notes précédentes :
La Typographie selon Edward M. Gottschall | intro
Les Peintres et les Lettres | préface d’Alain Korkos à Typographic Communications Today
Graphic Design 20th Century | typographie approximative
Typographic Communications Today (1) | Le Wlassikoff
Typographic Communications Today (2) | du plomb au numérique
Typographic Communications Today (3) | Edward M.Gottschall
Typographic Communications Today (4) | Edward M.Gottschall
Typographic Communications Today (5) | Edward M.Gottschall
Typographic Communications Today (6) | Edward M.Gottschall
Servir le message, dit Gottschall, est une approche payante (littéralement) du design graphique et typographique.
Il cite les articles de Weingart dans Graphis qui souligne l’opposition des graphistes inféodés à l’école Suisse et ceux qui ont cherché par la suite à innover…
…Odermatt et Tissi, Hanz Rudolph Lutz, Emil Ruder, Piet Zwart, Karl Gertsner, Jan Tschichold, El Lissitzky et bien sûr Wolfgang Weingart soi-même.
à gauche et à droite Odermatt et Tissi
à gauche et à droite Odermatt et Tissi
Odermatt et Tissi 1985, affiche d’expo pour le Type Director Club de New York
Odermatt et Tissi à gauche cinq alphabets, à droite une pub pour un journal
Ordre et organisation pour un tabloïd zürichois par Gottschalk & Ash International.
Gisela Cohrs, West Germany, 1984. Expression puissante du «manuaire» faisant irruption dans une composition typo.
Mendell & Oberer à Munich combinent des images fortes avec des typos expressives mais très lisibles.
Il y a chez Edward M.Gottschall une telle fascination pour l’histoire qu’il nous raconte et surtout dé-montre, qu’il en vient parfois à se mélanger dans les ordres chronologiques. Ou alors et c’est une autre hypothèse, il cherche à rapprocher les styles d’hier et d’aujourd’hui ce qui en soi n’est pas inintéressant non plus… ici, ci-dessus nous sommes dans les années 50 avec Olaf Leu, page de gauche et pour U$A, puis Anton Stankowski en 1928, 1929, 1948, 1957, 1962-64 pour tous les autres design de la page droite.
Parfois la calligraphie individuelle, belle et unique convient mieux à une créa.
A gauche pricipalement Friedrich Neuegebauer, Autriche. Quant à la page de droite, elle est entièrement consacrée aux créations de Carré Noir de l’époque Michel Disles, Gérard Caron, Albert Boton, Gérard Saingt. Nous sommes au début des années 80. La pub, les logos, ça se soignaient comme dirait mon cher Albert avec sa voix douce et plein de miel, son Montecristo coincé sous sa moustache Napoléon III.
Une Affiche de Paul Ibou pour le ministère de la culture néerlandaise.
Square letters dessinées par Paul Ibou (nous sommes dans les années 60)
Gottschall visite tous les pays européens, ici la Finlande, l’Espagne, l’Italy avec des noms comme Ben Bos, Gert Dunbar, Jose Pla-Narbona (pour la planche du bas au milieu à droite)
Une série de Posters pour un Jazz Festival par Errki Ruuhinen, 1985-87
les caractères se libèrent de contingeances de la composition traditionnelle et l’on revient presque qux fondamentaux DaDa.
Suède: John Melin & Anders Osterlin en 1961 pour le Modern Museum.
En haut à droite, José Pla-Narbona, Espagne. Où l’on voit les tendances lubaliniennes se décliner avec des accroches typos puissantes
ici des pubs Viking Line par l’Art Director, Lasse Liljendahl, Suisse
et ici une série pour Olivetti par Walter Ballmer
José Pla-Narbona, Espagne
Giovanni Pintori pour Olivetti en 1948
Alfieri et Lacroix, 1964
Albe Steiner pour Alfieri & Lacroix, 1960
1959, Franco Grignani, Italie, idem en 1955 à droite
1978, 1975, 1981 Italie, par Bruno Montguzzi
Ici Gottschall aborde le graphisme Tchèque. C’est dire qu’il a fait le tour de la «vieille europe» pour faire ses emplettes de références et que l’ouvrage se ressent de cette universalité.
Et l’auteur revient sur les «années russes» qui fondèrent l’autre pendant du Bauhaus en Europe.
Ici Malevich, 1914
Le bonhomme typo c’est Yuri Bazhanov, 1977, à droite la composition structurée de Maxim Zhukov (book designer)
Dans ce sous-chapitre Gottschall aborde la diversité du graphisme russe durant les années 60-80
où l’on voit bien l’influence des Milton Glaser, Saul Bass et Takenobu Igarashi bien sûr.
suite et fin Typographic Communications Today ici
bonjour
j’ai trouvé deux imprecisions sur les legendes des images:
Bruno Monguzzi est le nom correct, et il est aussi l’auteur de la page «Aspirina» (à droite sur l’image http://paris.blog.lemonde.fr/files/gottschall_233.jpg)
merci
avec mes meilleures salutations, n