerai plus longuement un de ces jours)… et hop… retour au charbon à Paris, envahi par la grisaille d’un automne finissant. Il a fait plus de vingt degrés celcius à Montréal… Soleil d’été Indien… comme je l’avais prévu… très agréable… Merci à Stéphanie et Anne-Laure d’Infopresse et Grafika… vous avez été charmantes et efficaces.