Voici un website qui nous explique schéma à l’appui comment aborder les problèmes complexes qui se proposent chaque jour aux infographistes pour tenter de faire comprendre les liens inter relationnels entre réseaux sociaux, technologies, zones d’influence et de perturbation économique ou sociale. Input et output sont les maîtres mots de cet art de la schématisation, Input, qui consiste à recenser avec honnêteté tous les items qui s’entrecroisent, se choquent et réagissent interactivement. Output, qui est la résultante de la compréhension intime des données exposés. Couleurs, formes, effets de calques, typographie, mise en page, rythme, blancs, alignements… rien n’est laissé au hasard pour faciliter la lecture et restituer la compréhension d’un ensemble de problèmes. C’est de structure d’information qu’il s’agit. De structurer les données, chronologiquement, et par importance hiérarchique, par catégories dument recensés.
Pour vous montrer également le pire. J’avais écrit sur étapes un billet concernant le schéma explicatif que mon journal avait publié au sujet de l’imbroglio Clearstream, toujours d’actualité d’ailleurs. Comprenez bien qu’il ne s’agit pas de porter des jugements politiques ou satiriques, mais juste de constater que le travail de l’infographiste ne peut s’aliéner celui du rédacteur, du journaliste judiciaire au fait des événements et de l’imbrication de ceux-ci. Au sortir du Schéma, le Output doit traduire une analyse claire qui peut d’ailleurs autant aider les lecteurs d’un journal que les juges en charge d’une affaire. Et le schéma calamiteux qui tente de résumer une affaire à laquelle personne n’y comprend rien.
Si vous avez eu à «digérer» des schémas complexes n’hésitez pas à nous les envoyer avec un bref résumé-commentaire explicatif. Nous les publierons sur D&T avec votre permission expresse.