Mercredi soir, j’ai eu l’immense privilège de pouvoir photographier une des plus sensibles artistes de la scène brésilienne de Paris: Aline de Lima. Installé derrière le poteau gigantesque et incontournable de cette salle, j’ai pu «voler» quelques portraits délicats de ce visage rayonnant. La difficulté ne tenait d’ailleurs pas tant aux conditions *geo-stationnaires* dues à cette colonne de béton, qu’à un éclairage intimiste qui tout en habillant Aline d’une lumière douce rendait presque impossible un travail sans flash. Rendez-vous compte, 1/30e à 2.8 d’ouverture avec un boitier et objectif qui font bien 1,8 kilogramme au total. Autant dire qu’on ne peut guère descendre sous 800 ISO de sensibilité. Qu’importe, l’œil vissé au viseur il m’a fallu faire au moins 250 photos pour pouvoir en garder une petite cinquantaine à peu près correctes qui témoignent du talent, de la présence douce et énergique de cet artiste qui nous a fait voyager entre nostalgie et samba-adagio le long des côtes caressées par le sable fin chauffé à blanc par un soleil équatorial. Je vous invite à découvrir cette étude qui n’a d’autres but que de vous faire partager les émotions d’Aline de Lima au regard si clair et si sombre à la fois. Plus que belle, la présence de la chanteuse est évidente. Elle est. Là. Et vous emporte dans ses bras frêles pour accomplir l’initiation d’un périple poétique qui vous en-chante. À l’écoute ce morceau, Terra, de son dernier album de chez Naïve. ¶
La galerie photo de cette soirée exceptionnelle au Satellit-Café ici.
héhé j’adore cette petite :)