Typographie et narration: Benoît Verjat: découverte d’un vrai talent

Je ne sais même plus comment je suis «tombé» sur le site de Benoît, puis, j’ai déclenché la vidéo “les Invisibles” et je ne me lassais pas de la regarder. Vous me comprenez, j’en suis sûr. Lorsqu’on voit tant de “me too” dans la production publiée par YouTube , on est parfois lassé, en se disant encore un nième Pulp Fiction ou Houelbecq.

Mais non là j’ai été sous le charme d’une narration et d’une sensibilité plastique à bien des égards. J’ai voulu en savoir plus, téléchargé le CV de Benoît Verjat. Puis je l’ai appelé pour qu’il ait la gentillesse de mettre sa vidéo sur YouTube, plus facile à importer dans nos WordPress. —Mais j’en ai d’autres!

— Eh bien tant mieux, joignez les au premier. Du coup voici une petite collection d’œuvrettes tout plein de qualité.

— Dites-moi Benoît, vous devez lire pas mal? en tous cas c’est ce que je ressens au détour de ces vidéos.

— Oui j’aime bien, dit-il modestement sans se rendre compte qu’il est un véritable brontosaure dans le paysage de notre jeunesse éprise d’interactivité et d’écrans.

Et il m’envoi par mail cette petite liste non exhaustive de ces lectures-films préférés:

Matin Brun (Franck Pavloff), pour la construction de la narration qui met en scène la montée du totalitarisme couche par couche que l’on peu rapprocher de 1984 (George Orwell), Brazil (Terry Gilliam) ou thx1138 (Lucas) pour le cinéma.

J’aime aussi beaucoup le découpage du récit par point de vue de Mark Haddon par exemple dans A Spot of Bother qui rend le récit plus immersif (je ne connais pas le titre français).
On retrouve ce procédé, au cinémas, dans Elephant, de Gus Van Sant, dans Hero de Zhang Yimou (Chaque point de vue dans le film est représenté par une ambiance colorée.) ou dans les films d’Alejandro González Inárritu.

En cinéma/vidéo je pourrais citer (sans se lancer dans une liste exhaustive) Orson Wells, Hitchcock, Jacques Tati, Jean-Luc Godard, François Truffaut, David Lynch, Pedro Almodovar, Quentin Tarantino, Michel Gondry, Sophia Coppola, Chris Cunningham, Spy Jonze, Pleix …

Je voudrais dire tant de choses sur ces vidéos, mais le temps me manque, je suis en plein charette, alors je vous laisse les découvrir et peut-être de les commenter, je suis sûr que leur auteur sera très heureux de vos encouragements.

Les invisibles

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Travail de typo cinétique sur le thème des caractères invisibles


Knyderatus piedibus

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Animation réalisée au scanner, qui raconte la vie des “Knydératus piedibus”.

Iki Tv

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Habillage pour Iki tv, une télévision interactive (et fictive)


Duo

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Travail sur la notion de couple en danse, chacun montre sa personnalité, les danses se répondent, et peut à peut ne font qu’une. (En collaboration avec un ami, Laurent Canivet)



Raison blanche

[kml_flashembed movie="http://www.youtube.com/v/aLshl7YEhPg" width="425" height="350" wmode="transparent" /]

Mise en vidéo d’un texte que Benoît a écrit il y a quelques années (2002) sur la “panne de raisonnement”, la perte de repère devant l’absence d’idée et la “réflexion récursive”.


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Curiculum Vitae de Benoît Verjat

2007-2008 Ecole Supérieure des Arts Décoratif de Strasbourg, année 3-Atelier de com. graphique
2005-2007 BTS Communication Visuelle Multimedia, Lycée Léonard de Vinci-Villefontaine
2004-2005 Mise À Niveau en Art Appliqués-Arts Appliqués Bellecour-Lyon
2003-2004 Baccalauréat général scientifique-Option Sciences de l’ingénieur Spécialité Physique

2007 Compagnie-haut-et-court.org (Conception réalisation d’un site immersif)
2006 Autour de la feuille (Graphiste indépendant-Stage de
3 semaines)
2006 SQLI Agency (WebAgency-Stage de 4 semaines)
2006 Photographe-reporter.com (Commanditaire: Jean-Luc Mège, Photographe)
2004 SergeMagner-Traiteur.com (Site de présentation/vitrine, commande en ligne)
2004 Projet de Solidarité international en Inde (2 ans concrétisés par 1 mois passé sur place)
2003 Peewi.org (Ouverture d’un hébergeur internet associatif-Présidence de 2003 à 2006)
2003 Virtuoonline.com (Création d’Animations Flash pour intégration dans des interfaces web)
2002 Nebpixel.com (Laboratoire technologique et graphique personnel)
2001 STECO SA Expertise Comptable (Gestion de Réseau et Formation bureautique-2001/2008)

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Extention du domaine du graphisme, par Michel Wlassikoff | c’est mercredi 19 mars à 18h30

Les années 1960-1980,
ou la conception
d’un nouvel environnement
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écouter, poser des questions
et rencontrer Michel Wlassikoff qui nous conte
l’«Histoire du graphisme en France»
au Musée des Arts décoratifs:

MERCREDI 19 MARS 2008, à 18h30,

Salle de conférences des Arts Décoratifs
111 rue de Rivoli, 75001 Paris

Les années 1960-1980,
ou la conception
d’un nouvel environnement 5/6

Michel Wlassikoff, historien du graphisme, auteur d’Histoire du graphisme en France, une coédition Carré – Les Arts Décoratifs publiée en 2005 décrit et définit les différents aspects de la pratique du graphisme : art de l’affiche, création typographique, graphisme éditorial, de presse, d’information, multimédia, habillage télévisuel. Les évolutions graphiques et typographiques sont examinées en lien avec les grands courants esthétiques français et internationaux, avec les arts plastiques, la photographie, le design ou encore l’urbanisme. L’apport des créateurs et des mouvements graphiques étrangers est précisément indiqué. Ces conférences richement illustrées s’adressent aux étudiants et aux amateurs.

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Réservation souhaitée par e-mail: conference@lesartsdecoratifs.fr

Tarifs : plein tarif 5€ / amis du musée 4€ / étudiants 2€ la séance

accès

Musée des Arts décoratifs
107, rue de Rivoli
75001 Paris

Tél. : 01 44 55 57 50

Métro : Palais Royal-Musée du Louvre, Tuileries, Pyramides.
Bus : 21, 27, 39, 48, 68, 72, 81, 95.
Parkings : Carrousel du Louvre & rue des Pyramides.
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Le musée est accessible aux personnes handicapées par un ascenseur au 105 rue de Rivoli.

Publié dans De la Modernité, Galaxie Gutenberg, Opinions et Im-pertinences, Typographie et typographies | Un commentaire

Typographie des réseaux sociaux | une relecture personnelle de la net’réalité

J’utilise parfois le mot typographie comme un médecin qui dirait: «diagnostic des réseaux sociaux», ou un ethnologue: «analyse structurelle des réseaux sociaux». Parce que n’importe quel chercheur, sémanticien, ou même anthropologue serait étonné non pas seulement du développement industriel de ces social networks, mais aussi de l’engouement d’une poignée de geeks qui n’ont que ce mot à leur blog depuis près de 24 mois.

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Car le monde du net, geeks en tête s’est engouffré souris baissé dans cet immense référent catégoriel que sont les thèmes des réseaux sociaux. Pour ne prendre que les trois premiers de la liste des blogs «dits les plus influents», TechnoCrunch a consacré près de 987 billets au sujet, Presse-Citron plus de 2100 et Fred Cavazza pas loin de 1180 billets.

C’est beaucoup. une sorte de leitmotiv qui revient de façon récurrente. Ils expliquent, fort bien d’ailleurs, promeuvent, et s’interrogent pour finir par «prévenir» leurs lecteurs que Facebook pourrait n’être qu’un leurre et que Second Life ne fera pas long feu. Pendant ce temps un journal comme le Monde y consacre quelques lignes par-ci par-là (cf l’article ci-dessous) adoptant la distance nécessaire pour replacer «la chose» dans un contexte économique général, sans tomber dans l’apologie permanente.

Bien sûr j’aurais aussi bien pu vous parler de ces avatars de la modernité, voire tomber dans le plaisir certain de vous annoncer les dernières nouveautés comme cette bombe ci-dessous (disque dur de sauvegarde USB), Mais Guizmodo et les autres le font très bien. Et totalement hors sujet de ce blog typo.


Via Guizmodo

Mais c’est dimanche, et j’avais envie (c’est bien le propre d’un blog) de vous dire quelques mots de ce que je pense des réseaux sociaux.

J’ai eu un court instant l’envie de développer une théorie du complot, mais les faits sont moins romantiques et bien plus désastreux qu’une quelconque théorie selon laquelle ces réseaux seraient l’émanation de groupes de pression afin de promouvoir le libre échange et un capitalisme international, sans frontière et sans loi. Non, les évènements, les faits sont d’une pauvreté bien plus crasse.

Dans les années 2000-2003 les forums ont littéralement explosé. Les internautes se découvraient contributeurs anonymes (pseudos) ou pas, et chacun trouvant le forum idéal (design, cuisine, médecine, danse, musique) y allait de ses nombreux billets quotidiens ou hebdomadaires. Bien qu’il y ait eu quelques précurseurs, je pense à Laurent Gloagen par exemple d’Embruns, la grande majorité des internautes découvrent les blogs à partir de 2004-2005.

Le passage des forums vers les blogs fut quasi instantané. En quelques mois, des millions de blogs se créait dans le monde, l’esprit communautaire des forums laissait la place à l’expression individuelle. La presse en ligne y a beaucoup contribué. Curieusement l’internet réalité venait de donner la réplique à sa grande sœur, la téléréalité. Les journaux, magazines faisait une large place à ces espaces privés-publics, accentuant le buzz, et les flux de visites sur leur portail. Excellente affaire, parce que correspondant à un modèle économique rentable. Espace blog, contre, visites et notoriété pour le journal.

Durant ce temps on vit émerger grâce aux technologies du web 2.0 de nouveaux portails, d’abord professionnels Linkedin, Viadeo (Open BC) (en France) mais aussi un portail qui allait devenir un must pour les artistes et musiciens… MySpace. L’idée du portail est essentiel car du coup la marque ombrelle pouvait se valoriser, fort de ses millions (on ne parle plus en centaines ni milliers) d’adeptes. Mais la forme intrinsèque reste le blog. Avec liens croisés, les amis de mes amis sont mes pseudos amis.

Facebook arrive alors, le concept n’étant pas nouveau, mais le design, terriblement IBM-Microsoft, donnant à ce dernier une apparence de modernité institutionnalisée. Et au modèle de l’expression individuelle se substitue un modèle hybride, celui d’une page individuelle noyée dans les informations (wall+superwall) de mes amis que j’ai coopté ou l’inverse. L’idée de Facebook repose sur un concept vieux comme le monde: les absents ont toujours tort.

—Comment t’es pas sur Facebook? — je n’ai pas résisté longtemps, moi-même. Mes enfants, et quelques bons amis ayant vite fait de me remettre dans le droit chemin. Tu comprends tu dois être là. Et je comprends très bien que les faibles, les pauvres en relations sociales y trouvent un semblant de compte par la multiplication virtuelle d’un pseudo réseau qui n’en est pas un.

Et c’est à celui qui aura le plus d’amis… preuve d’une forte personnalité ou d’une personnalité influente. Toujours l’ego, et surtout la peur de n’être personne dans une société qui filtre à tous les étages de la vie, privée, professionnelle et culturelle. Mais la peur ne suffit pas à valoriser un portail. Et leurs actionnaires l’ont si bien compris (et à leurs dépens) qu’ils cherchent désespérément à rendre profitable le concept.

Avec un «mais•••» d’importance, la résistance des mêmes internautes, ne voulant pas se voir transformer en arbre de nöel publicitaire, homme-internaute sandwich d’une publicité qui serait trop envahissante. Les dirigeants de Facebook multiplient les idées stratégiques avec la dernière en date, devenir un portail pour musique gratuite. (on ne voit toujours pas les futurs revenus publicitaires).

Et pendant ce temps, la bande passante, les espaces de storage coûtent cher, très cher. Photos, vidéos, dessins. Pour la plupart pas très optimisés (l’internaute de base qui n’a jamais eu à gérer un espace serveur, télé-verse (upload) tout, et n’importe quoi).

Avec Facebook l’expression individuelle s’est muté en une sorte d’expression communautariste, il n’y a plus de forum, mais des groupes d’intérêts, qui ne partagent en réalité pas grand chose, tant l’interface est poussif qu’il vous décourage vite fait d’envoyer des messages (vous oubliez toujours qq chose où cliquer) à qui que ce soit. Voici un exemple contraire, de la communauté des typographes, c’est en allemand, et les interventions, nombreuses (quotidiennes) donnent la mesure d’une communauté active et resserrée autour d’un sujet qui les passionne.

Non je ne suis pas old-school. Et mes activités multiples et variées en attestent.
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Ci-dessus une carte publiée par le Monde décrivant les zones géographiques et les réseaux qui y sont le plus en vogue.

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Mon propos est sans doute celui d’un homme libre qui résiste aux modes pour y avoir été moi-même addict à une époque, et m’être rendu compte que je n’avais pas besoin d’être dans la mode pour être jeune et moderne. La modernité, je la conçois plus comme une attitude de questionnement permanent des réalités qui nous entourent. Une manière d’être de lecteur du monde qui ne se contente pas des apparences, des signifiants cathodiques ou estampillés web fussent-elles 2.0.

Lorsque Second Life est devenu un thème récurent chez les blogueurs geek, je me suis tout de suite insurgé de voir un tel mimétisme. Il y a chez l’être humain et ce à tous âges une forte propension au jeu. Freud et ses apôtres la classait dans une catégorie, le principe de plaisir. Et tant que ce portail virtuel se proposait de vous amener voyager dans un univers de lilliputien à quat’sous, il n’y avait pour lors aucun avatar, si je puis me permettre cette facétie.

Le phénomène prenant de l’ampleur (et surtout grâce à l’accélération des connexions), de brillants penseurs ont cru bon s’y engouffrer, pensant avoir découvert un comportement nouveau et majeur pour l’humanité. Ils se sont bien sûr trompés.

L’homme s’est toujours senti seul, c’est une condition humaine. Et l’urbanisation de nos sociétés au cours des 60 dernières années n’a fait que renforcer ce sentiment diffus créant une béance de questions existentielles auxquels sociologues, psychologues et philosophes tentent de répondre.

Une chose est certaine, la proximité que crée la ville, n’engendre pas plus de comportement solidaire que l’éloignement de nos ancêtres vivant à la campagne à des dizaines de kilomètres des uns des autres n’en engendrait. Au contraire. Vous avez plus de chances de rencontrer votre voisine de pallier sur Meetic que dans l’ascenseur de votre immeuble.

Les fabricants de téléphonie mobile, marchands du temple, l’ont si bien compris qu’ils ont basé tous leurs campagnes de communication sur l’idée que le portable allait vous rapprocher d’autrui. C’est vrai, on a même vu des gens faire semblant de téléphoner dans la rue, pour avoir l’air, de ne pas être seul. Une maladie sociale, une vraie qui prend ses sources dans cette solitude que l’humanité a tant de mal à apprivoiser.

Internet + le téléphone mobile ont par exemple créé les vendredis soir de roller, ou bien les flashmobs en train de devenir les freezemobs dans toutes les villes du monde. Caricature de mouvements sociaux et/ou d’art contemporain contribuant au prestige de ceux qui les organisent. Mais l’instant magique passée, tout le monde se disperse, et de fait il ne s’est réellement rien passé, à l’exception des photos et vidéos numériques qui vont circuler sur Flickr et YouTube accréditant d’un événement majeure, pour ceux qui l’ont vécu.

Notre jeunesse se meurt de ne pas s’engager sur les grandes causes à défendre. Il faut bien admettre, que le monde dans lequel nous vivons n’engage guère à la révolte, à la résistance, tant les pressions sociales sont de plus en plus coercitives. Et en premier la fragilité des emplois.

Ce faisant on comprend mieux le rôle symbolique voire symptomatique que vont jouer des sites comme Facebook ou Second Life. Ils vont comme ces flashmobs créer le sentiment diffus de ne pas être seul. Dans Second Life, vous créez votre avatar que vous aller promener d’île en île au milieu d’autres avatars, tels des trons modernes et virtuels, en vous donnant un sentiment de puissance retrouvée grâce à l’argent facile et les apparences trompeuses.

Facebook, ne coûte rien, et vous donne de même ce sentiment de retrouver une communauté «d’amis», de les côtoyer chaque jour au détour d’une visite sur le site. Il s’agit ni plus ni moins de drogue, car il y a les addicts, ceux qui ne peuvent plus allumer l’ordinateur sans passer voir immédiatement leur «Facebook». D’autres comme moi, plus simplement ont rajouté dans leurs fils RSS les notifications du site. Et on est tranquille pour la semaine.

Ces deux sites, sont une réponse marketing aux problèmes de solitude de notre société.
Et destinés à quoi faire. Des rencontres? Je vous assure que Meetic et la centaine de sites de rencontres que vous trouvez sur le net sont plus efficaces pour ne pas rester seul. Leurs promoteurs ont parfaitement compris et solutionné un problème urbain majeur. Leurs sites, simili bal du samedi soir, ciblent parfaitement bien les internautes solitaires qui du coup sont beaucoup moins complexés à aborder qui un homme, qui une femme pour tenter un rapprochement affectif ou sexué.

Tout cela est très brouillon sur nos deux sites en question. Et si je puis me permettre si Facebook voulait vraiment une idée pour trouver de la rentabilité, ce serait d’ouvrir des groupes payants de rencontres où les adhérents se retrouveraient avec une carte de visite estampillé sur leur espace: «je suis libre et je cherche, une femme, un homme…retrouvez-moi dans tel groupe…» et bien entendu on pourrait imaginer des critères de proximité, d’affinités culturelles, musicales, de tranches d’âge etc.

Vous verrez Facebook ne survivra que grâce à ce genre de développement car il n’a au fond aucune légitimité professionnelle comme Linkedin ou Viadeo.

Mais Facebook et Second Life ont aussi un autre point commun, celui de «mangeur» de temps. Et comme mon illustration l’indique, notre cerveau, s’il est capable de multiplier les connexions, activer de plus en plus de synapses, il n’en reste pas moins dépendant d’un facteur rédhibitoire: le temps. Et personne ne peut perdre trop de ce bien si précieux.

Je ne doute pas un instant de la capacité des gens à augmenter le nombre de leurs interconnexions cérébrales. Il n’en n’est pas de même de la capacité des gens à augmenter leur vrai potentialité de rencontres dans la vie réelle. Plutôt le contraire.

Du coup je suis persuadé, que ce sont les interfaces simples qui sortiront victorieux de tous ces pseudos réseaux. Alors peut-être que nous verrons un nouveau Facebook surgir, une sorte d’agrégateur social de tous ces interfaces. J’ai du mal à imaginer la bête mais je vois bien les raisons du succès de MySpace et Facebook. Le sentiment d’avoir son espace à soi mélé à celui des autres.

Alors je fais mes comptes: Un interface pour le chat‘, un autre pour les mails, un autre ou le même pour la voix et video sur IP, un interface de type blog seul, ou accompagné (MySpace), le retour en force des forums, spécialisés sur des questions pointus. On le voit déjà par profession, et ça ne saurait que se développer d’autant que nombre de blogs adossent à leur espace ce type de forum.

Avec sans doute le maintien plus que probable des réseaux spécifiques, dits réseaux à niches qui répondront à des besoins concrets et qualifés. Et peut-être effecivement un espace d’agrégateur social pour relier tout cela (bien qu’un lecteur de fil RSS permet déjà d’agréger tous les flux, articles, commentaires et réactions auxquels on veut s’abonner). Et puis Chérie FM pour les conseils de rencontres (SMS: t’es où chérie —juste derrière toi mon amour). Allez circulez :-) ou commentez. C’est à vous maintenant.

Facebook envisagerait de lancer une offre musicale gratuite en ligne<<

(Extrait d’un article du Monde en date du 5 mars 2008) Facebook a récemment concentré son attention sur la musique, proposant à l’instar de Myspace, depuis novembre 2007, aux groupes de créer leur page avec des liens intégrés vers les applications d’iTunes et d’autres sites de musique en ligne tels qu’iLike, LastFM ou Pandora. Ces partenariats n’ont cependant pas encore donné lieu à des contrats d’exclusivité, laissant aux sites la possibilité de négocier avec les majors.

Ainsi MySpace pourrait proposer aux fans d’acheter en ligne des produits dérivés et tickets de concert de leur groupe préféré. Ce service serait développé en partenariat avec Universal qui, par conséquent, arrêterait de poursuivre le site pour violation de ses copyrights.

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Quelques signaux faibles de la modernité

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ici un designer qui propose des thèmes pour habiller votre i-phone

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Et trois images pour finir sur une note d’humour. Toujours via FFFFound


un téléphone pour Kids

nickpapageorgia.blogspot.com Une Publicité déroutante pour All Bran :-)

Vu sur FFFFound et une photo prise au hasard pour illustrer l’envol de nos passions.

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Merci Ivan, de chez Adobe Service Client

Vous savez comment les blogueurs sont prompts à s’emballer, à critiquer, à partir en vrille dès qu’on touche à un nanomillimètre de leur égo ou confort ou les deux. Donc à fortiori contre les “chauds”-line des Services Clients en tous genres (FAI, Arts Ménagers, Softwares etc.).

En l’occurrence, l’autre jour j’étais en train d’importer des .psd dans un document InDesign et brusquement l’appli quitte. Sans raison apparente, comme d’hab. dans ces cas. Je m’énerve, essaie de ruser, de glisser déposer depuis Bridge, une fois, deux fois, cinq fois. Rien à faire. J’essaie de créer un nouveau document, rien à faire…

C’est comme ça qu’on finit par se trouver à composer le numéro d’un service client.

Suit la traditionnelle litanie des robots qui vous préselectionnent le service compétant et finalement au dernier chiffre, le téléphone sonne, une fois, deux fois et ça décroche: «Allo Ivan de chez Adobe, comment puis-je vous être utile?» Vous dis pas, mon cœur fait un bond. Il me propose de m’être utile… ça m’est pas arrivé depuis longtemps :-)

aNous contrôlons le numéro de ma Master Collection, il me donne mon numéro-client chez Adobe, et on poursuit… bon voilà… et lui énumère le processus de la panne. Pas de problème monsieur Gabor, nous allons procéder à un essai. Vous allez dans le répertoire biblio de l’utilisateur et dans le dossier Préférences / Adobe InDesign, vous y êtes, j’y suis Ivan. Donc dans ce dossier vous trouverez un répertoire intitulé “Version 5.0”. Vous le renommez, et vous relancez InDesign. Ok, c’est fait. Faites votre manip. d’import… vous y êtes… Oui ça y est, c’est parfait, ça re-fonctionne. Bon vous voyez qu’InDesign a créé un nouveau dossier Version 5.0, alors vous pouvez prendre le risque de n’en prendre que le fichier “InDesign Defaults”, de le remettre dans votre dossier d’origine qui contient déjà tous vos préférences perso puis vous renommez de nouveau votre nouveau “Version 5.0”, pour redonner au premier son nom d’origine, toujours “Version 5.0”. Vous quittez et relancez InDesign… ça marche? vous pouvez toujours importer vos .psd? —oui Ivan ça marche, c’est parfait. Je vous remercie mille fois. Bonne journée à vous…

Et voilà CQFD, tout ce que vous avez toujours rêvé de la part d’un service client. Compétence, gentillesse, efficacité et réactivité.

Merci Ivan (Yvan en fait) de chez Adobe. Il faudra que j’en parle sur design et typo. Vous êtes trop cool.

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typographie des magazines de mode | le studio8design très typo

Vous savez comme je suis attaché à une réflexion sur la mise en page et la typographie des magazines de mode. Le Studio8Design apporte des réponses à cette question qui me semble fondamentale: peut-on renouveler la scénographie des magazines, prenant des risques graphiques bien au delà de ce que les ténors de la presse internationale n’osent entreprendre.

Elle, Marie-Claire, Vogue, Harper’s, autant de titres prestigieux qui fort de leur volumes publicitaires et d’une relative stabilité de leur vente en kiosque n’osent plus remuer le petit doigt pour changer un iota à leur maquette. Se faisant si l’on regarde la plupart de ces magazines, ils ont plutôt régressés en comparaison de leurs ancêtres des années 50.

Là à New York, à Paris les directeurs artistiques prenaient de vrais risques sachant toute la dette qu’ils avaient à l’encontre du monde de la Mode. Parce que le plus curieux dans cette affaire, est précisément le décalage entre les prises de risques quotidiens des créateurs de Mode et les magazines qui les relaient. Autrefois il régnaient une véritable émulation entre les deux parties. Chacun poussant l’autre à pourfendre les conventions, à les pervertir pour mieux les recréer.

Tout ceci s’est considérablement éteint pour de simples raisons financières et de structure interne aux magazines devenues de véritables machines abattre des pages et des pages sans aucune considération pour le rôle de pionnier qui doivent être le leur.

Quelques articles que j’avais écrit sur le sujet:

La Mode mise en page | dans les ateliers de l’imprimerie Dreager | 1962-1964

Magazines féminins | La Mode mise en page (1)

Magazines féminins | La Mode mise en page (2)

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Profile Studio8Design:

Studio8 Design is an award-winning independent graphic design studio with a reputation for delivering intelligent and engaging creative solutions. Based in central London, Studio8 was established in 2005 by Matt Willey and Zoë Bather, formerly Creative Directors at Frost Design London. Working with clients both large and small, in the UK and overseas, Studio8 produces a diverse range of work across multiple disciplines. With over fifteen years of industry experience between them, Matt and Zoë bring a wealth of knowledge and enthusiasm to every new project and offer a scope of capabilities that includes editorial, exhibition, signage, corporate literature, websites, and brand identity systems.

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Pierre Nguyen | un jeune graphiste Homo Faber

Après vous avoir fait découvrir Noelle Allen, je me devais de rapprocher voire d’y opposer une création plus «numérique» encore que ce vous allez voir dans ce qui suit pourrait être encore apparenté à une création d’Homo Faber*. Sensibilité, élégance des traits, sens du construit sinon du constructivisme, et surtout une adroite maitrise du punctum**, ce lieu, cet instant magique où tout bascule, pivot d’une œuvre réussie qui fait sens.

site de Pierre Nguyen via FFFFound

Site

*Primauté de l’Homo faber


Selon Bergson, l’évolution de la vie délaisse chez l’homme l’instinct au profit de l’intelligence. Or cette intelligence, avant tout vouée à se saisir de la matière et de la manipuler, est essentiellement fabricatrice. C’est pourquoi Homo faber (homme fabricateur) précède Homo sapiens (homme savant). (via )

En ce qui concerne l’intelligence humaine, on n’a pas assez remarqué que l’invention mécanique a d’abord été sa démarche essentielle, qu’aujourd’hui encore notre vie sociale gravite autour de la fabrication et de l’utilisation d’instruments artificiels, que les inventions qui jalonnent la route du progrès en ont aussi tracé la direction. Nous avons de la peine à nous en apercevoir, parce que les modifications de l’humanité retardent d’ordinaire sur les transformations de son outillage. Nos habitudes individuelles et même sociales survivent assez longtemps aux circonstances pour lesquelles elles étaient faites, de sorte que les effets profonds d’une invention se font remarquer lorsque nous en avons déjà perdu de vue la nouveauté. […]

Dans des milliers d’années, quand le recul du passé n’en laissera plus apercevoir que les grandes lignes, nos guerres et nos révolutions compteront pour peu de chose, à supposer qu’on s’en souvienne encore; mais de la machine à vapeur, avec les inventions de tout genre qui lui font cortège, on parlera peut-être comme nous parlons du bronze ou de la pierre taillée; elle servira à définir un âge.

Si nous pouvions nous dépouiller de tout orgueil, si, pour définir notre espèce, nous nous en tenions strictement à ce que l’histoire et la préhistoire nous présentent comme la caractéristique constante de l’homme et de l’intelligence, nous ne dirions peut-être pas Homo sapiens, mais Homo faber. En définitive, l’intelligence, envisagée dans ce qui en paraît être la démarche originelle, est la faculté de fabriquer des objets artificiels, en particulier des outils à faire des outils et d’en varier indéfiniment la fabrication.

Henri Bergson, L’Évolution créatrice (1907), Éd. PUF, coll. « Quadrige », 1996, chap. II, pp.138-140.

**Punctum (Roland Barthes)

Le Punctum, c’est la piqûre, le petit trou, la petite tâche, la petite coupure, mais aussi le coup de dé en latin. C’est le hasard qui, dans une photo à la fois me « point » mais aussi me meurtrit. Il vient souvent de la «coprésence de deux éléments discontinus, hétérogènes en ce qu’ils n’appartenaient pas au même monde (pas besoin d’aller jusqu’au contraste)». En quelque sorte, cette fois, la nuance du «I love»

Publié dans Création plastique | Commentaires fermés sur Pierre Nguyen | un jeune graphiste Homo Faber

De Max Ernst aux oiseaux de proies, le paysage fragile et intérieur de Noelle Allen

Création plastique.

Le travail de Noelle Allen s’inscrit dans cette filiation des artistes qui explorent l’invisible, Max Ernst en toile de fond de ces initiés, mais on peut, sans s’y tromper, ajouter Salvador Dali et même Jérôme Bosch par les milliers de détails qui composent chacune de ses œuvres. Tel un chercheur en biologie de l’infiniment petit Noelle Allen descend au tréfonds de la matière pour la retravailler avec les moyens traditionnels de l’aquarelle et du crayon. Elle prend beaucoup de photos avant ce travail. Comme un détective de la police scientifique elle s’entoure de «preuves» de l’existant avant de le transfigurer. Il s’agit d’un travail patient, long et vertueux, parce que sans artifices aucune. Par ce cheminement elle nous amène voyager dans notre imaginaire, celui de chacun, individuel et unique. Nous invitant à nous projeter et y projeter nos propres fantasmes infinis. Allez jeter un coup d’œil sur son site, c’est sobre et très riche d’expérience visuelle.

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Max Ernst
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Max Ernst

Salvador Dali

Noelle Allen


Détail de l’œuvre juste au-dessus

Noelle Allen


Noelle Allen

Noelle Allen

Selected Exhibitions


2007 New Work by Noelle Allen, Museum of Contemporary Art, UBS 12 X 12, Chicago, IL* Not Fade Away, curated by John Burnetti, Evanston Art Center, Evanston, IL

2006 Feast and Courtship, Wendy Cooper Gallery, Chicago, IL*

2005 A Sense of Place curated by Heather Pesanti, Lobby Gallery, Chicago, IL | Organic Matter curated by John Brunetti, Northeastern Illinois University, Chicago, IL | Midwest Contemporary Biennial curated by | Faculties, Domincan University, River Forest, IL

2004 Evanston Biennial juried by Dominic Melon and Monique Meloche, Evanston Art Center, Evanston, IL | Juror’s Award, 17th Annual Evanston + Vicinity Biennial, juried by Dominic Melon and Monique Meloche | Mike Kelley Selects juried by Mike Kelley, Detroit Artists Market, Detroit, MI

2004 Graduate Exhibition and Time Art Event 847 West Jackson Boulevard, Chicago, IL
Integrity of the Minimal Honorable Mention, curated by Ruth Synderman Art on the Line

2003 Suspension curated by Skylar Smith 1926 Gallery, Chicago, IL

2002 Noelle Allen and Ariel Frieberg, Thesis Exhibit, Northampton Center for the Arts, Northampton, MA | Exit Art Smith College Department of Art, Northampton, MA

Accipiters and Accipiter Studies

The Accipiter, a bird of prey, as well as fossil studies and scientific renderings of cellular mitosis, formed the basis for the fragmented forms and ruptured avian figures that appear in these new drawings. Beyond these particular sources, however, the works demonstrate a sustained interest in corporeal transformation: the ability of physical bodies to break, tear, decay, heal and regenerate. These modes of repetition and mutation are mirrored in the time-intensive and laborious processes by which the drawings were created.
For this series of work, I introduced watercolor to graphite drawings on Mylar. In addition to complementing an otherwise monochromatic palette with subtle blues and greens, the watercolor further abstracts the figures from true representation with broad washes of color and textured gradations of pigment and graphite. When viewed closely, the drawings can be explored as intricately detailed compositions, or a “microscopic topography” of precise markings. However, on a macro level, there exists an aesthetic of fantasy, in which there is a quick transition from recognizable forms to abstracted areas of line and movement. In this shift and in the flux of states, there is an investigation of the process of decay and the pleasure and pain of transformation. This work is a continuation of my interest in the conflicts within the fragile, mutable and fugitive state of our interior landscape.

Publié dans Création plastique | Commentaires fermés sur De Max Ernst aux oiseaux de proies, le paysage fragile et intérieur de Noelle Allen

css pour les perfectionnistes des approches typo du web

Via le blog de nowhereelse vous pourrez tester vos choix typo pour votre webdesign ici.

C’est juste que c’est un peu plus rapide que de le faire dans WordPress et d’être obligé de “mettre à jour” pour voir s’afficher vos nouveaux paramètres. Et nous savons tous que dans cette affaire ce qui compte, est la réactivité des programmes pour tester nos “hésitations” le plus rapidement possible.

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Publié dans Lisibilité et Visibilité, Production Graphique, Typographie de magazine, Typographie de Presse Quot. | Un commentaire

Typographie du Tigre | la nouvelle maquette est disponible

J’ai toujours eu une grande tendresse pour la démarche littéraire d’un magazine. Déjà je participais (comme simple typographe) à l’élaboration de l’Autre Journal (Michel Butel) ou au «Monde Illustré» qui devait sortir à la fin des années 80. Ce dernier n’a finalement jamais vu le jour à l’exception de deux numéros zéro, cependant on peut supposer que le Monde II est l’émanation de cette époque où les quotidiens voulaient être également présents sur le segment des hebdos.

Qest-ce que le Tigre?

«Le Tigre est un magazine généraliste indépendant et sans publicité, distribué en kiosques et en librairies. Le Tigre est dirigé par deux auteurs, Lætitia Bianchi et Raphaël Meltz. Des journalistes, photographes, dessinateurs, écrivains et universitaires participent au Tigre. Dans la lignée des grandes aventures de presse magazine des trente dernières années (Actuel, l’Autre Journal), Le Tigre propose un regard singulier, rare, à contre-courant de l’uniformisation ambiante.»

Pourquoi Le Tigre?

«Avant de créer Le Tigre, Lætitia Bianchi et Raphaël Meltz ont dirigé R de réel, une revue «alphabétique» (de A à Z, 2000-2004, www.rdereel.org) qui a bénéficié d’un très bon accueil auprès des critiques et des lecteurs. R de réel mélangeait les sciences humaines, la littérature et l’illustration, le tout dans une maquette dadaïste… À la fin de l’alphabet, une idée est venue: pourquoi pas un projet aussi téméraire, mais cette fois dans le secteur de la presse?

C’est ainsi qu’est né Le Tigre en mars 2006. Le Tigre dresse des passerelles entre des secteurs d’ordinaire très éloignés. Le Tigre revendique d’être inattendu, inclassable, à la fois léger et sérieux, inventif et rigoureux, parfois sauvage… mais toujours curieux dans les deux sens du terme. C’est pourquoi Le Tigre est un magazine à la personnalité très marquée, et c’est pourquoi Le Tigre a pris le parti de ne pas faire ce que d’autres font déjà très bien:

— Le Tigre ne fait pas de recension de l’actualité culturelle (livres, films, disques, etc). En revanche, Le Tigre fourmille de créations d’auteurs contemporains (pages graphiques et dessins, photographies sans contrainte d’actualité, etc.)
— Le Tigre est un journal critique, mordant à l’occasion, mais qui préfère l’ironie à la diatribe, n’est jamais défaitiste, et ne se revendique délibérément d’aucune mouvance politique. Le Tigre a l’ambition de faire réfléchir et non de dire ce qu’il faut penser…»

J’ajouterai que le Tigre dirigé par Raphaël Meltz et Lætitia Bianchi file dans la droite ligne du mouvement DaDa lancé par Hugo Ball en 1915. Autant littéraire que graphique le mouvement essaima à travers toute l’Europe et prit différents visages que ce soit sous le marxisme en Russie ou le Bauhaus de Weimar ou encore les mouvement surréalistes d’André Breton et plus récemment l’Oulipo pouvait se revendiquer de même du mouvement suisse. Scénariste, écrivain Raphaël Meltz est avant tout un curieux, un chercheur d’idées introuvables. Sa démarche narrative est donc bien avant que d’être graphique de l’ordre de l’écriture. Ce faisant quand on regarde la revue Tigre on est surpris de ne pas retrouver les codes de la modernité 2.0 magnifiquement illustré par le magazine Ink. Il ne faut cependant pas s’y tromper la démarche est la même à ceci près que le contenu prime sur la forme. Un tout petit peu. Une forme décalée, presque rétro pour ceux qui ne regardent pas au détail. Je vous laisse en compagnie de cette nouvelle maquette et si vous voulez en découvrir plus et dans un format plus confortable, rendez-vous sur le site du Tigre où l’on vous donnera les recettes de la lecture.

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Publié dans Galaxie Gutenberg, Ouvrages et Expressions, Typographie de magazine | Un commentaire

Vacances d’Hiver 2008 | les chroniques ‘design et typo’ que vous avez (peut-être) raté

Eh bien tous les vacanciers n’amènent pas leurs PowerBook à la montagne ou aux antilles. Et quand bien même, ils n’ont pas forcément eu envie de faire marcher leurs neurones typographiques. J’ai repris pour vous ici l’essentiel des billets que vous avez (peut-être raté). Entre journée électorale, mauvais temps et *design et typo*, il n’y a pas à hésiter, les trois sont solubles et comptatibles, dans l’ordre ou l’inverse.

Nespresso vs Illy Café | deux modèles de branding

Une des plus belles chroniques de design & typo (Inhuit de Jeremy Tanquard, par Jonathan Munn)

Zoudov | bons baisers de supinfocom

Paul Nini nous habille de typo et analyse les problèmes de lisibilité pour les gens agés

La Ponctuation ou l’art d’accommoder les textes | via l’obs

Entre urbanisme et chocolat | Urbanbike tisse une réflexion sur l’humain

Guy Bourdin ou le pied de la Lettre

Le design hostile par Bruce Sterling | auteur de science fiction

Le rêve de Zhuangzi | on croit connaître et on découvre

Post Typography | vous avez tué la typographie, vive la rebellion!

Planète Terre ISO 2008 non conforme

1 Nintendo DS + 2 Apple iPhones = iBand

Un synthétiseur typographique | Rob Meek et Frank Müller

Mae West | séductrice ou rebelle

La couleur du son | le son de la couleur

“Pauv’con” | LaCie | Spams et calculs arithmétiques

Cassandre & Francia y sus vinos | plagiat ou revival

Le Houellebecq | animation After ou Flash?

Design corporel | Le Monde comme Volonté et comme Représentation

Autobahn freshfonts and Kraftwerk Autobahn | culture confiture

Jonathan recherche: un Développeur PHP/MySQL et un Graphiste/Infographiste

Deux heures en compagnie de Stanley Kubrick | movie designer

Le processus de création en danger

Philippe Apeloig | Exposition d’affiches et de lettres animées | Vivo in Typo

Philippe Starck feel like a shit | design humour garanti

La mondialisation des communications au départ de New York

Les jambes de Cyd Charisse | typographiques

les galeries pédagogiques de design et typo | rappel

Saul Bass, graphic and movie designer | tribute

Une histoire de l’écriture Islamique | par Annie Vernay-Nouri

The Golden Eye of CBS Logo | la véritable histoire de la naissance du logo de la CBS

Mansilla & Tuñón Arquitectos | une palette de couleurs architecturé

Reza Abedini à la Galerie Anatome | les images

“Cher Monsieur Picasso” & Net_Chronique i-Phone

Reflets 2.0 pour Logos 2.0 pour Web 2.0 et plus si affinités

Typographie Typographie Typographie

Typographie | Les lauréats Type Director Club 2008 classés par design et typo

Publié dans Formation et méthodo, Méthodologie, Typo | Histoire | Commentaires fermés sur Vacances d’Hiver 2008 | les chroniques ‘design et typo’ que vous avez (peut-être) raté