Présentation d’Adobe CS3

C’est toujours un plaisir et un privilège que de pouvoir assister à une présentation d’Adobe. Je ne vais vous lister toutes nouvelles «features» des logiciels intégrés à CS3. InDesign, bien sûr, qui embarque une nouvelle ergonomie, des possibilités d’appliquer des fonctions Photoshop et grande nouveauté de pouvoir importer des fichiers InDesign, Photoshop qui supporte la 3D et la Video avec timeline incorporé, Fireworks qui renaît de ses cendres, et qui permet de faire de la compression sélective dans les images, Illustrator qui vire vers Flash de plus en plus, et Flash entièrement réécrit avec un ActionScript qui comprend désormais pas loin de 6000 commandes contre 1500 hier. Flash qui autorise des plein écran grâce à une compression assez incroyable et efficace. Dreamweaver qui prend un coup de jeunesse avec la généralisation des CSS et une production qui intégre Ajax, un Bridge (que perso, j’utilise avec beaucoup de bonheur depuis 3 ans) qui devient un véritable tableau de bord aussi bien pour les fichiers trads (comme si trad voulait encore dire qq chose), que les fichiers flash ou video). Un Camera Raw version 4.00, véritable bijou du développement Raw qui permet désormais de faire des retouches sans destruction de pixels et sans avoir à créer des calques (je pense surtout à cette retouche que nous a présenté Denis-Pierre Guidot en enlevant un grain de beauté sur le bras d’une nymphette directement en format .dng (le raw d’Adobe)… Je vais reprendre l’expression cher aux présentateurs d’hier: maturité. C’est effectivement l’impression que m’a laissé Adobe. Après avoir racheté différentes technologies comme Macromedia and so on’, après avoir développé des logiciels parallèles mais dont les croisements étaient parfois poussifs, nous voilà enfin doté d’un véritable moteur Adobe au cœur de toute la suite CS3. Tout communique, et l’ergonomie générale a fait l’objet d’une normalisation d’écriture de soft qui démontre s’il en était besoin, qu’avec une belle charte d’écriture d’appli. on peut créer beaucoup plus qu’une usine à gaz. Une usine tout court… à électrons virtuels où chaque atome d’intelligence communique avec l’atome voisin ou celui éloigné aux confins de la galaxie d’Adobe. Version Cue nous a pas été présenté faute de temps. J’invite Denis DeCoster quand il aura qq minutes à nous consacrer à nous expliquer en quoi cela consiste vraiment. Assez pointu pour les workflows de production. Encore bravo (je deviens de plus en plus inconditionnel c’est vrai) à Adobe qui va bien au delà des attentes des utilisateurs. Ils reprennent avec CS3 la main pour faire une fois de plus évoluer la créativité et l’intelligence graphique.

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