Le Cabaret Sauvage vous connaissez? Juste à coté de la Géode, globe rutilant de reflets argentés, et coincé entre les odeurs d’une écurie et le canal de l’est qui monte depuis la Bastille, là-haut, plus loin que Bobigny, vers Meaux, un chapiteau tout en bois qui me rappelle les cirques de mon enfance, le Cabaret Sauvage qui nous accueille depuis une dizaine d’années pour des soirées brésiliennes bien sympathiques. M’enfin, y nous casse les bonbons ce gabor avec sa musique brésilienne ;-), mais c’est une longue histoire, je vous la raconterai un jour si vous (au moins si l’un d’entre-vous manifestiez l’envie seulement d’en connaître les ressorts). Néanmoins je vous rassure, ce n’est certes pas la seule musique que j’écoute dans mon atelier pendant les longues heures de concentration. Abonné plutôt à Nova et à la Radio de Tous les Jazz, je ne rechigne pas à écouter Fip lorsqu’ils me font découvrir Omar Sosa, et puis il y a le classique. Et là je préfère mes disques… tiens ce week-end: grand plaisir, j’ai réécouté Turandot dans l’interprétation de Karajan chanté par Katia Ricciareli, Placido Domingo, Barbara Hendricks et bien sûr Ruggero Raimondi (1982). Mais revenons à cette musique brésilienne dont Graziella Moisson vous parlerait sans doute bien mieux que moi-même. Samedi soir était un grand soir. 45 musiciens, un Pagode géant (prononcez Pagodje) auquel participaient 500 spectateurs attentifs et ondulant sur des airs de ce genre là : ¶
(Seu Jorge: Tive Razão) et quand vous écoutez la sensualité et de la voix et de la musique vous ne pouvez que fondre tant cette musique éloigne toute agressivité et fait appel à ce qu’il y a de mieux en chacun de nous. Religieux, enfin, presque. Pour les curieux de la soirée, voici toutes les photos… de la Casa do Sambatuc un orchestre voix et percus, une association également, pas toutes très bonnes les photos, mais il s’agit aussi de souvenirs pour celles et ceux qui y étaient. Et parfois les conditions sont limites. Mouvements de foule, lumière très irrégulière… très «on the road». Dernière chose but not least… si vous voulez vous tenir au courant des festivités régulières brésiliennes qui se déroulent à Paname, n’hésitez pas à m’envoyer un mail… je vous donnerai celui de Graziella Moisson qui tient un petit newsletter mensuel et qui se fera un plaisir de vous mettre sur sa liste.
et une vidéo pour vous mettre dans l’ambiance :
cela respire la joie de vivre, la sensualité, le rythme, une ambiance qui me fait penser aussi à la musique cubaine…
nous autres provinciaux sommes frustrés de ne pas entendre juste avant l’aube le chant des oiseaux en sortant du Cabaret Sauvage… (sourire)
à quand cette longue histoire ?