l’ancêtre de l’I-Pod

ou de l’I-Phone, bref Apple n’a pas seulement emprunté le design de Braun :-)

Publié dans De la Modernité | Commentaires fermés sur l’ancêtre de l’I-Pod

Une histoire de la Communication Visuelle | by Elif Ayiter

Elif Ayiter is an artist, designer and educator, specialising in the development of hybrid educational methodologies between art&design and computer science. She has presented research output at conferences including Siggraph, Consciousness Reframed, Creativity and Cognition and Computational Aesthetics. She is currently studying for a doctoral degree at the Planetary Collegium, CAiiA hub at the University of Plymouth.

J’ai découvert le site d’Alif Ayiter au détour d’une visite chez mon collègue Jozsef Pinter et j’y ai bien passé une demi-heure à naviguer parfois péniblement au milieu d’une richesse de ressources assez exceptionnelle. Je ne peux que vous inviter d’en faire de même (sachant o combien le temps de chacun est précieux). Il faut au moins que cliquiez sur le lien suivant qui vous amène directement à la partie Eduction (Tutorial) de son site qui est magnifiquement documenté (et je sais de quoi je cause). Bonne visite à vous… :-)

Publié dans Galaxie Gutenberg, Histoire des Arts Graphiques, Typo | Histoire | Commentaires fermés sur Une histoire de la Communication Visuelle | by Elif Ayiter

OpenOffice.org | Writer par Igor Barzilai chez Eyrolles

cliquez sur l’image pour voir une page en format respectable.

Vous lisez bien: «Mise en page avec OpenOffice.org | Writer». Et en sous titre: de la conception à la réalisation.

Donc il s’agit non seulement d’une belle intention de former les néophytes aux principes élémentaires de la mise en page, mais aussi de leur fournir le moyen de se passer de la trilogie Word-Excel-Power-Point. Bien entendu il ne s’agit là que de la partie Word. Mais en feuilletant l’ouvrage d’Igor Barzilai je me rends compte du chemin parcouru depuis une vingtaine d’années dans la sphère bureautique. Nous sommes loin de l’époque où l’on nous enseignait Word pour remplacer la machine à boule d’IBM. Il s’agit bien d’une évolution majeure pour les utilisateurs de logiciels de bureautique puisqu’on les fait entrer de plein pied dans l’univers de la mise en page quasi professionnelle.

Igor, traite des grands sujets de la typographie et de la mise en page sans complexe avec plaisir et passion. Il donne à lire une culture typographique qui manque cruellement dans les bureaux de direction et dans les services de documentation des entreprises. Téléchargez le pdf qu’il a très gentiment mis à notre disposition pour juger du travail de fourmi qu’il a réalisé afin de partager généreusement un savoir que certains aimeraient garder jalousement pour eux. Un grand Bravo à Igor Barzilai.

Extrait de l’ouvrage au format pdf avec l’aimable autorisation de l’auteur.

Publié dans Galaxie Gutenberg, Méthodologie, Ouvrages et Expressions | Commentaires fermés sur OpenOffice.org | Writer par Igor Barzilai chez Eyrolles

Roger Excoffon, graphiste et typographe | Galerie sur Design et Typo le Site

Je sais dis-je en souriant, vous allez croire que je suis un peu parano d’insister ainsi sur l’œuvre de Roger Excoffon, mais il est vrai que c’est en feuillant «la Galerie» que je viens de construire que l’on se rend compte de l’immensité et de l’universalité de son talent. Il y a une autre raison bien sûr.

Je l’ai connu Roger, personnellement, du temps où il était président des Rencontres Graphiques de Lure, et du Syndicat National des Graphistes. Je l’ai fréquenté professionnellement aussi pour avoir collaboré à son agence sur les campagnes Air France (j’étais furieusement jeune alors). Et puis j’étais dans ses Bureaux de U&O le 30 mai 1968 alors que les Champs Elysées s’enflammaient sous le délire des foules. —«Peter, que penserais-tu si je participais à la création de typoGabor?». J’étais secrètement très fier, mais ç’en est resté là… on avait bien fait un business plan… mais voilà.

C’est donc à la fois pour l’avoir connu de près, apprécié sa gentillesse, sa générosité, et sa sensibilité à fleur de peau, autant que pour l’admiration que je lui portais (comme toute la profession d’ailleurs) que j’essaye de perfectionner la présentation de son œuvre sur internet pour qu’il reste vivant encore pour longtemps. Et si je ne le faisais pas? qui? Les rencontres de Lure? Ils ont attendu 25 ans pour lui rendre un hommage timide, tant la bande de Gérard Blanchard le détestait, et pas cordialement du tout.

Et il n’est pas le seul graphiste à être passé dans les oubliettes de la mémoire professionnelle. C’est en pensant à Madie son épouse, à Stéphane son fils et collaborateur pendant longtemps ainsi qu’à Betty qui fut son assistante de toujours. Sans oublier les Lucette Girard et José Mendoza y Almeida qui participèrent de près à la mise au point des Antique Olive et autres créations d’alphabets que j’ai voulu rendre ce vibrant hommage à un homme si simplement noble.

Précédentes notes:

https://blog.typogabor.com/2008/01/18/roger-excoffon-hommage-au-graphiste-et-a-lhomme/
et https://blog.typogabor.com/2006/05/05/2006_05_roger_excoffon_/

Publié dans Calligraphie, Création plastique, Galaxie Gutenberg, Histoire des Arts Graphiques, Typo | Histoire, Typographie et typographies | Un commentaire

UltraNoir | une webagency de marque

Qui a dit que je n’étais pas sensible au design interactif. Ce serait le comble. Au contraire. Qui a dit que je ne m’interressais qu’au Print… il suffit de se promener sur Design et Typo pour vous convaincre du contraire. J’avoue cependant avoir une nette tendance à aller puiser dans les artistes ‘Old School’ les sensibilités d’hier qui peuvent expliquer voire éclairer celles d’aujourd’hui. Ce que j’aime dans le site d’UltraNoir?

— la mise en page et l’utilisation d’un Noir qui devient élégant grâce à une typographie bien architecturée, simple et lisible
— le design général des animations et
— l’intercativité fluide et très intuitive.
— une navigation simple qui facilite les retours en arrière
— la relative discrétion de l’interface qui n’est là finalement que pour mettre en valeur les artistes exposés

Donc qu’est-ce que je n’aime pas. Peut-être le style très, trop marqué, de notre époque, certaines brillances inutiles et les reflets verticaux qui deviennent vraiment un ‘passage obligé’ du webdesign moderne. Dangereux parce que trop souvent répété. Ça donne une vision un peu kitsch qui ne correspond pas toujours précisément aux artistes en promotion. C’est tout le danger d’une webdesign qui a tendance à tout écraser, avaler sur son passage au travers d’une moulinette de contemporanité.

Picasso qui n’aurait peint que les Demoiselles d’Avignon (centenaire) et qui n’aurait eu de vision que de cubiste tout au long de sa vie. Heureusement non. Et je parie sur les AD d’UltraNoir qu’ils sauront évoluer avec leur époque, voire peut-être la précéder un jour.

Publié dans Création plastique, De la Modernité, Galaxie Gutenberg, Typographie et typographies | Commentaires fermés sur UltraNoir | une webagency de marque

Gérard Niemetzky | Color Academy au Club Photoshop (MEP)

Gerard Niemetzky sorti de l’école Louis Lumière en 1978, a passé 20 ans de sa vie dans les laboratoires professionnels, au service des photographes.

En 1998 il part vivre quatre ans aux Etats-Unis pour finaliser la mise au point d’un procédé de tirages photographiques pigmentaires et se passionne pour la gestion de la couleur qu’il étudie avec les plus grands spécialistes américains.

De retour en France en 2002, il crée la Color Academy , centre de formation de conseil et d’étude centré sur l’image numérique, la gestion de la couleur et l’épreuvage numérique.

Il est aussi l’auteur de “Gestion de la couleur” paru en 2004 (2° édition) aux éditions Eyrolles et de “Calibrage facile pour la photographie ” paru en 2005 aux Editions Color Academy.

Une nouvelle collection, “Les essentials de la Color Academy” est présentée en cette fin 2007 avec de nombreux titres touchant les domaines de la photo, du graphisme et du prépresse.


À la Maison Européenne de la Photo: réunion mensuelle du Club Photoshop de Paris animé par Philippe Chaudré. © photographies: Philippe Chaudré.

photo | peter

Dominique Legrand: pour ceux qui se souviennent de ‘La Couleur Imprimée’, premier ouvrage consacré à la couleur sur Macintosh. Cofondateur de Wisibility, humour et expertise garantis.

‘Gérard, peut-on travailler sur un écran pas calibré?’ —’Vous êtes sérieux?’ !

De fait vous pouvez pas savoir le nombre d’écrans que j’ai vu dans les studios et agences de com. non calibrés. Alors bien sûr le monde évolue et les écrans modernes d’Apple, de Sony ou Dell sont livrés départ usine avec une assez bonne calibration. Sauf que, arrivé dans vos ateliers, les réglages peuvent avoir changé, du fait du courant par exemple, de la lumière ambiante, de vos profils qui se superposent à celui du fabricant sans vous avertir du danger couru.

Et puis il y a ceux comme moi qui ont plusieurs écrans dans leur atelier. Et vous passez un fichier couleur sur un Mac et sur un autre et les couleurs changent. Rageant.

Bref, je ne saurais mieux que de vous conseiller d’acheter une sonde de calibration style le Blue Eye de la Cie pour moins de 250 euros. Le résultat est surprenant de justesse. Et c’est une première pierre dans le jardin de votre chaine graphique entièrement calibrée selon les normes ISO. Mais Gérard vous expliquera tout cela beaucoup mieux. Il organise des stages, des conférences et a rejoint depuis peu l’équipe de formateurs d’e-learning de Wisibility. Contactez-le, contactez-nous pour explorer plus loin vos besoins spécifiques.

Publié dans De la Modernité, Méthodologie, Ouvrages et Expressions | Commentaires fermés sur Gérard Niemetzky | Color Academy au Club Photoshop (MEP)

Roger Excoffon | Hommage au Graphiste et à l’homme

Voici déjà les documents que je compléterai dans les heures qui suivent par les textes et légendes. Réjouissez-vous tout de même, ces images sont issues du catalogue de l’exposition qui se tint au Musée de la Monnaie peu après la disparition du maître. Ce catalogue est introuvable et il constitue une véritable somme, un résumé très complet de l’œuvre de Roger Excoffon. Vous pouvez en attendant les textes définitifs de cette chronique, consulter ce que j’ai déjà produit dans un billet précédent sur Roger Excoffon ici.

© photo-reproductions peter gabor pour Design et Typo, 2008 | tous droits réservés | usage strictement pédagogique.



Le cas de Roger Excoffon est celui d’un des très grands artistes contemporains.

Artiste tout court: car le graphiste prestigieux ne vient qu’ensuite. Il est peintre. Il aime Sa Provence. Le graphisme fut pour lui une vocation tardive. En moins de quinze années, la conjonction de Roger Excoffon avec la Fonderie Olive a doté la France de ce qu’elle n’avait jamais connu depuis ‘la Belle Époque’ de Georges Auriol et de Georges Peignot, au début de ce siècle; un interpète de la lettre, entièrement, foncièrement, intensément français.

Exclusivement. Plus gallo encore que latin ce qui a rendu son succès international.

Car vivacité ne veut pas dire facilité: Roger Excoffon, l’homme de la griffe et du paraphe est aussi celui de la force contenue; de l’improvisation, soit, mais vingt fois répétée… Un saut périlleux au ralenti. Il n’ a pas de règles apprises, mais une discipline de soi au sens monastique, déchirant – j’allais dire, calviniste. Ce qui lui permet d’être tout entier dans son œuvre, ce mélange d’accueil et de refus qui se résout (pour le spectateur) en une joie d’autant plus délicieuse d’avoir été difficile.

Il n’a pas pas pris de thèmes, comme la plupart d’entre nous, dans les actualités successives, les vieilleries savoureuses, un excès d’érudition, ou un radar accrocheur de tous snobismes. Il est ‘entré en publicité’ comme on entre en loge: avec la volonté et aussi le pouvoir d’engager dans une action décisive et publique les fruits d’une jeune maturité.

Du premier jet, sans avoir passé par les filières, Excoffon s’est trouvé à l’échelon supérieur du métier publicitaire. Ce qu’il n’oserait pour lui, qui intimiderait sa toile — publicitairement il l’ose. Pour le client, il a l’audace de l’audace. Et le public, l’homme-de-la-rue, qui comprend vite et loin, est heureux avec lui.

Louons les dieux d’avoir tiré ce peintre-dessinateur (il y a peu) du culte du moi-seul, pour le jeter tout vif sur le papier agile, entre les rouleaux rapides, dilué dans l’encre odoriférente… le matériau de notre temps.

Maximilien Vox


‘Angoisse, top zéro’

‘Ce possible qui est ailleurs impossible: une œuvre d’art’

‘Extrait d’une lettre d’Excoffon à John Dreyfus, que celui-ci fit composer en Mistral pour l’édition 1956 du Penrose Annual. La composition anglaise ne tenait pas compte ici des accents français.’

‘Caractère Diane’

‘Première lettre d’un alphabet commandé par Berthold en 1970 et resté inédit.’ Il faut avoir été sur la table du dessinateur où s’empilent les innombrables calques, sur lesquels se polit indéfiniment, la courbe d’un a, d’un b, d’un c…etc. pour sentir ce qu’est cette ‘typographie’ du compte-fils, de même qu’il faut avoir pris en main la composition de plomb et l’avoir retournée pour comprendre ‘la typographie de l’envers’.

‘L’intelligence crée des relations nouvelles’.

‘On ne fait pas de bonne typographie sur un mauvais texte’.

‘Effigie de Marianne pour la déclaration de revenus de 1973, tiré à 80 millions d’exemplaires’.


‘Étude pour le renouvèlement de l’image de marque Air France (1968)’


‘Petit Larousse Illustré’

‘Grande Encyclopédie Larousse ‘l’infini des connaissances’.

 

‘Créé pour l’Exposition Française de Montréal en 1963, le graphisme du ‘coq’ a été réédité en affiches et affichettes destinées à l’annonce des Semaines Françaises en Suisse en 1965, 1966 et 1967 et pour l’Exposition Française de Tokyo en 1966 ainsi qu’en couvertures du Graphis Annual 1966, et de la revue éditée par la Chambre de Commerce Française des États Unis. Ajoutons que ce graphisme, en mouvement, illustra le générique en noir et blanc des actualités cinématographiques ‘Pathé-Magazine’.’

‘Affiche de prestige Air France (1965)’.

‘Sous le mécénat de la publicité le visuel peut éclater’.

‘Image de marque de la Caisse d’Épargne en couleur et en noir et blanc graphique’.

‘Les œufs NB’.

‘Avec ce timbre, qu’il nous offre aujourd’hui, c’est le même enchantement. Dédaignant les allégories faciles, il s’empare des deux vieilles initiales de la République Française, les arrache à leurs frontons où elles prenaient racine, les fait refleurir, les teinte de bleu, les noue et, du geste auguste du semeur d’étoiles, les projette dans l’immensité du ciel postal’. Savignac

‘Si vous savez écrire, vous savez dessiner’

© photo-reproductions peter gabor pour Design et Typo, 2008 | tous droits réservés | usage strictement pédagogique.

Publié dans Création plastique, Galaxie Gutenberg, Typo | Histoire, Typographie et typographies | Commentaires fermés sur Roger Excoffon | Hommage au Graphiste et à l’homme

Anna Genard expose ses macramés primitifs au Triton

Mille pardons de vous parler d’art plastique et de macramé dans un blog design et typo mais je ne pouvais pas laisser passer l’occasion de vous montrer ces pièces somptueuses.

Anna Genard travaille à la main, sans faire de maquette préalable. De l’esprit directement à la matière. Et c’est magique. Pas seulement par les matières qu’elle travaille minutieusement allant jusqu’à passer les textiles à la teinture de son imaginaire (et sans photoshop) mais aussi par le constant souci d’une composition rigoureuse qui n’est pas sans rappeler parfois les structuralistes du bauhaus. Mais en parlant de structuralistes c’est aussi dire qu’on ne peut s’empêcher de penser aux textes de Lévy-Strauss ‘Tristes Tropiques’ tant son œuvre évoque avec une force rugueuse les rites et coutumes des peuples primitifs.

Suite de cette présentation et un hommage photographique à l’œuvre d’Anna Genard ici.

À voir absolument du 16 janvier au samedi 9 février
au Triton, 11 bis, rue du Coq Français
93260 Les Lilas
Tel: 01.49.72.83.13

Photographies prises à ISO 800 sans flash avec un Lumix DMC-LX2 (Prog.Manuel). Fichiers Raw, développés avec Camera Raw, optimisés avec Photoshop CS3 et catalogués par Bridge CS3.

Publié dans Création plastique | Commentaires fermés sur Anna Genard expose ses macramés primitifs au Triton

Kner, une famille d’imprimeur-éditeur magyare | 1882-1944 | 2/2

Avertissement: voici la deuxième partie de l’hommage à l’œuvre de la famille Kner, éditeurs et imprimeurs entre 1882 et 1944. La première partie se trouve ici! ainsi que l’introduction et les commentaires de la chronique.

© photos peter gabor pour design et typo | 2008

Reliure cuir avec dorure par Erzsébet Kner, 1924

Reliure doré pour un hommage à l’œuvre de Kis Miklós, Le Totfalusi
1940, réalisé par Erzsébet Kner.

Jaquette de livre, conception Kner Imre, 1941

Pour un Roman de Izidor Kner, Jaquette dessiné par Gergely Tibor et mis en page par Haiman György

dessin par Gergely Tibor

dessin par Gergely Tibor


dessin par Gergely Tibor

Jaquette de livre, 1935

Reliure doré par Erzsébet Kner pour un livre de Osvát Ernö

Signet dessiné et typographié par Kozma Lajos en 1925

Deux couvertures décorés par Kozma Lajos et mis en page par Kner Imre

Décoration pour une reliure par Kozma Lajos,1921

Deux gravures sur bois de Kozma Lajos, 1920

Couvertures de ‘contes pour enfants’ de Balázs Béla illustré par Kozma Lajos et Lesznai Anna dessiné et illustré par l’auteure elle-même.

Couverture d’Almanach dessiné par Kozma Lajos, 1919

Jaquette de livre dessiné et maquettée par l’auteure elle-même, Lesznai Anna, 1918

Jaquette de livre maquetté par Kozma Lajos, 1917

Pour le Livre des Livres, une page, maquette de Kner Imre et frise décorative par Geiger Richárd

Dessin décoratif de Örkényi István pour un livre réalisé par Kner, 1913

Maquette constructiviste pour une jaquette de livre par Kner Imre, 1907

Kner Izidor, éditeur, maquettes de couverture par le jeune Kner Imre, 1906

Travaux d’impression de ville, maquettes d’Albert Kner, 1930-1935

Graphismes de Kner Albert, 1933

Fond d’agendas, graphisme de Kner Albert, 1930

Couverture de magazine ‘la vie de la Réclame’, maquette de Haiman György, 1933

Carte de vœux pour 1930 par Kozma Lajos

La première partie de cet hommage à l’œuvre de la famille Kner, se trouve ici!

Publié dans Galaxie Gutenberg, Histoire des Arts Graphiques, Les Logos, Ouvrages et Expressions, Typo | Histoire, Typographie et typographies | Commentaires fermés sur Kner, une famille d’imprimeur-éditeur magyare | 1882-1944 | 2/2

Kner, une famille d’imprimeur-éditeur magyare | 1882-1944 | 1/2

Je publie ce jour quelques reproductions d’un ouvrage assez rare concernant une des plus grandes familles d’imprimeurs que la Hongrie connût. Les Kner! Nous avions abordé dans le billet précédent quelques commentaires sur les trademarks, leur évolution depuis le début du XXe siècle. L’on voit bien d’après les illustrations ci-après le rôle et l’importance que jouent les imprimeurs dans l’histoire des logotypes modernes. Emblèmes de métier, ils firent dessiner nombre de personnages et de symboles pour ‘signifier’ leur corporation et leur ‘petite’ entreprise. La marque de fabrique des imprimeurs: un sujet d’importance que nous pourrions aborder un jour tant leur évolution a suivie celle de l’histoire des images de marque.

Juste pour ajouter à cette introduction: de fait la famille Kner, son œuvre immense dans le domaine de l’édition et des arts graphiques a eu un retentissement mondial. Albert Kner émigra aux USA après la guerre et continua de promouvoir l’excellence de son métier à New York.

Il me semblait important de publier cette note avant de continuer l’exploration du monde des images de marques — avant et après — le monde atteint par le numérique. Je me permets de vous resignaler l’excellent billet écrit par Michel Disles cofondateur de Carré Noir concernant l’apport de l’héraldique dans la conception des images de marques.

Avertissement: La deuxième partie de cet hommage à l’œuvre de la famille Kner se trouve ici!.

© photos peter gabor pour design et typo | 2008

Détail Couverture du Livre: La Famille Kner, et l’art de l’édition hongroise de 1882 à 1944 (mise en page par Haiman György)


Couverture de Kner Imre, composition avec des lettres et des lignes orthogonales.

Kozma Lajos, première maquette de couverture imprimé sur les presses de l’imprimerie Kner


Maquette de couverture de Divéky József


Maquette de couverture de Kner Imre

Typographié par Kner Imre et illustré par Kozma Lajos (vignettes, gravure sur bois)

Série de vignettes, gravure sur bois de Kozma Lajos (1920)


Typographie selon Fournier, XVIIIe, vignettes en bois

Maquette de Albert Kner (1926), gravure sur bois


Gravures sur bois, Albert Kner (1924)

Édition à compte d’auteur de Otto Conrad, texte de Marc Aurèle, un seul exemplaire fut imprimé en 1930.


Couverture pour un ‘spécimen’ de caractères plomb, 1895, Kner Izidor.


1909, maquette d’une enveloppe réalisée par le jeune Imre Kner (1909). Décoratif, usage des filets et aplats couleur et de quelques vignettes.


1911-1912, maquettes de papiers en-tête par Imre Kner.

1909, travail scolaire récompensé de Pechán József. Une invitation.



1909, Une invitation sur concours gagnée, maquettée par Darilek Harry.


1909, Une invitation sur concours gagnée, maquettée par Darilek Harry.


Divéky József, maquette d’invitation, 1914.


Diósy Antal, maquette d’invitation, 1929.

Végh Gusztáv, Enveloppe, 1930.

Kozma Lajos, maquettes de voeux aux alentour de 1925.

Carte de voeux par Divéky József et Kozma Lajos



Emblèmes et sigles réalisés par les éditions Kner autour de 1935.

Timbres publicitaires (réclame) réalisés d’après les maquettes de Kaesz Gyula pour l’imprimeur-éditeur Kner

Où l’on découvre plusieurs choses: la Hongrie (Magyar Ország) a une grande tradition des arts graphiques et de l’imprimerie. Les œuvres ci-dessus démontrent la porosité des mouvements DaDa et suprématistes dans toute l’europe de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Une période faste pour la Hongrie d’avant l’annexion de l’Autriche-Hongrie par le régime Nazi. Il est tout à fait remarquable de trouver un éventail de polices de caractères plomb au choix le plus éclectique. Garaldes, Didones, Linéales, Manuaires fournissent à foison les casses des imprimeurs et les graphistes hongrois travaillent avec le même souci de perfection que leur collègue de l’ouest. Ils sont sous le charme d’un mélange de la tradition et de la modernité qui leur vient de l’Est et d’Allemagne. Les tendances se téléscopent, art déco, bauhaus, classicisme cohabitent dans le même temps. La Publicité s’appelait encore la Réclame mais le graphiste avait déjà compris la nécessité d’être efficace, ramasser les signifiants d’un message à leur expression la plus dépouillée. L’interruption forcée par la guerre ne changera rien à la marche de cette ultra sensibilité. Et les professionnels hongrois à l’instar de leur collègues polonais et tchèques déploieront force talent pour promouvoir la Nouvelle Société communiste jusqu’à ce jour historique où le mur de Berlin s’en ira en poussière et que ce pays rejoindra les structures politiques et économiques de la grande Europe. Pour un petit pays de dix millions d’âmes peu urbanisé dans ces temps reculés on peut sans conteste parler d’un miracle graphique à la magyare tant la qualité des œuvres se ressent d’une sensibilité universelle.

Avertissement: La deuxième partie de cet hommage à l’œuvre de la famille Kner se trouve ici!.

© photos peter gabor pour design et typo | 2008

Publié dans Galaxie Gutenberg, Histoire des Arts Graphiques, Les Logos, Ouvrages et Expressions, Typographie et typographies | Commentaires fermés sur Kner, une famille d’imprimeur-éditeur magyare | 1882-1944 | 1/2