c’est un exercice que je fais toujours, et de plus en plus. Ça vient sans doute de l’époque où l’on faisait du graphisme sur carte à gratter et passe-partout. Qaund on regardait une maquette, on l’éloignait, on s’éloignait, on clignait des yeux, on avait même des loupes spéciales, réductrices pour mieux voir l’ensemble d’une maquette.
Pour tenter de recréer cette distance plasticienne, j’ai donc flou-té ici quelques websites de sociétés du CAC 40. Et en vous proposant ce panel je vous laisse réfléchir à un certain nombres d’aberrations. Typographiques, masses de couleurs, grilles de mise en scène, organisation-désorganisation etc. Le site qui vient juste ci-dessous par exemple est celui de TF1. Mais le bandeau pub des AGF est tellement présent qu’on croirait qu’il s’agit du site des AGF. C’est gratuit, mon conseil ne coûte rien, raison pour laquelle je ne m’amuserai pas à analyser en détail chaque site. Après tout ils n’ont qu’à me téléphoner, un rendez-vous est vite pris. Ce qui est certain, c’est qu’il va falloir, et de plus en plus réfléchir à des méthodos d’analyse de l’efficacité visuelle et marketing des sites d’entreprises. L’épreuve du flou, je le pratique depuis longtemps puisque aussi bien pour les logotypes, que pour les affiches devant être lues et pas seulement vues sur l’autoroute, c’est une technique imparable qui permet de dégager la lisibilité et la compréhension d’un espace graphique.
Pour les logotypes des sites, je ne vois que ceux de Carrefour, de la Société Générale, SUEZ, Lagardère et Vivendi qui arrivent à résister à cette épreuve redoutable. Les autres, à part Orange, mais trop petit pour qu’on le devine, deviennent illisibles dès que l’image est brouillée.
Mais je vous laisse me commenter les sites selon votre humeur ;-)
Le seul problème c’est que si la méthode est valable pour les images (logo) ça ne l’est pas pour le texte, puisqu’on peut en faire varier la taille en faisant “ctrl+molette”.