Consultant en identité d’entreprise, Christian Dubuis Santini propose une approche simple dans ses fondements: dire ce qui ne peut être imagé et imager ce qui ne peut être dit, en ressourçant l’émergence du sens par la confrontation des images et des mots… il enseigne l’Art Graphique à e-artsup depuis 2008.
Art of Noise | Moments in Love
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Art of noise – Moment in love live
envoyé par tartenpion333. – Clip, interview et concert.
Travaux d’Arts Graphiques dirigés par Christian Dubuis Santini
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C’est en écoutant la musique d’Art of Noise que j’ai pu me rendre compte à quel point les étudiants de Christian ont véritablement collé au style d’une mélodie et d’un tempo électronique. En effet était-il nécessaire ou évident de s’inspirer du style constructiviste, une fois de plus pour, pour exprimer l’émotion et le sensoriel de cette musique qui n’en manque pas? Et la réponse est évidente. Oui bien sûr. Dès lors qu’on admet la chronologie de l’histoire de l’Art Graphique qui voit sa naissance moderne dans les trois écoles de pensée fondamentales, le Dada, le Constructivisme et le Bahaus, toutes les trois au début du XXe siècle vers les années 20. L’utilisation du signe typographique comme expression du je(u), des structures simples et de la perspective expressionniste comme l’art de la simplification et de la manifestation du sens, ces écoles ont irrigué depuis toute notre culture graphique et artistique venant sourcer encore aujourd’hui nombre de créations (le clip de Franz Ferdinand) et les travaux de Neville Brody des années 80.
L’affiche ou ici la pochette de disque sont aux deux extrémités de la nécessité de simplifier les visuels et les messages. Ici, dans le travail des élèves, sens et forme, tout autant que l’expression du visible et du lisible nous permettent de mesurer l’immense travail de conception graphique que suppose ces formats contraignants. Aller à l’essentiel, donner à lire et à voir sans pour autant être «bavard», et sans tomber non plus dans le premier degré de la monstration sont les défis que doit relever l’artiste graphique.
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affiche par Adrien Coquelle, 3e année e-artsup
affiche par Agathe Mercier, 3e année e-artsup
affiche par Anaïs Kowalczyk, 3e année e-artsup
affiche par Audrey Cuevo, 3e année e-artsup
affiche par Charles Fauris, 3e année e-artsup
affiche par Christopher Massamba, 3e année e-artsup
affiche par Gaelle B, 3e année e-artsup
affiche par Jacques De Rougé, 3e année e-artsup
affiche par Lucy Santisteban, 3e année e-artsup
affiche par Melanie Gohin, 3e année e-artsup
affiche par Nathalie le Garrec, 3e année e-artsup
affiche par Pierrick Boffy, 3e année e-artsup
affiche par Sophie Cressot, 3e année e-artsup
affiche par Thibault Gourmann, 3e année e-artsup
affiche par Vincent Franco, 3e année e-artsup
affiche par Vu Tuan Dang Tran, 3e année e-artsup
Merci pour mes étudiants de 3e année Peter! =)
Je voudrais tout de même préciser que le brief, consécutif à une écoute attentive de la version longue studio, déboucha sur un exercice de clarification, d’explicitation et d’illustration de l’énigmatique sentence : “Il n’y a pas de rapport sexuel.”
L’abrupt de la formule lacanienne impliqua derechef que, nonobstant les différents univers visuels préemptés, ce soient désormais dans les rapports textuels (à l’image donc) que naîtraient les moyens graphiques pour rendre compte, et donc acceptable parce que symbolisable, l’absence fondatrice de la Chose… ^^