Gerard Hoffnung | musique et caricature

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Vous  penserez sans doute que je suis un peu dérangé: 1) de vous entraîner vers des visions qui n’ont qu’un très lointain rapport voire pas de rapport du tout avec le design et la typo 2) d’avoir classé cette note sous le chapitre Stanley Morison de mes billets.

Ne vous y fiez pas. J’ai découvert Gerard Hoffnung précisément à Londres lors de ma première rencontre avec John Dreyfus qui m’y avait invité pour assister à un de ces concerts mémorables organisé par les descendants de ce grand journaliste, caricaturiste et surtout grand mélomane, qui allait occuper une place à part dans le cœur des Anglais. C’était au Royal Albert Hall que se tenait ce jubilée. Foule dense des grands soirs, une attente interminable et puis brusquement une trompette rettentit sur ma gauche, silence. Puis une autre trompette de l’autre côté juste en face, et successsivement cette sonnerie de trompette se répand tout autour de nous et envahit tout l’espace circulaire de cette salle de concert si particulière, 24 trompettiste annonçaient le début du spectacle. Pour comprendre, apprécier et/ou découvrir ce qu’est un festival Hoffnung il vaut mieux vous diriger directement sur le site qui lui est consacré ici (en En) et ici (en Fr by Google translate).
Et c’est donc ce John Dreyfus si agréable, si élégant qui était à l’époque le directeur artistique et conseiller de la Monotype Corp, ayant pris la succession de Stanley Morison qui m’a initié à l’histoire de ce typographe hors du commun.

Mais pourquoi Hoffnung, parce qu’aussi bien vous pouvez remarquer depuis quelques jours un léger flottement sur mon blog, et je remercie quelques uns d’entre vous de vous être enquis de ma santé… Tout va bien, juste un peu débordé et surtout une prise de conscience de l’ampleur du travail. J’ai voulu aussi stopper le rythme effrené des publications pour ne pas tomber dans une sorte d’automatisme qui me ferait perdre fraîcheur et sensibilité. J’ai plein de notes en préparation et dans ma tête. Mais n’allons pas trop vite. Parfois le silence permet de décanter les priorités et une hiérarchie des notes nécessaires ou pas. Alors ce petit montage que j’ai fait à partir de dessins de Gerard Hoffnung pour dire combien on est seul aussi face à son public, et angoissé et transis et inquiet de la qualité des billets qu’on publie. Et parfois en colère ou déséspéré mais toujours enthousiaste et passionné. Merci mon public. Et n’hésitez pas à m’encourager, c’est mon seul salaire :-).

Animhoff

© Gerard Hoffnung, reproduction interdite, usage strictement pédagogique

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