C’était mercredi dernier au Triton, une scène très intimiste, petit théatre des musiques créatives qui voit défiler aussi bien le Hadouk Trio que le mythique groupe Magma avec Christian Vander.
Devant le rideau noir se produisait un saxophoniste inclassable, Julien Lourau, que personnellement je n’ai aucune peine à repérer dans un entre-deux du Free Jazz fleurtant avec les dissonnaces d’un Coltrane et la sensualité d’un Archie Shepp et une musique nostalgique digne de figurer au répertoire d’un groupe comme “No Smoking Orchestra” avec Emir Kusturica dans le rôle titre du magicien des oies sauvages de la Puszta et des Carpathes. Julien Lourau nous fait voyager ainsi entre les boîtes de jazz de New York et les sous-sols enfumés de Belgrade où l’on joue ces musiques absolument déjantées parce que n’obéissant à aucune règle ou plutôt parce que toutes les règles y sont entremélées pourvu, pourvu que l’auditeur-spectateur y trouve son compte d’énergie et de nostalgie.
Je vous invite à lire ce petit copier-coller de Wikipedia ci-dessous qui vous explique bien mieux que je ne saurais le faire le parcours de l’artiste. Et d’écouter un court extrait de leur concert ici.
Quant aux photographies, je les ai faites avec un Nikon D200, alternant des objectifs comme 70-200, 18-35 et 24-70. Prises de vues en mode RAW, développés avec Camera Raw de CS3, Adobe Suite et finitions avec Photoshop Extended CS3.
Sur Wikipedia
voici un bref résumé
de la bio de Julien Lourau
Julien Lourau est un saxophoniste de jazz français né en 1970. Il est le fils du sociologue René Lourau.
Julien Lourau fait ses premières armes dans le groupe Trash Corporation avec le guitariste Noël Akchoté et le pianiste Bojan Zulfikarpasic , groupe avec une énergie très rock et un son très free. Il a aussi fondé le collectif Olympic Gramoofon avec Sébastien Martel , Vincent Ségal , Eric Löhrer , Cyril Atef et Dj Shalom .
En 1992, il gagne le premier prix de soliste au concours national de jazz de la Défense, et fonde le Julien Lourau Groove Gang, collectif à géométrie variable tonique et chaleureux qui remporte un franc succès. Il est alors sollicité en tant que sideman auprès de musiciens prestigieux comme Abbey Lincoln, Marc Ducret, et dans le sonjal septet d’Henri Texier. Il se tourne en 1999 vers les musiques électroniques et sort l’album Gambit, qui draine un public jeune et nombreux lors de ses concerts.
Il revient à un jazz plus traditionnel en 2002 avec l’album The rise, considéré comme l’album de la maturité. Parallèlement, il se produit régulièrement en duo avec le pianiste Bojan Zulfikarpasic avec qui il entretient une grande complicité musicale.
Son saxophone de prédilection est le ténor , mais il utilise également beaucoup le saxophone soprano. Toutefois il ne néglige pas non plus le saxophone alto, notamment pour les pièces les plus rapides, et on peut même l’entendre au saxophone baryton dans l’Olympic Gramofon.
j’adore le jazz ce concert était magic !!