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Poser nu, c’est pas une partie de plaisir, c’est d’abord un métier
Par Sophie Verney-Caillat | Eco89 | 15/12/2008 | 18H36
Poser est un métier physique. La manifestation de ce lundi l’a prouvé: les modèles vivants ont la peau dure. Et ne manquent pas de détermination pour obtenir la reconnaissance de leur « métier ».
Ils avaient promis, ils l’ont fait. Malgré le thermomètre bien bas, une trentaine de modèles vivants ont manifesté dans leur uniforme de travail à l’intérieur de l’hôtel particulier de leur employeur, la Direction des affaires culturelles de la mairie de Paris.
La ville, pour ses ateliers Beaux-Arts destinés aux amateurs, pioche dans un fichier d’une centaine de vacataires, qui effectuent des séances de pose de trois heures, de 19 à 22 heures, au tarif de 10 euros bruts de l’heure. Pour la moitié d’entre eux, la pose serait l’unique source de revenus.
A l’origine de ce mouvement social, l’interdiction, depuis le 15 octobre dernier, du « cornet », cette tradition du pourboire à la fin de la séance, qui représentait entre le quart et le tiers des revenus des modèles. Une tolérance de revenu « au noir », soudain remise en cause, semant l’incompréhension parmi les modèles et les élèves des Beaux-Arts.
« Poser, c’est méditer, cela me donne l’inspiration pour des poèmes »
En faisant grève, et surtout, en faisant autant de bruit médiatique, les modèles veulent aller contre l’idée que cette activité serait réservée aux étudiants et n’aurait pas à exister comme métier. (Voir la vidéo)
Eh bien si cette vidéo est retirée de YouTube ou DailyMotion, vous aurez toujours le loisir de la regarder sur ma page Facebook à condition bien entendu que vous soyez de mes amis… ah le monde n’est pas parfait… :-)
Mais cher Christophe, non seulement nos profs font travailler des modèles (qui de plus sont d’excellents professionnels) mais en plus il me semble que nous les payons bien mieux qu’ils/elles, ne sont dans les écoles d’État. Et en tous cas tu as raison, il faut faire du battage autour de cette affaire, parce que c’est effectivement l’occasion de rappeler le rôle primordial du dessin dans le processus créatif.