Mardi 25 septembre 2007. Conférence de presse organisé par Adobe qui avait convié journalistes ainsi que quelques membres du Club Photoshop dont votre serviteur.
Il est loin le temps où l’on considérait Photoshop Elements comme le parent pauvre du PS Pro… bridé de partout, et s’adressant exclusivement aux amateurs. Désormais nombre de paramètres sont récupérés directement du PS CS3 dont cette possibilité de choisir un élément permutable d’une image et d’aller l’implémenter une autre vue… (cf l’animation ci-dessous). Désormais le grand public (puisqu’il s’agit bien de cette cible marketing) pourra accéder aux joies du montage, des retouches et de l’intégration dans Premiere d’éléments graphiques ou Vidéo. L’ensemble est cohérent et d’une puissance rare. Bien entendu Adobe profite des avancées des processeurs de plus en plus rapides et des configurations disques durs-machine capable d’embarquer de la vidéo HD à l’aise. Mais ne vous y trompez pas, il s’agit véritablement d’une révolution.
Révolution des moyens
L’ensemble machine + software, les innombrables possibilités de montage et de retouche d’images confèrent désormais aux produits Adobe une puissance de calcul qui permet à un amateur de réaliser un travail de pro. Adobe a même embarqué le traitement des formats RAW (avec quelques traitements en moins comparé à CS3) ce qui autorise des retouches de grande qualité.
Révolution des résultats
Bien entendu car il y a un mais, énorme bémol, le catalogue des effets entre Premiere et Photoshop présenté de façon très ludique et intiutive limite le style des présentations. Et l’on va une fois de plus retrouver une banalisation formatée des innombrables albums de famille qui seront traités de la sorte. Mais pas plus que le formatage banalisé des albums traditionnels que vous achetiez chez IKEA ou Habitat. Où finalement la forme extérieure des présentations semblaient tout droit sorti d’un magasin pour Monsieur Toutlemonde.
La force de cet ensemble de logiciels n’est sans doute pas là, mais dans l’interfaçage du produit fini avec la montée (upload) vers le web. Désormais votre album terminé, vous téléchargez celui-ci directement sur un site web ou dans un espace client réservé par Adobe. Le maître mot, répété à coups de «désormais c’est possible», est le partage des contenus via le web personnel ou collectif. Dire qu’il s’agit d’une révolution… peut-être pas, mais une suite logique des transferts de compétences vers le web qui devient «désormais» le vecteur ludique de toute mise en perpective familiale aussi bien que professionnelle. Le second life des albums de famille est né.
Isabelle Ronvaux, responsable de comm. à l’Agence Ketchum filiale de DDB.