Voici un ouvrage retraçant une histoire du graphisme au vingtième siècle qui semble sérieux (réalisé par Alston W.Purvis et Martin F. Le Coultre à Amsterdam en 2003). Une erreur assez considérable s’est glissée dans cette Somme qui me semble à lui seul justifier d’une publication. Voir à la fin de la note ;-)
Les reproductions ci-dessus sont destinées à un usage strictement pédagogiques.
Cet ouvrage comporte plusieurs faiblesses concernant par exemple le manque de références aux évolutions technologiques et du développement des médias. Il semble aussi tourner en rond (voire se prendre les pieds dans le tapis de l’histoire) entre les mouvements DaDa, Arts Déco, Bauhaus et structuralisme du graphisme russe. Les années 60-80 sont traitées mais raccourcis à l’extrême sans pour autant donner la part belle à l’actualité des quinze dernières années. Il oublie tout simplement de citer l’influence de Herb Lubalin, Neville Brody, David Carson sur des générations de graphistes. Ces simples oublis donnent à ce livre un caractère d’approximation assez épouvantable. Difficile dans ces conditions de le recommander. Pour ce qui est des grands mouvements typographiques au cours du XXe, son étude est réduite de même à sa plus simple expression. Voilà. L’ouvrage était en vente à la librairie du Musée des Arts Décoratifs. En le feuilletant je suis tombé sur une affiche de Paul Gabor affublé d’une origine polonaise. Incontournable ;-)
liens des articles ici :
Les Peintres et les Lettres | préface d’Alain Korkos à Typographic Communications Today
Typographic Communications Today (1) | Le Wlassikoff
Typographic Communications Today (2) | du plomb au numérique
J’adore les typos ! Depuis ma tendre enfance j’ai toujours été fascinée par les vêtements comportant des typos, de la vaisselle avec des trucs écrits dessus et heureusement, on en trouve tout le temps, cela semble indémodable mais pour aller plus loin, j’ai même sans connaissante particulière été plongée dans la magie des premières éditions postcript. En 1989 après le cyclone Hugo, beaucoup d’imprimeries avaient fermé car les toits des hangars s’étaient envolés. J’ai « monté » ma boîte sans connaissance, juste pour le plaisir de fabriquer, monter, la magie du plomb sans le plomb… LAZERTYPO ça s’appelait ! Avec une laserwriter et un vieux mac sans disque dur…
PS je fais des tableaux avec des morceaux de bâteaux détruits mais ne ramasse presqu’exclusivement les morceaux avec des trucs écrits !