Ponctuations typographiques | retrouvez Gutenberg avec InDesign

Grâce à InDesign composez la typographie à la manière de Gutenberg

les deux grandes inventions de Johannes Gutenberg sont l’encre à base d’une huile compatible avec les lettres en plomb pour y adhérer jusqu’à l’impression, et les «types», les caractères mobiles qui ont permi à Gutenberg d’imprimer environ 180 exemplaires de cette bible, en quelques mois. Les copistes des monastères auraient mis plusieurs années pour le même résultat. L’histoire de Gutenberg et le timeline de la réalisation de cette Bible se trouvent parfaitement d’(écrites) sur le site de la British Library , pour lequel j’ai personnellement une plus grande affection que pour le site officiel du musée de sa ville natale. Mon intention ici n’était pas de raconter l’histoire de J.G. mais de vous faire toucher du doigt (non pas votre écran, brk) mais la qualité des gris typographiques de cette Bible de Gutenberg. Une maîtrise rare pour une composition d’un texte en Gothic Textura, où le soin qu’apporte le typographe à éviter les «rivières», semble relever du miracle. N’oubliez pas qu’en plomb, on ne pouvait ni «déformer» (chasse de caractères), ni même resserrer des approches du fait de la rigidité du métal. Seule variable donc l’interlettrage et les blancs entre les mots.

Toutefois il reste une variable que Gutenberg a utilisé à foison. Celui des ponctuations de fins de ligne. Déjà les copistes du Moyen Âge utilisaient ce stratagème pour donner plus d’homogénéité à leur colonne de textes <manuscriptes>. Éviter ainsi des blancs de fin de ligne désastreux pour l’architecture de la page et du coup pour le confort de la lecture. Dans les années 90, il me semble vers 1992-93, on vit apparaître dans les menus d’Adobe Illustrator, la possibilité de «rejeter» les ponctuations en dehors de l’alignement. La plupart des lecteurs professionnels, les correcteurs typo notamment hurlaient à la mort. «Ce n’est pas conforme au code typo…»… — mais Gutenberg le pratiquait déjà en 1470… — «non c’est pas typo»… c’est ainsi que je me suis vu jeter à la figure des compositions de typogabor par les correcteurs de Selection Reader Digest, au début des années 80… — pas typo…– À ce propos je vous signale un site remarquable pour vous faire voyager dans le manuel typographique de Pierre-Simon Fournier, 1764 et 1766 :

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où l’on voit qu’avec InDesign on peut aussi paramétrer la composition pour «rejeter» les ponctuations en dehors de la justif. Le résultat en est une grande rigueur des alignements droite-gauche alors que dans l’exemple ci-dessous, le paramètre désactivée donne une fausse sensation de drapeau à droite… Assez désagréable à mon goût.

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Fabrication du papier à l’ancienne. Cliquez sur l’image.

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quelques liens :

http://www.papiermuseum.ch/default-1.htm

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la bible en 42 lignes exposée à Mainz (Germany)

la bible exposée à la British Library à Londres

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Via la cuisine du Graphiste

Alex Gopher – The child envoyé par aqueronte

une video que j’ai «glané»

[swf width= »412″ height= »330″]http://www.dailymotion.com/swf/3EvpUDZu3cgnv1Ey6[/swf]

chez un de mes visiteurs : Julien Josset.

et puis je me suis souvenu de cette très belle affiche de Philippe Apeloig qui couchait sur papier déjà en 1988 une sensation de move typographique… Ce n’est pas une critique de l’animation, plutôt une manière de rapprocher les choses, de révéler des tendances, des courants de pensée… c’est bien la ligne de design et typo! qu’en pensez-vous?

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Une fonderie typo, via MogWerks

via Mogwerks de Jonathan :

où l’on voit comment la Fraktur peut-être adaptée à nos perceptions contemporaines. Je n’aime pas trop les verticales qui dégoulinent sous les lettres, mmais j’aime bien l’idée d’appliquer l’effet <blur> à une typo dont les angles d’attaques sont aussi abrasives que violentes.

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Designers Interactifs | conférence de Sacha Gattino et d’Étienne Mineur

Le 1er mars 2007, 90 participants se sont réunis à l’école Parsons pour suivre la première conférence «métier» organisée par les Designers Interactifs.
Voici quelques photos que j’y ai prises, ainsi que la galerie complète des photos de l’évènement.

Pour accéder à la conférence d’Étienne Mineur qui n’a malheureusement pas pû terminer son intervention faute de temps, voici sa présentation au fomat HTML. Il reviendra sans aucun doute pour aborder la deuxième partie de «son» histoire du <design interactif> et dores et déjà allez jeter un coup d’œil sur le blog de l’assoc qui se trouve là. C’est aussi sur ce blog qu’on vous annoncera la prochaine conférence.

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Words at Play via Jozsef Pinter

Il s’agit d’un exercice de style sur la combinaison de plusieurs applis. Suave et plein d’humour pour un vendredi d’avant l’interview de Serge Lutens prévu pour demain 14h30. Souhaitez moi bonne pioche. Il y a du boulot et du plaisir en perspective. http://www.wordsatplay.com/ via le blog de Jozsef Pinter.

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La Presse et les Medias, une affaire de Grandes Familles

Comme j’ai toujours été passionné de Presse, il ne passe pas un jour que je ne glane des infos sur le sujet. En train de chercher le film auquel je faisais référence dans mon billet podcast consacré à Jacques Séguéla , j’ai découvert cet article dans le Monde Diplomatique. Édifiant n’est-ce pas?

Les grands groupes médiatiques confortent jour après jour leur position de dynasties inamovibles. La France, pays européen où les entreprises familiales pèsent le plus lourd en Bourse, dispose d’un secteur de l’information presque caricatural en la matière. Bouygues, Arnault, Pinault, Lagardère : les fils et les filles héritent des journaux, radios et télévisions de leurs pères. Leurs médias oublient toujours de dénoncer cet «archaïsme» là… Lire la suite ici…

Le Monde Diplomatique, ici

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Jacques Séguéla | typographie des marques et l’avenir de la presse quotidienne

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Voici l’interview complet de Jacques Séguéla que j’ai réalisé chez Havas, vendredi 9 février dernier. Un podcast de grande qualité grâce à mon compère Jean-Charles Baudot, designer interactif, qui m’a fait l’honneur malgré son emploi de temps plus que chargé de mettre en marche son Nagra numérique et ensuite mixer-nettoyer le podcast pour ne garder que l’essentiel de la prise de son.

Thèmes forts: «moi je suis fils de Lubalin…», «on peut presque parler du son qui émane d’une typographie…», «…une Marque, devrait exiger une typo spacifique de ses agences…». «Delpire a créé une typo exclusive pour Citroën…», «la campagne pour Carrefour… pourquoi payer plus cher ce qui n’est qu’une Marque… typo dépouillée, populaire… le Franklin», «le net oblige d’aller encore plus vers des codes visuel… le net est en train de tuer la typo…», «le numérique est en train de tuer la culture…», «Les Anglo-saxons sont beaucoup plus rigoureux sur le respect de leurs codes graphiques… maîtres du Print…», «sortie de crise de la Presse, la stratégie du Monde pour les dix ans à venir…», «…une image vaut mille mots disait Mao Tze Tung…», «Le poids des mots et le choc des photos… Roger Thérond…», «le gratuit du soir, un access au prime time de la soirée…»…

On ne peut que constater l’extraordinaire vitalité de Jacques Séguéla, même si parfois il s’emmèle les pinceaux (la chronologie des habillages de télé) et présente le net comme une monde sans sensualité… on peut ne pas être d’accord ;-) mais dans l’ensemble il semble maîtriser plutôt bien les sujets qu’il aborde nous donnant une vision du futur de la Presse plutôt optimiste. La sortie de crise est au bout d’un tunnel qui fut déjà stigmatisé par Jean Gabin dans un film de Denis de la Pattelière pendant les années 50. Je vous laisse deviner le film dont il s’agit. Les trois premières bonnes réponses recevront un grand salut chaleureux de design et typo ;-)

La mise en page de Matin Plus est assurée par les services artistiques du journal Le Monde en lui conférant une rigueur et une qualité de layout digne des meilleurs quotidiens payants. Preuve s’il en faut que le gratuit n’est pas condamné à délivrer un design de «chiottes» au prétexte que tout le monde s’en fout.


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je voudrais aussi remercier Daniel sans qui cet interview n’aurait pas pû se réaliser.

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Serge Lutens | Architecte de la Mode | intro

Décidément encore une intro, vous allez me dire que je commence des articles que je ne termine pas… pas tant que cela, pas tant… Juste Stanley Morison que je dois encore finir d’ici avril, continuer les travaux entamés sur les Portails de Presse, Libé entre-autres, et puis bien sûr vous présenter l’interview complet de Jacques Séguéla. Rendez-vous est pris avec Jean-Charles Baudot pour dérusher cette semaine, et j’espère bien que d’ici vendredi soir ce sera fait.

Mais voilà les choses se précipitent. L’autre jour j’étais tombé dans ma bibliothèque sur le livre incroyable de Serge Lutens. L’Esprit Serge Lutens. Et me suis souvenu brusquement que j’y ai un tout petit peu participé en digitalisant la fonte qu’il avait dessiné spécialement pour cet ouvrage édité aux Éditions Prosper Assouline en 1992. Je le reprends et l’examine attentivement… nouveau coup de foudre. Comment ai-je pu laisser cette œuvre de côté, alors qu’il a sa place pleine et entière au sein des seins du graphisme contemporain. C’est la faute à Voltaire… non, mais sans doute au fait que l’on oublie très souvent les créateurs de mode lorsqu’on s’attaque à l’histoire des Arts Graphiques, la preuve, Michel Wlassikoff ou même Edward Gottschall n’ont pas fait grande place à cette profession qui touche d’aussi près le design graphique. J’ai téléphoné aux éditions Assouline pour leur demander l’autorisation de publier les belles pages de ce livre, décidément épuisé… et là les choses se sont formidablement emballés. «Oui pas de problème de notre coté, mais vous devriez aussi demander l’avis de Serge Lutens… voici ses coordonnées…» et je tombe un quart d’heure après sur son compagnon-assistant production-designer depuis trente ans. Le contact passe, et il me propose d’en parler à Serge… Je lui demande par la même occasion s’il ne voyait pas d’inconvéniant à organiser une rencontre avec l’artiste, qui au passage habite à Marrakech… Vingt quatre heures après j’avais une réponse qui m’enchantait. Rendez-vous est pris dans un grand hôtel parisien le 3 mars pour l’interviewer (podcast et photos) sur le making of de cet ouvrage et d’une manière plus générale sur son œuvre et la place que prend la typographie, le graphisme et surtout l’architecture dans sa démarche créative. Voici donc en avant première quelques unes des premières pages de l’Esprit Serge Lutens, en attendant la suite qui je suis sûr vous enchantera et nous permettra d’aborder les rapports de la mode avec la typo.

Photos de l’ouvrage spécialement autorisées pour design et typo, toute reproduction interdite, usage strictement académique et droits réservés pour l’éditeur et l’artiste Serge Lutens et ses ayants droits.



Photos de l’ouvrage spécialement autorisées pour design et typo, toute reproduction interdite, usage strictement académique et droits réservés pour l’éditeur et l’artiste Serge Lutens et ses ayants droits.

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Jacques Séguéla reçoit design et typo | intro

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Jacques Séguéla parle typographie

Vendredi dernier (9 février 2007) Jacques Séguéla vice-président d’Havas a eu la gentillesse de me recevoir pour un interview de son expérience et sa vision de la typographie. Cela fait bientôt trente ans que je suivais la carrière de Jacques et admirait autant ses idées de fils de pub, que de communicateur de génie (n’ayons pas peur des mots :-). Au cœur de toutes les campagnes les plus importantes, de tous les combats publicitaires mais aussi politiques, j’étais persuadé que le manager, directeur de création, journaliste (Paris-Match avec Roger Thérond) avait sans doute sa vision personnelle du signe graphique, de sa place au cœur du dispositif marketing et publicitaire. Voici un avant goût de l’interview, que je publierai dans son intégralité courant de la semaine prochaine, une fois que Jean-Charles Baudot (Designer Interactif) et moi même l’auront dérushé. «Le Son qui émane d’une typographie…»

voici l’intégrale de l’interview

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les blondes et les luttes anti-raciales | le buzz des années 60-70

Allez, je m’y colle. Je n’aurais sans doute jamais soulevé la question si Étienne Mineur n’avait pas publié ces deux videos. Et puis je vais faire court pour une fois parce qu’un peu débordé de toutes parts ;-) Enfin court… je croyais! Tout le monde peut se tromper.
Saviez-vous l’origine des histoires de Blondes et leur apparition comme actrices débiles dans les sit-com et la pub communicante? Sans doute pas ;-)

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Premier Acte:
Il faut remonter aux années 1930-1965 aux États-Unis pour en découvrir l’origine. Comme vous le savez la publicité comparative est et en tous cas était légale dans ce grand pays de Cow-Boys sans états d’âme (j’rigole). La ségrégation raciale battait son plein dans les années après la dépression. Eh oui les mêmes causes: pauvreté, famine, insécurité sociale, inégalités et injustices provoquent à peu près les mêmes effets partout dans le monde. Jean-Marie Le Pen n’a même pas inventé ça! Alors au plus fort de l’influence des Klu-Klux-Klan et des lynchages de noirs (lire absolument le roman de Boris Vian, j’irai cracher sur vos tombes), les agences de publicité se servaient de l’image négative des minorités noires pour discréditer des produits concurrents.

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Deuxième Acte:

Dans les années 60 la lutte anti-raciale a repris le dessus, I have a dream: Cette phrase, ce cri d’espoir est illustre bien au-delà des États-Unis, à travers le monde entier. Le discours fut prononcé sur les marches du Lincoln Memorial pendant la Marche vers Washington pour le travail et la liberté à Washington DC le 28 août 1963. Dans ce discours, Martin Luther King exprime avec toute la force de son éloquence son vif désir d’une Amérique où Blancs et Noirs coexistent harmonieusement en tant qu’égaux.

À force de travail et de convictions partagées les organisations et lobbies anti-raciales réussissaient à limiter de plus en plus, jusqu’à faire interdire l’usage négative des noirs dans la communication. La guerre du Vietnam avec son brassage socio-ethnique et ses milliers de victimes achevèrent le travail.

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Troisième Acte:
Les publicitaires ont recouru alors à un subterfuge qui faillit tromper tout le monde: remplacer les noirs par les femmes brunes et les blancs par les femmes blondes. Il était fréquent alors de voir dans une pub télé, une Brune pousser un caddy plein à craquer entourée d’une marmaille de quatre enfants qui la tirait à hue et à dia. Pendant ce temps, la Blonde, accompagnée de son chevalier de gentleman, posait délicatement quelques produits dans un caddy que celui-ci poussait délicatement vers les caisses enregistreuses. Gantée de blanc jusqu’au coude bien sûr, cela va de soi.

Quatrième Acte:
Les Associations anti-raciales rejointes par les féministes d’avant garde ont inventé alors une des premières campagnes de communication virale. Un Buzz à l’échelle d’un pays de 180.000.000 d’habitants. Et sans l’aide d’Internet, s’il vous plait. Ils ont lancé massivement des blagues ridiculisant les blondes, les affublant d’une débilité incommensurable. Journaux, télés, magazines, toute la presse a relayé ces campagnes au point que les publicitaires ont dû peu à peu faire marche arrière et cesser d’utiliser les Brunes comme les faire-valoir des blondes.

Cinquième et dernier Acte:
Le temps a passé, les publicitaires américains ont renoncé à l’usage de ces subterfuges qui ridiculaisaient toutes leurs campagnes, mais les blagues sont restées. Les Blondes ont traversées les continents et continuent encore à faire rire alors que les luttes raciales ont pris d’autres formes, peut-être encore plus violentes (Nord-Sud, Alters contre le G8, Banlieux contre la Ville du centre etc.). Le thème du Devine qui Vient Dîner ce Soir reste éternel mais grâce au travail des associations, et de graphistes célèbres comme Lou Dorfsman ou Herbert Lubalin voire de cinéastes indé.: Spike Lee pour ne pas le nommer, on ne servira plus jamais de la couleur des peaux pour comparer des produits.

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Allez, ne riez plus jamais des blondes sans penser aux luttes raciales!

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