Typographie des Home Pages de l’information

appel à commentaires

Voici quelques home pages de sites de presse connus. J’aimerais connaître vos observations sur les différences que vous notez à propos de ces home-pages. Le seul commentaire que je vous demande de vous interdire, c’est : «j’aime ou j’aime pas», ce serait contre-productif si l’on veut tenter de comprendre comment fonctionnent ces pages. Si vous avez lu quelques unes des notes précédentes (ex.), vous disposez d’un certain nombres de codes, d’une grammaire et d’un vocabulaire pour pouvoir contribuer à cette étude comparative. Ceci s’adresse autant à mes étudiants qu’à n’importe quel visiteur curieux de participer à une analyse collective de l’influence d’une scénographie sur la perception subjective de l’information dite objective (par défaut) que nous recevons chaque jour par les médias de l’internet. Message is Massage disait Marschall Mac Luhan en étudiant le rôle de la forme sur le contenu. (pour comprendre les Médias.) Et mon travail d’analyse sur la nouvelle mise en page du Figaro n’échappera pas à cette règle. On ne peut  critiquer constructivement une scénographie que si l’on en comprend les intentions éditoriales et politiques. 

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La Presse c’était ça au XIXe.
Une presse d’opinion avant la presse d’information

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0 réponse à Typographie des Home Pages de l’information

  1. Estève GILI dit :

    L’analyse des portails d’information est rapide. Mis à part le portail de LCI qui est principalement à vocation publicitaire, Les autres portails se ressemblent étrangement dans leur construction graphique. Comme s’il n’existait qu’une seule solution dans la construction et l’ergonomie. Cet éventail proposé est très lissé, politiquement correct.

    Seul le fond peut être un référent permettant à l’internaute de faire un choix. Il est, à mon sens, dommage que ces titres ne cherchent pas leurs propres codes graphique et ergonomiques pour être en mesure de s’approprier un nouveau territoire et donc fidéliser et conquérir le lectorat. Ce nouveau classicisme prendra certainement fin quand un de ces grands titre osera aller de l’avant.

    Le plus surprenant est le portail de libération. Ce presque nouveau venu de la presse quotidienne française, a, en son temps, compris l’importance de se démarquer de la concurrence pour exister. L’équipe graphique et plasticienne Bazooka était quasi intégré à la rédaction, pour oser faire ce que les autres n’imaginaient pas. C’est en grande partie grâce à cette particularité que Libé à conquit son lectorat (en plus du contexte politique de l’époque). Aujourd’hui, la direction de Libé semble être frappé d’amnésie. C’est dommage, car il ne fait aucun doute que la lecture d’un quotidien se ferra de plus en plus sur internet.

    Aujourd’hui, aucun des portails proposé n’inclut la donnée de fidélisation du lectorat internet. Ces portails ne sont que des relais numériques aux diverses éditions papiers.

    A quand le premier quotidien d’information 100% numérique ? Peut-être qu’à ce moment là, les cartes se redistribueront et les groupes de presses commenceront à intégrer tout le potentiel graphique, ergonomique et informatif de la toile.