Qui a dit que je n’étais pas sensible au design interactif. Ce serait le comble. Au contraire. Qui a dit que je ne m’interressais qu’au Print… il suffit de se promener sur Design et Typo pour vous convaincre du contraire. J’avoue cependant avoir une nette tendance à aller puiser dans les artistes ‘Old School’ les sensibilités d’hier qui peuvent expliquer voire éclairer celles d’aujourd’hui. Ce que j’aime dans le site d’UltraNoir?
— la mise en page et l’utilisation d’un Noir qui devient élégant grâce à une typographie bien architecturée, simple et lisible
— le design général des animations et
— l’intercativité fluide et très intuitive.
— une navigation simple qui facilite les retours en arrière
— la relative discrétion de l’interface qui n’est là finalement que pour mettre en valeur les artistes exposés
Donc qu’est-ce que je n’aime pas. Peut-être le style très, trop marqué, de notre époque, certaines brillances inutiles et les reflets verticaux qui deviennent vraiment un ‘passage obligé’ du webdesign moderne. Dangereux parce que trop souvent répété. Ça donne une vision un peu kitsch qui ne correspond pas toujours précisément aux artistes en promotion. C’est tout le danger d’une webdesign qui a tendance à tout écraser, avaler sur son passage au travers d’une moulinette de contemporanité.
Picasso qui n’aurait peint que les Demoiselles d’Avignon (centenaire) et qui n’aurait eu de vision que de cubiste tout au long de sa vie. Heureusement non. Et je parie sur les AD d’UltraNoir qu’ils sauront évoluer avec leur époque, voire peut-être la précéder un jour.
Petit détail amusant :
Dans le logo Ultranoir, le filet est plus près du N que du U, pas bien centré !