Suite des précédentes chroniques:
Graphis Diagrams | Une histoire de l’infographie (1/3)
Graphis Diagrams | Une histoire de l’infographie (2/3)
Évidemment, avec l’arrivée des applis comme Powerpoint de Microsoft ou KeyNote d’Apple, les «présentations» se sont plus ou moins professionnalisées. On retiendra toutefois que la plupart des «opérateurs» qui travaillent sur ces logiciels (assistants ou directeurs marketing, chefs d’entreprise, scientifiques, économistes, se contentent d’en utiliser les fonctions standards, ce qui donne des enchaînements et des typographies des plus détestables. Sans culture graphique et sans saveur. Très peu d’entre-eux viennent à produire des programmes sophistiqués introduisant illustrations et infographies conçues sur mesure.
Les schémas et infographies que vous allez découvrir ou que vous avez déjà entre-aperçus dans mes précédentes chroniques, montrent à l’évidence une volonté de transcender les informations statistiques et qualitatives. Mêlant poésie et graphisme ces infographies témoignent d’une créativité qui manque à la plupart des powerpoint d’aujourd‘hui. Mais une fois de plus il est bon de rappeler cette ambiguité, qui perdure de plus en plus, d’assimiler graphisme sur ordinateur à l’infographie (contraction de «informatique et graphisme»). L’Infographie c’est avant tout du Graphisme de l’Information.
Un art était né dans les années 70, les logiciels de présentation ont failli le tuer pour cause de rentabilité et de productivité. Mais aussi tout simplement parce qu’on a mis les outils entre les mains de professionnels dont ce n’était pas le métier. Il est clair que si un client demande à une agence de communication de lui fournir un programme de présentation de haut niveau, celui-ci le confiera à ses directeurs artistiques qui se feront une joie d’y insuffler créativité et conceptualisation. Que voulez-vous, on ne s’improvise pas graphiste et encore moins info-graphiste. N’en déplaise aux membres d’un célèbre club qui s’en est fait un objet d’enorgueillissement.
Cartogrammes et cartes décoratives:
Ceci est le dernier chapitre des trois chroniques consacrées à ce Graphis Diagrams qui fut publié en 1974 pour sa première édition que voici.
_
Designer: Nobuo Nakagaki
Designer: Nobuo Nakagaki
Designer: Nobuo Nakagaki
Designer: Harold F. Hutchinson
Designer: Tel Design Assoc.
Designer: Tel Design Assoc.
Designer: Massimo Vignelli.
Designer: Richard Saul Wurman / Howard Brunner.
Designer: Richard Saul Wurman / Howard Brunner.
Designer: Richard Saul Wurman / Howard Brunner.
Designer: Philip B. Wallick pour Arbitrio & Resen Ltd.
Designer: Philip B. Wallick pour Arbitrio & Resen Ltd.
Designer: Joel Katz.
Designer: Joel Katz.
Designer: Hanz Hartmann.
Designer: Delpire Advico SA.
Designer: Étienne Delessert.
Designer: Étienne Delessert.
Designer: Adriano Pfister/Werner Hofmann.
Designer: Erwin Poell.
Designer: Atelier Stankowski (en haut à gauche).
Designer: Walter Allner (à droite).
Designer: William Hedges.
Designer: Brose und Partner.
Designer: NASA.
Designer: NASA.
Je vous invite à examiner scrupuleusement chacune des pages, des illustrations ci-dessous en cliquant sur elles pour les voir en détail. Prfois vous lirez des légendes directement, parfois non. Si d’aventure il vous souciait de savoir qui a fait quoi et pour qui et que vous ne trouvez pas de légende associé, je vous invite à m’envoyer un email à peter (point) gabor (at) gmail (point) com
Bonne lecture. Pour celles et ceux qui s’intéressent au sujet, j’ai aussi publié ce billet sur la question ici.
© peter gabor | directeur d’e-artsup | © tous droits réservés, les reproductions sont destinées à usage strictement pédagogique.
Au moment où je publiais cette chronique j’ai failli oublier de vous indiquer cette série d’excellents interviews sur le site de digup que vous connaissiez sans doute, et où Manuel Lima développe la question de «la visualisation des données» comme l’un des défis majeurs du siècle. À voir, écouter d’urgence pour l’intelligence des propos et le développement de l’art de l’infoGraphie sur nos écrans intercatifs.
@rocbo: merci à toi, dire qu’en plus j’étais à Lurs lorsqu’il est venu présenter ses analyses (je crois la même année avec Robert Estival).
J’aurais dû en reparler, parce qu’en revanche, j’ai évoqué leurs travaux dans ma chronique sur Clearstream… à plus :-))