La communauté brésilienne de Paris est un petit monde qui se retrouve régulièrement autour des figures emblématiques qui la représente. Que ce soit à Los Mexicanos, au Bataclan, au Cabaret Sauvage et dans bien d’autres lieux plus intimistes, Capoeiristes, chanteuses-chanteurs se passent invariablement le relais pour la plus grande joie de leur afficionados et des expatriés de Salvador de Bahia. J’ai rencontré Anna Torres pour la première fois sur la scène du Zèbre pendant les préparatifs de l’année du Brésil. Une étoile me disais-je, filante… peut-être pas. Lorsqu’on voit sa discographie, sa présence sur toutes les scènes Parisiennes et un peu partout dans le monde, Anna progresse. Magicienne elle l’était déjà. D’énergie et de sensualité. Sa musique suave et «sa» présence sur scène me laisse toujours béat. Mais ce que j’ai pû constater vendredi soir à l’Opus, c’est qu’Anna progresse à chaque concert, sa voix entraînée, le rythme dans la peau, sa manière de prendre en main le public pour l’amener en voyage de l’autre côté de l’Atlantique dans sa province de Maranhão, tout chez elle évolue, se perfectionne et petit à petit Anna devient une grande dame de la chanson brésilienne. Si je vous raconte Anna de la sorte c’est parce que chez les brésiliens tout le monde chante et tout le temps. Ils ont ça dans la gorge, dans le sang, dans les reins. Ce qui fait le talent d’Anna c’est cette constance, cette humble attitude qui consiste à se produire sans jamais s’arrêter, se reposer. Entre Jazz et samba, ses musiques vous transportent, au pays de la Feijoada, des Bolinhos de bacalhau et du gateau à l’orange de Mamie Chiquinha. Mais Anna c’est aussi l’amour et en regardant les quelques photos qui suivent j’espère que vous éprouverez la même fascination pour ce petit bout de bonne femme qui nous fait partager ses passions et sa générosité.
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que tous les artistes sont beaux sous ton regard…