Le soleil | The Sun (3)| graphic representation in history of arts and cultures

Suite des articles précédents:

(1) ici

(2) ici

 Comme indiqué précédemment cette série de chroniques consacrées à l’astre solaire et ses représentations graphiques ont été nourris par un numéro spécial de la revue Graphis (numéro 100) publié en 1962. Ceci nous indique deux choses:

Tout d’abord que la plupart des photos sont des reproductions en noir et blanc et qu’il m’a fallu un sérieux courage pour restaurer des images mal tramées, voire mal photographiées. Ainsi par exemple les assiettes de Fornasetti étaient à l’origine photographiées sur un fond sombre auquel le maquettiste a rajouté des ombres graphiques qui écrasaient littéralement l’œuvre de l’artiste. Il m’a fallu les isoler pour les remettre sur fond blanc et permettre au spectateur ainsi de jouir pleinement du travail de l’artiste.

Par ailleurs, nous sommes en 1962, et ce dossier «soleil» s’il est culturellement complet par les ramifications historiques qu’il induit, n’en reste pas moins daté surtout pour la partie publicitaire et commerciale.

Il est évident que depuis 62′ on a continué à produire et à interpréter le symbole solaire avec sans doute une explosion vers la fin des années 80, lorsque arrive enfin l’ère du numérique.

Toutefois les ingrédients à ce spectacle onirique sont tous présents. Symbolisme, philosophie, art populaire, thèmes récurrents et anthropomorphiques de l’étoile solaire. Il est à parier qu’avec les moyens modernes dont nous disposons aujourd’hui nous pouvons produire des soleils avec des effets de calques, des transparences, des reflets, du volume (3D), n’en reste pas moins que la trame essentielle des représentations graphiques est toute entière zzdéjà là, sous vos yeux ébahis.

Il restera encore un billet à publier pour en finir avec ce grand sujet que j’espère vous aurez apprécié pour sa richesse documentaire et graphique.

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Le soleil dans l’art publicitaire et l’art appliqué

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Couvertures de la revue Sicilia par Eugène Berman et Studio Sicilia


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Carte de nouvel an (Danemark)
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Celestino Piatti
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Leo Lionni
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Logotype et son soleil pour les brise-soleil Ombrasol, Zurich
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Lino pour une carte de Noël (USA)
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Robert Stewart, papier de garde en deux couleurs de la revue d’art MOTIF (Grande Bretagne)
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Piero Fornasetti
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Pierre Monnerat
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Salvador Dali
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Annonce pour équipement électrique (Allemagne)
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Paul Marionnet
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Gottfried Honegger
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Celestino Piatti
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Celestino Piatti
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Jean Cocteau
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Neuf des douze soleils figurant sur une carte de voeux (Designer Suisse)
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Le Corbusier
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Bramante Buffoni
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Alexander Gerard
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Alexander Gerard
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Ted Schaap
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Saul Steinberg
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Peter Pierce
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Andy Warhol
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Détail d’une tapisserie (France)
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Charles Eames
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Les soleils de Piero Fornasetti
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Les inventions de Fornasettei remplissent les espaces que l’équipement moderne laisse blancs ou noirs; leur éclat cristallin, leurs ardoises polies, —autant de tentations.
Italien, Fornasetti doit adorer le soleil, mais Lombard, c’est-à-dire déjà l’homme du Nord, pour se l’assurer à bon compte en toute saison, il est allé le chercher dans les vieux almanachs et les estampes que le baroque a légués à la tradition populaire.
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© design et typo | toute reproduction interdite | usage strictement pédagogique |
à suivre

Chose promise depuis le début de cette série de publication ici (1), ici (2), ici (3), et là (4).

Voici enfin disponible une galerie complète
sur le site de design et typo.
L’étude pédagogique
à l’adresse suivante :
http://www.typogabor.com/Soleil_Graphis_N100/

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245 reproductions d’un numéro historique de Graphis, le numéro 100 datée de 1962.

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SNCF un logo de plus en plus dyslexique

Vous vous souvenez certainement d’un des premiers billets de D&T, ici.
Nous voici dans la phase ubuesque d’un matériel roulant qui évolue vers un aérodynamisme de plus en plus marqué, laissant le logo en place sur le quai des signifiants démodés. Et pourtant je me souviens des explications du DA de Carré Noir concernant la forme du cartouche qui devait rappeler la forme du matériel roulant. Voilà ce que c’est que de concevoir des logos anecdotiques. Leur obsolescence va plus vite que les entreprises qu’ils sont censés représenter. La SNCF n’est pas la seule entreprise à «produire» une identité proche de l’anecdote. Ça devient la règle de nos jours. Un grand billet d’analyse bientôt sur ce sujet. En attendant je vous laisse découvrir le nouveau AGV d’Alsthom:

L’AGV, que le groupe n’hésite pas à comparer à l’avion géant A380, est conçu pour rouler plus vite que le TGV : 350, voire 360 km/h contre 320 km/h au maximum pour le TGV Est. Autre particularité, l’AGV possède une motorisation répartie sur toutes les voitures du train, plutôt que concentrée sur les deux motrices en tête et en queue, ce qui permet, selon Alstom, de gagner de la place pour les passagers et de réduire les coûts de maintenance. Des moteurs dits « à aimants permanents » permettent aussi de consommer moins d’énergie, fait valoir le groupe français. (Le Monde en date du 5 février 2008)

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jérôme vogel | graphiste au service des contraintes

Qu’est-ce que l’Oulipo ?

Marcel Bénabou & Jacques Roubaud OULIPO ? Qu’est ceci ? Qu’est cela ? Qu’est-ce que OU ? Qu’est-ce que LI ? Qu’est-ce que PO ?
OU c’est OUVROIR, un atelier. Pour fabriquer quoi ? De la LI.
LI c’est la littérature, ce qu’on lit et ce qu’on rature. Quelle sorte de LI ? La LIPO.
PO signifie potentiel. De la littérature en quantité illimitée, potentiellement productible jusqu’à la fin des temps, en quantités énormes, infinies pour toutes fins pratiques.
QUI ? Autrement dit qui est responsable de cette entreprise insensée ? Raymond Queneau, dit RQ, un des pères fondateurs, et François Le Lionnais, dit FLL, co-père et compère fondateur, et premier président du groupe, son Fraisident-Pondateur.
Que font les OULIPIENS, les membres de l’OULIPO (Calvino, Perec, Marcel Duchamp, et autres, mathématiciens et littérateurs, littérateurs-mathématiciens, et mathématiciens-littérateurs) ? Ils travaillent. (Lire la suite ici)

Historique de l’oulipo

Histoire :

L’Ouvroir de Littérature Potentielle (OuLiPo) a été fondé, Le 24 novembre 1960, par François Le Lionnais, Raymond Queneau et une dizaine de leurs amis écrivains et/ou mathématiciens et/ou peintres : Albert-Marie Schmidt, Jean Queval, Jean Lescure, Jacques Duchateau, Claude Berge et Jacques Bens selon le tapuscrit de ce dernier, secrétaire définitivement provisoire du début. La réunion fondatrice a eu lieu au restaurant « Le Vrai Gascon », 82 rue du Bac à Paris.

Le propos était d’inventer de nouvelles formes poétiques ou romanesques, résultant d’une sorte de transfert de technologie entre Mathématiciens et Ecriverons (sic).

Au départ le Séminaire de Littérature Expérimentale devaient s’inclure dans l’Accommission des Compositions du Collège de Pataphysique, chaque séministe ayant le titre de Dataire. (Lire la suite ici)

jérôme vogel | graphiste au service des contraintes

Et c’est en voyageant en pays d’Oulipo et redécouvrant le collège de Pataphysique que je me suis demandé «mais qui a pu réaliser un site aussi élégant, rigoureux et ergonomique (dans la navigation)». Direction le Colophon où je découvre Jérôme Vogel que nous connaissions déjà pour sa réalisation du site de TYPOGRAPHE.COM . J’aime infiniment la délicatesse des détails typographiques, la distribution des blancs, les contrastes superbement maitrisés, et le bon sens logique de ses interfaces de navigation. Tout cela n’est bien sûr possible que par une expertise des plus professionnelle des css, et Jérôme en fait une démonstration magistrale. Où l’on s’aperçoit également qu’un bon site avec du contenu intelligent gagne en visibilité grâce à l’outil typographique.

 

 

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Les jours et les nuits* de «design et typo»

—«Dis-moi Palikám, pourquoi ton café est toujours meilleur que le mien? —Mais chérie, c’est simple parce que moi je mets du café dans la machine»… l’éternelle conversation entre ma tante et mon père qui finissait toujours dans un éclat de rire. J’ajouterais que pour faire du bon café il y a un autre secret, d’utiliser de l’eau filtrée. Ça, ni monsieur Nespresso ni monsieur Illy ne vous le disent. Ce nectar est tellement plus doux dès lors que vous éliminez le calcaire de votre H2O, et vous l’aurez compris je carbure au café.

Il y a l’avant le pendant et l’après gourmandise. Avant c’est le besoin qui monte, impérieux comme une drogue, vous avez beau résister, mais la moindre contradiction, un texte, une mise en page complexe, un tableau délicat, un coup de fil compliqué et surtout les nuits blanches pour préparer mes chroniques pour «design et typo», et il devient de plus en plus nécessaire de passer par la case «machina». Avant je buvais du Illy, depuis longtemps, puis mes enfants ont eu le bon gout de m’offrir une machine Nespresso. Depuis je bois deux fois plus de «petit noir». Oui il m’est arrivé de boire vingt cinq expressos en vingt quatre heures. Mais je vous rassure, je ne fume pas :-) Un bien pour un mal… les nicorettes font partie de mon paysage quotidien depuis bientôt sept ans.

Regardez bien ces photos, le pendant dont je vous parlais, c’est juste avant, la dégustation, le plaisir du goût, de la douce chaleur, du parfum acre et amer mais pas trop, le sucre étant banni depuis longtemps du cérémonial.

Une fois le plaisir passé il reste le fond de tasse qui en séchant devient une véritable carte géographique, un support de réflexion où l’imaginaire part dans tous les sens et s’envole dans les circonvolutions des méandres caféinés.


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Bien sûr que j’ai déjà «joué» en mélangeant café et typo, que croyez-vous? :-)… mais cela reste uniquement des intentions, des pistes, sans aucune stratégie d’une œuvre en soi. Juste peut-être pour me déculpabiliser de boire autant de cette drogue et me dire qu’elle alimente mon imagination. Entre-nous je n’y crois qu’à moitié. Autant de pis aller, de prétextes pour continuer encore et encore et masquer sans doute d’autres manques que je vous laisse le soin de décrypter. Moi j’y ai renoncé :-).

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*Les Jours et les Nuits de China Blue

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Le soleil | The Sun (2)| graphic representation in history of arts and cultures

suite du 1er article consacré aux représentations graphiques du soleil


Le soleil dans les symboles de l’alchimie


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Le soleil aux sept couleurs — l’or, et en même temps ici la pierre philosophale — flanqué de six planches (symboles des métaux inférieurs), entoure de ses rayons la couronne d’un arbre dont les racines s’enfoncent dans la terre, cependant que l’arbre lui-même est étreint par un dragon. En haut de l’arbre, deux corbeaux, l’un noir et l’autre blanc, symboles de la mort et de la transfiguration, du rebut et de la distillation. Manuscrit de la bibliothèque Vadiana, Saint-Gall, vers 1530.
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Bains dans une ruine. Le soleil (soufre) et la lune (argent, mercure) symbolisent les influences cosmiques. Enluminure d’un manuscrit italien du XIVe siècle sur les bains de Pouzolles. Ambrosiana.
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Soleil levant au dessus d’un paysage froid et sec d’hiver, symbole du renouvellement du monde. Cette enluminure ainsi que la suivante fait partie du beau manuscrit SPLENDOR SOLIS, recueil de traités d’alchimie attribués à Salomon Tismosin (XVe). Conservé au Cabinet des gravures à Berlin.
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Le soleil dans le signe zodiacal du Bélier (avril) et l’une des trois figures égyptiennes de décans, constellations régnant chacune sur dix degrés du signe du zodiaque où elles «se lèvent». Détail d’une fresque du Palazzo Schifanoia de Ferrare (1470), par Francesco Cossa.
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Le soleil dans le signe du scorpion; le soleil dans le signe de la Vierge. Enluminure d’Abu Masar. (Paris, BN), XVIe siècle.
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Médecin consulté par un infirme et examinant les urines du malade à la lumière du soleil. 1492. Lübeck.
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Le soleil et la lune (or et argent — soufre et mercure) unifiés par le feu. À gauche, portant le globe céleste, le philosophe Hermès Trismégiste. 1624. Francfort.
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Le soleil dans les coutumes et l’art populaire

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L’un des emblèmes d’une série éditée à Lyon en 1553 par Claude Paradin. Le soleil et l’épée y symbolisent le pouvoir, le droit et la vérité.
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Filigranes d’un papetier français et d’un papetier roumain des 14e et 16e siècle.
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Quelques exemples de tarots italiens. Bois colorés au poichoir.
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Soleil sculpté sur un bahut des Grisons (Suisse), au XVIIe siècle.
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Le soleil dans le système de Copernic, par Andreas Cellarius, dans l’Harmonia Macrocosmica, Amsterdam, 1660.
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Représentation schématique des éclipses de soleil et de la lune, dans la Physica Sacra de Johann Jakob Scheuchzer. Cuivre. Paru à Zurich en 1730.
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Auberges à l’enseigne du soleil

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Enseigne de l’Hôtel du Soleil, Appenzel (Suisse) début du XIXe s.
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Ancienne enseigne de l’Hôtel du Soleil à Haegondorf (Suisse). 1834.
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Toujours en Suisse à Waedenswil.
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Cadrans solaires du 13e au 18e siècle
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Cadran solaire avec projection horizontal, première moitié du XVIe s.
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Cadran solaire, toujours première moitié du XVIe s.
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Détail d’un cadran solaire mural de Hans Holbein le jeune. Bâle 1536.
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© design et typo | toute reproduction interdite | usage strictement pédagogique
sources: le numéro 100 du magazine Graphis de 1962.

À suivre (to be continued)…

Chose promise depuis le début de cette série de publication ici (1), ici (2), ici (3), et là (4).

Voici enfin disponible une galerie complète
sur le site de design et typo.
L’étude pédagogique
à l’adresse suivante :
http://www.typogabor.com/Soleil_Graphis_N100/

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245 reproductions d’un numéro historique de Graphis, le numéro 100 datée de 1962.

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Conférence Typographie à l’École Multimedia à Paris

Un peu tard pour l’annoncer, votre serviteur a servi une conférence de dernière minute à l’École Multimedia à Paris hier après-midi: une Histoire de la Typographie. Je voudrais ici surtout remercier Valérie pour son accueil des plus sympathiques et aussi les stagiaires qui ont eu le courage d’assister à ce roman-fleuve de 4 heures fort heureusement très visuel :-).

Ce n’est jamais simple de raconter l’histoire d’un métier, voire d’un corpus comme la Typo. J’ai choisi délibérément deux focus: celui de l’épistémologie et celui des Héros de cette longue histoire. Il apparaît comme dans toute science de la connaissance qu’il est important de fixer les méthodes d’approches et d’analyse d’un corpus. Sans cela nous serions invariablement soumis à la seule méthode apprise à l’école élémentaire, la chronolgie. Or cette chronologie ne fonctionne qu’à moitié pour expliquer les évolutions. Comme le souligne Michel Wlassikoff il est important de se pencher sur les aspects politiques et sociales pour comprendre l’évolution des arts graphiques qui ne se suffisent pas d’explications technologiques comme le laisserait entendre d’autres points de vues déjà largement citées ici.

L’histoire de la Typographie se confond bien entendu avec l’histoire des tracés mais aussi des techniques de reproduction, auquel il faut ajouter bien entendu l’histoire permanente des transgressions. Cela donne une série de sinusoïdes progressifs et superposées sur un timeline qui va de 3000 ans avant JC jusqu’à nos jours.

En espérant avoir répondu à (presque) toutes vos attentes, je vous remercie encore une fois de votre accueil des plus chaleureux.

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Graphistes: Seb Jarnot et TABAS à l’École Intuit Lab | Exposition

Ecole Intuit Lab – 52 Rue Cardinale • 13100 Aix en Provence.

Du 9 au 23 Février (10H00 – 18H00)

Vernissage le 8 Février à partir de 18H00

http://www.tabas.fr
http://www.sebjarnot.com

Pour tout renseignements:
Ecole Intuit Lab
Tél: 04 42 27 43 15
Mail: aurelie.charrier @ ecole-intuit-lab.com

«Seb Jarnot travaille en freelance depuis une dizaine d’années. Après des collaborations avec des journaux et magazines tels que les Inrocks, Coda et Libération, il travaille pour le label F Communications (Paris), et créé des pochettes de disques pour, entre autres, Laurent Garnier, St Germain, Llorca, et Manu le Malin.

En 2002, Wieden + Kennedy (Amsterdam) le contacte en vue de réaliser une série de visuels pour Nike. Ses travaux acquièrent une visibilité internationale, paraissent dans de nombreuses publications (Sampler2, Graphic, Neo2, Hand to Eye, Übersee1, Romantik…).

En 2004, son propre livre « 3×7=15 » sort aux éditions Die Gestalten Verlag (Berlin) et donne un aperçu des passerelles que construit Seb entre illustrations et recherches artistiques.»



«Tabas, stakhanoviste de la création malgré lui, a noyauté nos esprits marseillais, et maintenant hexagonaux, avec une avalanche d’images acidulées et chaleureuses.” Né à Auxerre en 1974 et installé à Marseille depuis 10 ans, directeur artistique et illustrateur, Tabas est un graphiste freelance français.

Après des débuts aux côtés des membres du collectif “Tous des K”, il crée en 2000 son studio graphique, Tabas et répond aux commandes de labels de musique (sony, wagram, Black jack …) de marques (shaï wear, sixpack, upperplayground, rossignol snowboards …) ou encore d’institutions publiques (Ville de Marseille, Comité régional du Tourisme de la région PACA, Euroméditerranée, Parlement Européen, etc…).
Il assure également depuis 2003 la direction artistique de la communication du festival de musique Marsatac.

Mais la réussite du polyvalent Tabas doit beaucoup à la ligne de conduite choisie par le graphiste marseillais. Ses travaux personnels, photographies et illustrations s’inscrivent dans une démarche urbaine et artisanale. Son graphisme haut en couleur, ludique et pertinent, reste, par sa simplicité, accessible au plus grand nombre.»

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Le soleil | The Sun | graphic representation in history of arts and cultures

À quelques semaines du printemps, il nous semblait intéressant de produire une série de billets sur l’astre solaire, son expression visuelle, symbolique et graphique au travers des âges, des cultures et tout simplement de l’histoire des arts. Sources: numéro spécial (le 100e) de Graphis (1962).

© design et typo | toute reproduction interdite | usage strictement pédagogique | à suivre

Avertissement au lecteur: nous ne savons que trop bien l’importance des légendes et leur absence ici n’est que momentanée. Toutefois, si vous désirez anticiper le mouvement n’hésitez pas à nous demander la légende d’une reproduction qui vous intéresse particulièrement, en donnant son numéro de référence (ds. code source ou par affichage de l’image seule). Je me ferai un plaisir de vous l’indiquer dans les commentaires.

La suite de ce 1er billet ici:

Chose promise depuis le début de cette série de publication ici (1), ici (2), ici (3), et là (4).

Voici enfin disponible une galerie complète
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L’étude pédagogique
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http://www.typogabor.com/Soleil_Graphis_N100/

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245 reproductions d’un numéro historique de Graphis, le numéro 100 datée de 1962.

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La vie durable des «blog posts»

Via Transnets de Francis Pisani, j’ai découvert ce billet publié par Wired. Graphique très explicite en Flash qui nous apprend tout ce que nous voulions savoir sur le cheminement de nos posts depuis leur publication jusqu’à la lecture chez nos readers. Il s’agit presque d’un Second Life de tout ce que nous écrivons, caché dans les méandres des robots (engines) qui référencent et republient nos posts, parcourent à la vitesse de la lumière des centaines de milliers de kilomètres pour aboutir tantôt dans nos moteurs, tantôt dans les sites de référencement pour finir dans les fils RSS de vos agrégateurs. Superbe travail d’analyse et de conception graphique.

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Hermann Zapf | Le deuxième Manuel Typographique au service du Livre (part.2)

Voici comme promis la suite et fin de cet ouvrage dont j’ai publié la première partie ici.

Pour ceux qui ne connaissent pas bien l’œuvre d’Hermann Zapf, je vous invite à vous reporter à une suite d’articles que j’ai écrit sur ce Maître de la Typographie contemporaine (encore vivant) ici. Et surtout d’aller découvrir le premier Manuel Typographique (Manuale Typographicum) dans les Galeries de Design et Typo ici.

Il faut bien être conscient 1) que nous sommes au milieu du XXe siècle —composition en plomb, impression typographique et non offset— 2) qu’il s’agit d’un ouvrage destiné à montrer une centaine d’exemples de mise en page consacrées à l’édition de livres et non destinées à la publicité ou à l’affiche. Car l’édition obéit à des règles bien plus classiques et moins tourmentées que l’art graphique au service des métiers de la communication voire de la culture. Et je ne parle même pas des couvertures de livres qui depuis longtemps font l’objet d’attentions particulières de la part des éditeurs et où l’innovation et les transgressions ont été nombreuses.

Pour vous rappeler l’œuvre majeure d’Hermann Zapf, voici quelques unes des polices de caractères dessinées par ce maitre de la Calligraphie et plasticien de la forme alphabétique:

Aldus (1954) Aurelia (1983) Edison (1978) Kompakt (1954) Marconi (1976) Medici Script (1971) Melior (1952) Noris Script (1976) Optima (1958) Optima nova (2002) Orion (1974) Palatino (1950) Palatino nova (2005) Palatino Sans (2007) Saphir (1953) Sistina (1950) Vario (1982) Venture (1969) Linotype Zapf Essentials (2002) Zapfino (1998) Zapfino Extra (2003) ITC Zapf Chancery (1979) ITC Zapf International (1976) ITC Zapf Book (1976) Zapf Renaissance Antiqua (1984–1987) ITC Zapf Dingbats (1978).

Qui d’entre vous n’a pas entendu parler de l’Optima ou du Palatino ou encore des Zapf Dingbats? Il n’en reste pas moins que son œuvre couvre un champ bien plus vaste. Non seulement créateur d’alphabets mais aussi théoricien et praticien des espaces typographiques, il enseigna son art pendant longtemps au MIT de Massachussets.

C’est avec un plaisir immense que je vous fais ici partager cette deuxième partie du Deuxième Manuel Typographique d’Hermann Zapf. Observez la délicatesse et l’élégance des mises en page, son sens du rythme vertical et cette douce tendresse qu’il déploie chaque fois qu’il peut pour tenter de transgresser les règles séculaires de l’édition.

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