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Regardez bien cet extrait de Brazil de Terry Gilliam (1985) jusqu’au bout.
Une mouche qui tombe dans une imprimante qui «sort» un nom, votre nom, au lieu de l’autre, celui qui aurait du «normalement» être privé d’internet. La scène qui suit est terrible… une escouade de policiers «façon Getapo» (et c’est Christine Albanel qui a prononcé la première l’expression «caricaturale») qui scie votre plafond et déboule, en plein Réveillon de Noël, vous enfonce dans un sac, et vous vous retrouvez au «ministère de l’information», torturé jusqu’à la mort.
Suivi ce soir un débat sur France 5 (ripostes) autour des questions de «démocratie menacée», des lois liberticides opposant les tenants de la liberté de se connecter librement aux tuyaux, et les autres, défenseurs farouches des intérêts des créateurs et artistes auteurs. Ne suis pas tout à fait certain que ces derniers envisagent un instant les conséquences désastreuses que peut provoquer cette loi Hadopi. De même que l’on ne peut pas être certains que les Majors voient miraculeusement leur chiffre d’affaires remonter. Suis en revanche absolument certain, qu’une telle loi, mise entre les mains d’un gouvernement extrémiste pourrait déboucher sur des exactions dont nous n’avons même pas idée. Fait froid dans le dos, qu’en pensez-vous?
Au pire, cette loi sera inefficace, sinon inapplicable, parceque trop injuste. Parler de droit fondamental à propos d’internet, fait sourire des députés qui ne connaissent rien au web (et encore moins au “2.0”) et qui n’ont aucune vision de l’avenir.