si le gif animé ne démarre pas tout de suite, «faites un raffraichissement» («cde»+«R» sur Mac) du navigateur… et hop…
Voilà un groupe super sympa qui s’est produit au Satellit-Café, lieu mythique de la musique World parisienne. On y croise bien sûr Philippe Gueugnon qui scénarise, découvre, met en son des groupes que personne ne connaissait avant. Bevinda, Barbara Luna, Sophia Charaï, le Trio Duplessy, Hadouk Trio avec Didier Malherbe et Steve Sehan lui doivent d’avoir été promu, lancés devant un public conquis d’avance aux sonorités d’ailleurs. Et puis aussi Rémy, Kolpa Kopul, qui vient là aussi pour se ressourcer, se raffraîchir son écoute jamais émoussée. J’y ai vu Diogal chanter la Paix, des Indiens et Pakistanais jouer, danser, frapper comme des derviches sur leur tabla endiablé. J’y ai découvert un musicien black, Djeli Moussa Conde, joueur de Kora magicien qui accompagnait la sensuelle Janice de Rosa (Afro-Blues)… Mais ce 25 septembre, il s’agissait de Forro brésilien. Et même si j’aime tendrement cette musique pour me déhancher et faire quelques passes avec une partenaire, je reste persuadé qu’elle ne s’écoute pas, elle se danse.
C’est une musique joyeuse, à la limite du bal musette de Joe Donat et de Verschuren, une musique de bal du 14 juillet, qu’il vaut mieux danser dans une caserne de pompiers sous les lampions multicolores que de l’écouter religieusement assis en face de ces jeunes musiciens tous plein de fougue et d’allant. Allez, ce n’est pas grave… la prochaine fois on y ira les écouter au Blue Note ou bien au Bataclan et pourquoi pas au Mexicanos, lieu de rendez-vous symbole de tous les brésiliens de Paris, le dimanche et le mercredi soir. A écouter ici quelques extraits de leurs chansons…
Ça y est je vous promets de revenir à la typo et au design dans mes prochains billets. J’espère que vous ne m’en voulez pas trop de dévier ainsi de ma ligne éditoriale design et typo… mais après tout je vous parle aussi de passion. Le fil conducteur de ma vie.