Voici quelques semaines j’écrivais un billet sur le remarquable ouvrage «Designing with Type» de James Craig: Puis, recevant un e-mail des plus sympathiques de New York, Jim me corrigea ma copie en apportant quelques précisions importantes quant à l’environnement pédagogique de cette édition. C’est un deuxième billet ici .
Je pourrais écrire des pages et des pages pour soulever le paradoxe de ces échanges virtuelles qui soit dit en passant ont déjà donné lieu à une conversation téléphonique avec Jim, mais son arrivée la semaine dernière à Paris contredisent toutes les réserves que je pourrais formuler. Oui un blog c’est virtuel. Oui nous sommes plongés au cœur d’une galaxie Gutenberg, le village global, dont un compatriote canadien de Jim nous annoncait l’avènement voici déjà une quarantaine d’années (Marshall McLuhan). Mais lorsque tout ceci aboutit à de vrais rencontres avec des êtres de chair et de voix on ne peut plus que se taire et rendre hommage à la technologie qui autorise de tels rapprochements. Cela ne veut certes pas dire qu’auparavent il eut été impossible d’y procéder. Mais les freins étaient autrement plus lourds et au fond le modèle économique d’avant internet ne permettait pas de consacrer un temps de la gratuité, du «fair» et de la seule sympathie. Le web aurait donc tout de même rapproché les hommes dans un process de l’échange gratuit et productif de réflexions délivrant l’humanité de cette nécessité d’aligner à chaque relation une valeur marchande.
Et voici donc Jim à Paris, an American teacher in Paris pourrais-je dire.
et de vous inviter à revisiter son site consacré à son ouvrage ici.