Remarquable vidéo à déguster sans modération
Rhythm In Typography – Etan Cohen & Gidi Gilam
April 27, 2007, 08:48 AM
Project in Typography about rhythm Visual communication BEZALEL Academy of Art Jerusalem 2007
April 27, 2007, 08:48 AM
Project in Typography about rhythm Visual communication BEZALEL Academy of Art Jerusalem 2007
April 27, 2007, 08:48 AM
Project in Typography about rhythm Visual communication BEZALEL Academy of Art Jerusalem 2007
Voici un digest de mes plus belles pages que j’ai conçu pour Radio Latina. Une occasion pour votre serviteur d’expérimenter d’autres champs graphiques que les rapports financiers ou la presse d’entreprise. Une opportunité également de revisiter la photographie de scène pour laquelle je me suis pris de passion comme vous avez pu vous en rendre compte. Pourquoi Radio Latina a-t-elle arrêté Latina Mag. Un de ces exemples de la perversion du système capitaliste que j’aborrhe. Fin 2006, le groupe Start se porte acquéreur de la Radio. Comprenez par là d’une fréquence FM (99FM). Ils présentent le dossier au CSA qui les retoquent une première fois pour des raisons évidentes. Plus rien de l’objet culturel qui était couché dans le dossier historique de la Radio n’y figurait. Il faut bien comprendre qu’au delà des grandes fréquences nationales ou des NRJ et itou, il y a une flopée de petites fréquences dont l’audience oscille entre 1 et 3% de part de marché. Le groupe Start possède déjà quelques petites fréquences et cela lui permet de faire tourner une régie publicitaire. À la deuxième présentation du dossier en décembre (eh oui le CSA autorise le repêchage) l’autorité de régulation a accepté le projet…
Le calcul est simple. Peu importe le contenu de l’antenne, peu importe que l’audience chute de 1,8% à 0,5 ou 0,9% pourvu qu’ils réussissent à couper les dépenses de façon radicale (on installe l’antenne dans un bureau climatisé, quelques robots pour débiter une musique au kilomètre) et le tour est joué. Pourquoi continuer à sponsoriser des showcases , à faire se rencontrer des musiciens, à lancer des artistes comme Raul Paz qui sans Radio Latina n’aurait sans doute jamais percé. Je songe à tous les afficionados de cette musique qui voyaient déjà les concerts cubains et sud-américains diminuer dangereusement à Paris. Je songe à tous les Maraca, Tito Puentes et autres grands artistes comme Henri Guedon qui ont pu se produire, se distribuer, se faire connaître grâce à une poignée d’animateurs chevronnés qui ne ménageaient ni leur temps ni leurs efforts. Passionnés vous dis-je, nous l’étions tous. J’espère me tromper, j’espère sincèrement que les nouveaux propriétaires vont se ressaisir et comprendre qu’ils ont racheté là une de ces exceptions culturelles dont nous sommes tant fiers en France. Et vive la fête de la musique.
Henri Guedon, au New Morning, peu de temps avant sa disparition.
Pour la typographie et la mise en page, je devrais plutôt dire la mise en scène, j’avais fait une étude bench_mark de tous les magazines de musique, de la world au rock en passant par les mag Hip-Hop et Jazz. Essayé de créer une ambiance chaude tout en respectant quelques valeurs auxquelles je reste très attaché. La lisibilité, la hiérarchie, les appels de lecture… etc. Pratiqué la mise en couleur des textes pour rendre vivant des quantités de textes que personne n’aurait sans doute lu, pour rythmer la lecture et faire voyager le regard des amateurs de cette musique vivante. Je n’ai pas eu de gros souci de repérage sur ces textes pour la raison que l’imprimeur m’a accordé la trame 175 et son calage électronique était parfait. Sans aucun débord. Relooké aussi le logotype du magazine avec un puissant Clarendon qui rompait avec les caractères fantaisies qui foisonnent dans tous les flyers immondes qui gravitent autour de ce petit monde. Bref, j’ai essayé de répondre à cette question: est-il possible d’aborder les musiques du Monde avec l’œil exigeant d’un graphiste qui n’aime pas trop le manque de rigueur, tout en respectant une autre exigeance, celle d’une presse qui se veut musicale, séductrice, consensuelle et cherche la proximité avec ses lecteurs. Une presse qui fait référence aux cultures du sud. Pas simple. J’en profite pour remercier Anaïs la rédactrice en chef d’avoir permis de garder une feuille de route graphique malgré les pressions du bocal. Les gens de Radio n’ont jamais été très sensible au Print ;-) Mais je vous laisse librement commenter le sujet. Curieux de vos avis.
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La moitié basse de la couv était vendu par la pub. Comment intégrer chaque mois une pub parfois horrible avec une couverture qui se voulait élégante, sans détruire toute l’ambiance.
Bien sûr, j’aurais préféré pouvoir disposer de pleines pages pour les focus sur les grands artistes. Mais la pagination ne le permettait pas. D’où la nécessité de jongler en permanance avec des légendes qui viennent superposer les images.
Cette page occupait quatre pages quand j’ai repris la maquette initiale. L’enjeu était donc de taille. Mais grâce à une typographie bien adaptée, le Galfra que Ladislas Mandel m’avait confié j’ai pû recomposer cette liste «imbittable» en corps 4,5 et libérer ainsi pas mal de place pour le rédactionnel.
Comme je l’ai déjà expliqué dans des billets précédents, je suis très attaché au réglage d’un beau gris typo. Et lorsque la contrainte ultime d’un A5, s’impose à vous, l’enjeu est de taille. Réglages fins, très fins. Contrôle permanent des lézardes etc. Si j’avais opté pour le fer à gauche, perte de 15 à 20% de place pour le texte. Impossible.
Et quel plaisir lorsque je pouvais jouer avec un peu de blanc.
© peter gabor
Ceci pour commencer une journée ensoleillée avec un film d’anim-typo: Typo Berlin 2007
[swf width= »425″ height= »335″]http://www.youtube.com/v/n3RUTAdCzRY[/swf]
et comme la musique en est parfaitement détestable (vous conseille de couper le son) voici une petite vidéo featuring Jose Feliciano! un sacré guitariste et un chanteur crooner à vous donner des frissons, même si vous préférez le hip hop ou le rock fusion. Via le site de http://www.pabonrabon.blogspot.com/ qui ne parle pas que de musique:
[swf width= »425″ height= »335″]http://www.youtube.com/v/rxR5zh4tVCY[/swf]
En 2006 une agence m’a contacté pour assurer la direction artistique du rapport annuel de la Sedif (Syndicat des Eaux de l’Ile de France). Il s’agissait pas de n’importe quelle demande et de n’importe quel objectif. L’institution est en proie à des attaques régulières par des lobbyes privées qui veulent s’emparer de cette manne financière. L’eau coule si facilement. Vincent Rode, le consultant de l’Agence Graphitit a fait passer le message auprès de la Sedif. «Cette fois on va utiliser un style rédactionnel fort pour faire passer le message» Et quoi de plus naturel que de faire appel à un typographe militant qui croit en les vertus sacrés de l’alphabet de 26 lettres pour faire passer l’engagement politique ou sociale.
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Évidemment dès lors que l’on ne fait plus appel au même typographe pour réaliser le site web, cela donne ceci … un espace visuel à peine tendance, qui ne dégage plus rien de la théatralisation des messages engagés. Edulcoré, soporifique, et sans l’odeur de l’encre (virtuel) militant. Le site revient vers le monde du consumérisme moderne… Qu’on ne s’étonne plus après des ratages de la communication globale. Qu’en pensez-vous?
J’avais déjà publié une note sur Massin le 2 mars 2006, mais je viens de rajouter aux Galeries Design & Typo (le Site) cette étude avec des planches disponibles à un format plus lisible. Enjoy yourself.
je vous avais déjà parlé de mon excellent confrère Michael Levy qui nous a fait visiter les ateliers de Lebedev en Russie, mais en allant revisiter son site j’ai découvert ces magnifiques séries de photographies de l’imprimerie Nationale ainsi qu’un reportage de Wim Crouwel lors de son passage à la Galerie Anatome. Je vous invite à vous rendre sur son site dont le nom me séduit chaque fois que j’y clique, vous pensez… TypoLover… un programme électoral à lui tout seul. Ses photographies de l’Imp.Nat. sentent bon l’encre gras des machines ainsi que le plomb au parfum si particulier. D’excellents portraits et des détails que vous n’êtes plus prêts d’en voir beaucoup: machines, casses, typos etc.
Au fond cette vidéo d’Andy Huang, génie de l’animation et excellent pianiste à ses heures (23 ans) me fait faire une connexion au célèbre marionnettiste Jiri Trnka qui m’a fait longtemps rêver. Deux approches philosophiques du monde mécanisé.
[swf width= »416″ height= »312″]http://www.dailymotion.com/swf/1oMDw67QuNS7DaXue[/swf]
et puis nous voici dans le monde réel, présent, mais à la fois virtuel avec l’hypertext, sans doute une invention dont on ne mesure pas encore toutes les implications à long terme (bibliothèques virtuels par exemple), mais qui dores et déjà a révolutionné notre approche du cognitif.
[swf width= »416″ height= »312″]http://www.dailymotion.com/swf/7GIRZAJShyde281GG[/swf]
je m’arrête là pour cette semaine, en vous souhaitant un très agréable week-end sans érections, pardon sans élections au programme.
Non, je ne suis pas fier du tout. je ne crie pas cocorico, je dis même rien ;-) tant ce site n’en n’est pas un. Tout juste un portail, une clé d’accès à toutes les galeries-documents que j’ai monté tout au long de la vie du blog. J’ai attendu que mon ami Jonathan puisse se pencher sur un véritable cms appliqué à ce portail. Mais il est débordé, et moi donc. Alors de guerre lasse et parce qu’il était tout simplement naturel d’introduire un minimum de cohérence dans le développement de ce travail énoooorrrrrrrme que j’ai entrepris depuis le 28 septembre 2005, j’ai réalisé vite fait (mais vraiment très vite fait), cette page d’accueil du site de Design & Typo. Vous y retrouvez la synthèse de tous les documents de travail pédagogique ainsi que quelques galeries photos persos. Mon portfolio légèrement actualisé et voilà. J’espère que dans un proche avenir nous aurons le temps avec Jonathan ou quelqu’un d’autre si pas possible de développer un véritable portail de Design et Typo consacré à nos métiers, aux réflexions graphiques et sémantiques avec des dossiers, interviews, tutoriaux, glossaires et pourquoi pas un forum réservé aux professionnels désireux d’échanger autour de leur passion. Je suis bien entendu ouvert à toute proposition de partenariat pour la vie du site, n’hésitez pas à me contacter .
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Cette video qui précède la présentation de la table écran de Bill Gates ne fait que révéler parmi d’autres, ce que les premiers utilisateurs de Macintosh avaient deviné dès les années 80. Le véritable succès d’un ordinateur combiné à ses logiciels embarqués réside bien dans l’interface utilisateur. Pour le métier que je pratique, une dizaine de logiciels suffisent. Cela va des X-Press et InDesign, en passant par les incontournables Photoshop et Illustrator puis des applis plus spécialisés comme FontLab, Fontographer, et bien sûr Flash, Dream… etc sans oublier les applis bureautiques bien connus. L’open source de même nous a permis d’accéder à des applis complémentaires et j’en passe.
L’évolution depuis 1990 se fait essentiellement sur deux axes : Les Features et l’Interface (appellation moderne Expérience Utilisateur). Nous traduirons le mot features, par *catalogue des possibilités*. Ces deux concepts ont presque toujours été liés, voir imbriqués pour assurer le succès des applications. Prenez l’exemple de Quark-X-Press, son retard sur les logiciels de la suite 2 et 3 d’Adobe se mesure bien sur ces deux axes. L’autre jour je voulais mettre un bloc en transparence *produit* au-dessus d’un autre bloc. Soit que la possibilité n’existe pas, soit elle est si bien cachée dans l’interface utilisateur qu’il m’eut fallu plusieurs minutes pour la découvrir. Je passe à InDesign où cela se gère facilement, de façon intuitive sans avoir besoin de recourir à un stage de formation ou à un guide de 500 pages. Ces deux axes constituent donc dans l’absolu, l’unité de mesure de l’efficacité informatique. Il ne sert à rien de développer l’un si l’autre est laissé pour compte, et vice vertu ;-).
Des films comme Minority Report de Steven Spielberg , mais bien plus avant la série des docteur Mabuse montrent à l’évidence ce phénomène qui est finalement très proche de ce que j’apelerais le metalangage de la techno-humanité. En visionnant le testament du Docteur, on s’approprie avec facilité des technologies criminelles dont use le sinistre héros. Il en va de même pour le succès des James Bond, l’interface des technologies qui permettent au personnage de Ian Fleming de s’en sortir In-Extremis semble toujours facile d’accès au point que *Q* est systématiquement tourné en dérision par le génie de Bond, qui devine et anticipe les Features de chaque gadget. Combien parmi vous consultent les modes d’emplois au moment d’installer un réfrigérateur, un micro-ondes, une chaîne Hi-Fi, un appareil photo numérique, ou votre nouvel ordinateur. Pas beaucoup, j’en sûr. Nous y revenons qu’en cas de blocage, de paralysie devant un prb où le *savoir* est indispensable pour avancer.
Ces deux axes *features* et *interface* n’évoluent pas au même rythme. Parfois le second prend le dessus pour notre plus grand bonheur. Et c’est dans cette deuxième catégorie que je classerais la table virtuelle de Bill Gates que vous avez pu voir sur tous les blogs techno-tendances aux alentours.
cette vidéo montre un interface qui ne prouve rien, tant l’expérience semble répétitive d’une vidéo à son clone sur le web. Celle-ci est plus intéressante .
Où l’on voit bien que l’évolution-développement des applications signifiés pas les cercles de couleurs, peuvent varier sur des échelles (qui restent à déterminer) de façon positive-positive, positive-négative, ou négatif-négatif. Et c’est bien dans cet entre-deux de l’évolution que nous trouverons notre satisfaction Utilisateur. Le bon compromis qui nous fera apprécier les produits logiciels et matériels, se développeront harmonieusement sur les deux axes. Et la guerre que se font, et se feront les éditeurs s’analysera toujours selon ce diagramme. Ceci est d’ailleurs autant valable pour notre secteur, que pour celui de l’automobile ou des téléphones portables. L’arrivée de l’I-Phone s’inscrit bien dans cette perspective d’évolution harmonieuse et les concurrents d’Apple ne s’y sont pas trompé, pressés qu’ils sont d’apporter des solutions clones -concurrentes du produit d’Apple. C’est bien la capacité d’innovation sur ces deux axes qui font et feront le succès des produits high-tech. On n’a pas fini d’être heureux, qu’en pensez-vous? Regardez autour de vous, sur votre ordinateur et dans votre cuisine, et essayez de classer les objets et applications du quotidien selon ce diagramme. Vous aurez la clé des futurs produits de demain.
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